- jeu, 02/05/2024 - 14:08
KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1605|LUNDI 15 AVRIL 2024.
Elle a hâte à commencer à marquer son territoire. Nommée le 1er avril 2024, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka a échangé ces dernières heures avec nombre des parties prenantes : Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, l'ancien Premier ministre à la tête du regroupement Dynamique Agissons et Bâtissons; Modeste Bahati Lukwebo, AFDC ; Augustin Kabuya Tshilumba, UDPS ; Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi, UNC; Jean-Pierre Bemba Gombo MLC, Christophe Mboso N'Kodia Pwanga, CRD. Tous membres du présidium de l'Union Sacrée de la Nation.
Viendront cette semaine les chefs des regroupements de la coalition majoritaire.
A chacune des délégations, la Première ministre a déployé son mode de travail, donné les directives en vue de la formation du gouvernement à venir mettant l'accent sur la réduction du train de vie des institutions. La fin de ces consultations est prévue pour le 19 avril.
Petit florilège de déclarations au sortir de ces rencontres.
La Première Ministre «a noté l'importance de choisir des individus expérimentés et intègres, tout en promouvant l'inclusion des femmes et des jeunes ». (...). « Selon le vœu du Président de la République, il faut des personnes expérimentées avec une forte probité et surtout des personnes qui remplissent des cas du genre et de la jeunesse». (...)
« Elle est déterminée. Elle connaît ce qu’il faut faire pour la guerre, pour la gouvernance du pays. On doit aller vite » (...) Elle intégrera dans son équipe « des personnalités de grande probité et dotées de compétences éprouvées » (...). « Il n’y a pas double travail avec le travail de l’informateur parce que chacun a son cahier des charges. Mme Suminwa assume ses prérogatives constitutionnelles, en procédant â des consultations en vue de former le gouvernement ».
« A ce jour, il faut éviter d’entretenir la confusion. La Première ministre est en train de former le gouvernement qu’elle va diriger. Personne ne peut faire partie du gouvernement si elle ne l’accepte pas en tant que chef de l’Exécutif ». (...).
«Elle est une femme avec un background. Nous pensons que notre pays avec ses ressources naturelles et humaines, si nous donnons la chance de gouverner à Mme Suminwa, sans beaucoup d’interférence, elle va apporter le changement ».
Connue pour être technocrate, elle Première ministre «n’entend pas se soumettre au rythme des politiques».Selon l’Agence congolaise de presse, ACP, la Première ministre a mis la pression par ces mots prononcés lors de ses échanges: «Ne me faites pas tarder».
Ces membres du presidium de l'Union Sacrée ont été reçus séparément personnalités et, plus tard, elle a organisé une sorte de plénière.