- lun, 14/12/2015 - 03:04
A son siège de Limete, le parti du Crabe fait une démonstration de force. Attaqué injustement, il rendra désormais coup pour coup…
P.A et KD (Parti pour l’Action et Kabila Désir Asbl) étaient déjà en rangs serrés, soudés derrière Joseph Kabila Kabange pour le Dialogue qu’il a convoqué le 28 novembre dans son adresse à la Nation. Les deux plate-formes l’ont encore fait savoir dimanche 13 décembre au siège du P.A à Limeté, boulevard Lumumba, dans la Capitale.
REGLEE COMME UNE MONTRE SUISSE.
Retour d’un voyage à l’étranger - au Maroc, en Belgique et en France - le professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba a présidé au siège du P.A une matinée politique réglée comme une montre suisse.
Devant 700 cadres et militants du Parti pour l’Action et de Kabila Désir Asbl, le président national du P.A, le professeur Joseph Ibongo qui ouvrait le bal, a livré le message politique du Parti pour l’Action. Vantant la vision du Chef de l’Etat qui se fonde sur le dialogue, «vertu et une des valeurs fondamentales du vivre ensemble en même temps que le patriotisme, l’amour d’autrui, le respect», il a expliqué que dans tous les cas de figure, «le dialogue reste prioritaire pour le devenir de notre pays, de ses 450 peuples. La primauté est à la République».
«Nous nous impliquons à ce processus qui reste irréversible», a-t-il déclaré, expliquant que «depuis toujours, notre parti avant-gardiste, par son autorité morale, le professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba, développe des idées prophétiques. Nous sommes unis par le sol et soudés par l’histoire. Au-delà des préoccupations majeures, nous prenons en mains notre propre destinée».
IL VA RENDRE COUP POUR COUP.
Invité à dire un mot à l’assemblée, le professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba - Autorité Morale du PA et président de Kabila Désir Asbl, a développé cinq idées en phrases choc:
- «Nous sommes une grande plate-forme politique, admirée, respectée. Nous avons tout pour gagner, tout pour réussir, tout pour triompher, tout pour gouverner ce pays. Regardez partout où nous passons, nous laissons des traces pour l’Histoire».
- «Nous n’avons pas besoin d’aller nous rassembler à l’étranger, dans un pays autre que le nôtre, apprendre je ne sais quelle leçon, je ne sais quelle technique à appliquer demain chez nous. C’est nous qui devons apprendre à d’autres ce qu’il y a de mieux à faire. Pas l’inverse».
Le ministre des Relations avec le Parlement faisait sans aucun doute allusion au rassemblement d’opposants congolais qui a lieu sur l’île de Gorée à Dakar au Sénégal à l’initiative du milliardaire américain d’origine hongroise George Soros (né György Schwartz) avec le concours des Fondations allemande Konrad Adenauer et sud-africaine Brenthurst.
Une quarantaine d’hommes et de femmes essentiellement d’origine congolaise, membres de «mouvements citoyens» Filimbi et Lucha aux côtés des activistes sénégalais et burkinabé Y’en a marre et Balai citoyen, de l’opposition et de la société civile, discutent de l’avenir du... Congo!
- Puis, «car nous sommes le fer de lance de la réflexion, de l’analyse approfondie, de la prospective. Nous annonçons ce qui arrive et ce qui arrive, nous l’avons annoncé. Nous sommes ce qu’on appelle les maîtres penseurs. Il est temps de le dire. Car d’autres ne le dirons pas pour nous».
- «Puisque notre parti - et là, je m’adresse à nos membres, à nos cadres - puisque notre parti reçoit des coups injustes, nous devons à notre tour nous préparer à en donner, et qui fassent mal, très mal. J’appelle nos cadres, nos militants à miser plus, à s’engager plus. Nous devons construire cet esprit de sacrifices qui fondent les grands projets!»
- «Enfin, je ne sais quel homme a dit cette phrase: «Le tigre n’a pas besoin de montrer sa tigritude». Kabilistes, nous le sommes, dans le sang, dans l’âme, de tout notre être et il ne faut pas un dessin. Quand nous nous déployions en visionnaire sur des théâtres étrangers, seuls, prenant des risques, prônant Joseph Kabila, qui nous a accompagnés? Qui nous a appuyés? Kabilistes, nous le demeurons et le demeurerons. Quoi qu’il en coûte! Mais, nous devons ouvrir l’œil, et comme on dit, le bon. Il nous faut regarder autour de nous, savoir avec qui nous sommes. Il nous faut regarder derrière nous. Afin qu’un malin ne nous plante pas un couteau dans le dos. Chers Camardes, je vous remercie».