- jeu, 06/02/2025 - 14:54
KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1628|LUNDI 3 FEVRIER 2025.
Une rencontre a réuni vendredi 31 janvier à Kinshasa au siège de la FEC, la Fédération des Entreprises du Congo, la Direction Générale des Impôts, DGI et des opérateurs économiques.
Au centre : les nouvelles dispositions fiscales contenues dans la loi des finances de l’exercice 2025. Face aux opérateurs économiques, la DGI était représentée par son directeur des études, statistiques et communication.
«La Fédération des Entreprises du Congo a le réel plaisir de vous accueillir en ce jour dans cette salle, en vue de nous présenter et commenter les nouvelles diapositives fiscales contenues dans la loi de finances de l’exercice 2025 (…). Je remercie la DGI d’avoir accepté d’animer cette matinée d’informations et d’échanges à l’intention des opérateurs économiques et nous vous souhaitons la bienvenue chez nous», a déclaré l'administrateur général de la FEC, Thierry Ngoy Kasumba.
DIFFICULTÉS.
Expliquant que la matinée d’information s’inscrit dans une démarche publique visant à apporter l’information aux entreprises d’une part, et à recueillir leurs préoccupations d’autre part.
Elle vise à sensibiliser les opérateurs économiques aux nouvelles obligations fiscales ainsi que leurs implications et permettre aux opérateurs économiques de relever, à l’attention de la DGI, les préoccupations y découlant et pour des précisions sur les modalités pratiques de s’acquitter de leurs obligations.
Thierry Ngoy Kasumba a invité les opérateurs économiques membres de la FEC à profiter largement de cette occasion.
« Comme vous l’aurez constaté, cette rencontre est une exception à la différence des années intérieures.
Elle se tient avant la publication de la loi de finances au Journal Officiel. Cette situation soulève la préoccupation de son opposabilité routière et, ce, au regard des dispositions des articles 62 et 142 de la constitution ainsi que de la loi N10/007 du 27 février 2010 modifiant et complétant l’ordonnance loi 6840 du 23 octobre 1968 », a poursuivi Thierry Ngoy Kasumba qui a relevé quelques difficultés rencontrées par nombre d'opérateurs économiques par rapport à cette loi, notamment. Notamment le paiement des créances, la souscription de licence auprès des banques et l’obtention d’un décret.
«Depuis le début du mois de janvier plusieurs opérateurs économiques étaient en souffrance à cause de la présentation du registre fiscal. En conséquence, les entreprises se voient exposées à des contentieux commerciaux suite au non-respect de l’engagement voire à des pénalités de recouvrement suite au paiement tardif des impôts et des salaires pouvant perturber le climat social des entreprises», a-t-il expliqué.
avec AGENCES.