Comme si c’était la prise de la Bastille
  • jeu, 22/10/2020 - 18:11

KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1504|JEUDI 22 OCTOBRE 2020.

Les chancelleries étrangères qui boycottent les activités du parlement congolais tant qu’elles brillent par leur absence ses rentrées parlementaires et auxquelles le FCC a fait appel dans sa querelle sur la nomination des trois nouveaux juges, ont choisi leur camp en prenant part à la cérémonie du Palais du Peuple.

On a noté l’Américain Mike «Nzita» Hammer, les ambassadeurs du Rwanda, de Côte d’Ivoire et du Japon, des représentants de l’Union Européenne, de l’Union Africain. Outre de nombreuses personnalités du monde politique, judiciaire, administratif, etc., des foules immenses de l’UDPS et des partis alliés, avaient, dès les premières heures de la matinée, pris d’assaut les travées et les environs du Palais du Peuple au point d’entonner en plein hémicycle l’hymne de l’UDPS au grand plaisir du Président de la République qui a, à l’occasion, tout sourire, brandi ses deux doigts en l’air en signe de victoire.

Certains invoqueraient dangereusement un cas de violation d’un ... lieu «sacré» - le fameux Temple de la démocratie. Mais quel tribunal s’en prendrait à une foule surexcitée car émerveillée - donc à un Peuple? Ce mercredi 21 octobre, n’était-ce pas la prise de la Bastille, intervenue à Paris un mardi 14 juillet 1789, l’un des événements inauguraux et emblématiques de la Révolution française? Pour le Secrétaire général a.i de l’UDPS, Augustin Kabuya Tshilumba, «le Chef de l’État est l’émanation de la base.

Il ne peut rien faire sans tenir compte de ce que la population veut. C’est la victoire de la population qui continue de soutenir Son Excellence Monsieur le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo».

Une image qui circule sur les réseaux sociaux signée Global Heaven Service dépeint le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo comme l’homme au «courage» du premier Premier ministre congolais Emery-Patrice Lumba», au «calme de Joseph Kasavubu», le premier président du pays, à la «détermination de Mobutu» - le Maréchal du Zaïre -, au «nationalisme» de Laurent-Désiré Kabila, à «l’intégrité» de son père Etienne Tshisekedi wa Mulumba, «la sagesse» du premier président sud-africain post apartheid, Nelson Mandela».
D. DADEI.


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