- jeu, 14/09/2017 - 22:17
Les réseaux de déstabilisation des régimes africains dévoilés. George Soros provoque des alternances violentes pour installer des régimes postiches. ONG, mouvements citoyens, médias, etc., maillon faible de son dispositif. «A terme, Soros soutient des intérêts qui ne sont pas ceux des pays africains».
L’Afrique aux Africains ne doit pas être un slogan. Nul autre que l’Africain lui-même ne viendra à la rescousse du Continent pourvu que le débat soit expliqué, lancé, partagé par le plus grand nombre. Si l’homme sur terre recherche le bien-être en visant le développement, pour y parvenir, il n’existe pas un modèle mais plusieurs. Le monde n’est jamais égalitaire; les puissants n’ont jamais recherché le partage des richesses accumulées. Au contraire, de l’assujettissement du reste de la planète dépend la reproduction et la survie de leur modèle de développement. Ce sont là des lieux communs. Tous les Dirigeants passés ou actuels le savent. Ceux qui peuvent témoignent. Tout est Finance. Tout est Haute Finance. Nul n’est à l’abri d’elle. Tous ceux qui ont brisé cette entrave en voulant se sortir de cette tutelle l’ont appris à leurs dépens. Ce ne sont pas les prétextes qui manquent pour vous subjuguer et poursuivre l’œuvre d’exploitation et d’accumulation. Les plus en vue sont les plus sexy. Liberté, démocratie, élections, droits de l’homme. Quel homme repousserait le droit légitime de s’exprimer, le droit à la liberté et, en même temps, comment oublier cette phrase d’un fin connaisseur du Continent, le président français Jacques Chirac dans les années 90: «La démocratie est un luxe pour l’Afrique». Même si quand il fut prononcé, ce propos souleva une levée de boucliers, comment ne pas faire réfléchir le Continent à une grande échelle?
Un livre - «Les réseaux Soros à la conquête de l’Afrique» (Paris, VA Editions, collection Guerre de l’Information) - signé par trois Français, une experte en communication et en analyse stratégique Stéphanie Erbs et deux anciens officiers de renseignement, experts en gestion des risques, de la sûreté et de la cybersécurité et de géopolitique, Vincent Barbé et Olivier Laurent à la tête de la société Adytum Security - étudie l’idéologie, le système déployé par un milliardaire américain au Burkina Faso et en RDC. Ce qui rend le «système» de ce milliardaire puissant, c’est en effet son apparente légitimité morale. Officiellement, George Soros défend le faible, le pauvre, les minorités, les droits de l’Homme, la démocratie mais c’est pour appeler des régimes postiches. Sous couvert d’actions «philanthropiques», cet homme développe une stratégie d’influence hyperstructurée et modulable, lui permettant d’installer des régimes politiques favorables à ses intérêts financiers. Le Général De Gaulle a prévenu à qui l’aurait ignoré: «La France n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts».
MEDIAS, ONG, PARTIS POLITIQUES.
Le milliardaire a compris que dans cette société de l’information dans laquelle le monde vit, les média constituent un vecteur redoutable de manipulation des opinions à grande échelle. Ces média lui permettent de façonner les opinions dans le sens de ses intérêts. En Afrique, la zone d’étude du livre, George Soros finance de très nombreux supports d’information - Amnesty international, Human Rights Watch, Global Witness, Transparency International, International Crisis Group, Le MondeAfrique et des mouvements citoyens Y’en a marre, Balaie Citoyen et, au Congo, Lucha, Filimbi, la radio onusienne Radio Okapi, etc. - qui l’aident à mobiliser les opinions et les gouvernements occidentaux contre des «crimes» commis par des dirigeants «ennemis» qui sont du coup diabolisés et affaiblis.
Les partis politiques d’opposition ne sont pas loin. Conclusion sans appel des auteurs de ce livre dont les stocks auraient soudain été épuisés - et pour cause? - à la FNAC en France: «Si ponctuellement son action peut revêtir des aspects positifs, plus généralement, elle vise à soutenir des intérêts qui, à terme, ne sont pas forcément ceux des peuples africains».
(Suite édition papier).