Mille agents de la Bralima en voie d'être sans emploi à Bukavu après le pillage de leur brasserie
  • mar, 25/02/2025 - 00:02

KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1630|LUNDI 24 FÉVRIER 2025.

Après le pillage de l’entreprise brassicole Bralima à Bukavu, Sud-Kivu, lors de la prise de la ville par le mouvement rebelle M23, plus de 1.000 personnes que cette entreprise emploie localement courent le risque de perdre leur emploi en cas de faillite déclarée à la suite de ces actes de vandalisme.

À l’entrée des rebelles du M23 à Bukavu, des habitants ont pillé plusieurs commerces, dont les entrepôts de la Bralima. Si les pertes subies par Bralima dans cette ville sont colossales au point de la contraindre à mettre la clé sous la porte, cela aura des conséquences humaines et fiscales.

Le millier de contractants et sous-traitants confondus, qui travaillent pour Bralima, n’auront plus de revenus pour prendre en charge leurs familles.

Du point de vue fiscal, en termes des recettes à caractère national, Bralima Bukavu est le plus grand contribuable de la DGI, la Direction Générale des Impôts, avec plus de 1 million de $U par mois, de la DGDA, la Direction Générale des Douanes et Accises, avec aussi plus de 1 million $US par mois pour les importations et accises.

Elle contribue également aux recettes de la DGRAD, la Direction Générale des Recettes Administratives et Domaniales, de l’OCC, l'Office Congolais de Contrôle, et bien d’autres services étatiques fiscaux.

Pour le Sud Kivu spécifiquement, Bralima-Bukavu paie environ 400.000 $US par mois au gouvernement provincial en termes de taxe sur la consommation des produits brassicoles.

Cette entreprise paie à Bukavu plus de 60 % de ses recettes à la Régideso locale, soit plus de 400 milliards de CDF, tout comme à la Snél Bukavu. Bralima serait la plus grand pourvoyeuse financière de la province du Sud-Kivu.
avec AGENCES.


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