Une crédibilité imparable de notre discours
  • mer, 25/01/2023 - 08:25

KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1572|LUNDI 23 JANVIER 2023.

Le 15 janvier 2023, à la garden-party politique du P.A à l'occasion de la cérémonie d'échange des vœux qui coïncidait avec l'investiture du nouveau Secrétaire Général du Parti pour l'Action, Me Alain Kihanda Tanfumu, le professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba, Président National Historique du P.A a prononcé une allocution. Ci-après en intégralité.

Camarades Membres du Conseil Politique National, Camarades Membres du Comité Exécutif National, Camarades Exécutif et Membres des Fédérations venus de nos provinces, Chers Invités,
Cher Pasteur David,
Excellence Maman Ministre, Chère Gloria Nathalo qui représente ici son père bloqué à Gungu, Cher ami Jacques,
Nous sommes ici comme chaque année depuis notre existence - depuis que notre Alma Mater existe - pour nous souhaiter, en cette période, le Meilleur pour l’année qui commence.
Cette année 2023, cette cérémonie nous offre une autre occasion spéciale: l’investiture de notre Secrétaire Général, Me Alain Kihanda Tamfumu que je vous prie d’ovationner.
Son élévation est un choix personnel porté par notre PNPA, le Président National du Parti pour l’Action, validé, comme nos textes juridiques le proclament, par le COPONA ici présent.
Ce choix est un moment fort. Il va nous permettre de booster notre cher P.A.
Me Kihanda nous a impressionnés tous par sa loyauté, son engagement, son activisme intelligent.
Il mérite pleinement ce poste, la méritocratie étant l’une de nos trois valeurs cardinales.
Que là où son aîné se trouve, où Maître Kihanda repose en paix, qui a été le premier Secrétaire Général de notre Parti, et auquel Maître Kihanda ici présent a succédé, il doit se souvenir et s’en sentir reconnu.
C’est signe que le Parti pour l’Action n’oublie et n’oubliera jamais les siens qui ont mérité.
À ce propos, nous, nous avons le souffle de vie. Et comment ne pas penser aux nôtres, à nos Camarades très chers qui sont malades, ou qui ont quitté ce monde cette année, et pour lesquels je vous demande de vous lever et d’observer une minute de silence pour les honorer.
Je vous remercie.

Chers Camarades, chers Invités, cette année est cruciale. C’est l’année électorale.
Il y a un peu plus de quatre ans, nous nous sommes engagés autour d’un nom qui nous avait paru le plus digne et avons appelé seul, dans l’espace Grand Bandundu, les nôtres, comme Directeur de campagne pour l’Ouest Bandundu, à se rassembler autour et derrière lui.
Dieu seul a fait, pour nous les Croyants, qu’il est sorti vainqueur.
Vous et nous, avons fait notre part. Nous faisons notre part.
C’est une joie intense, une énorme fierté d’avoir fait le bon choix. Le choix légitime.
On s’est moqué de nous. Ils ont détruit des vies. Ils nous ont punis par vengeance, nous ont sortis des listes d’élus.
Ils nous ont rejoint massivement.
Dans ce débat historique, dès le soir de la fin des consultations présidentielles du Palais de la Nation, quand un journaliste de renom, un journaliste éclairé, seul, m’a choisi seul, pour débattre, pronostiquer, éclairer les Congolais, nous avons été le seul à être choisi, à annoncer ce qui allait se produire, dès le lendemain.
Pensez-vous que le hasard existe ?
Nous avons souvent été seul à voir juste.
Comment ne pas remercier notre Dieu, ce Seigneur, ce Maître des Temps et des Circonstances, qui a toujours guidé nos faits et gestes et que je remercie matin et soir.
Jamais je n’oublierai ce spectacle d’un ancien Vice-président de la République, un Grand Intellectuel, un Penseur, un Homme de Dieu, qui me trouve dans une salle de petit déjeuner dans le plus grand hôtel de la place, abandonne sa table, vient vers moi, tout humble, comme pour se confesser, et me pose cette question : « Professeur Kin-kiey. Dites-moi, comment avez-vous fait pour voir que le prochain président du pays serait Félix Tshisekedi ?»

Mes chers frères et mes chers Camarades, vous imaginez bien, quelle considération cet homme me voue.
Je dis : on ne change pas une équipe qui gagne si on veut reproduire ses succès. L’entraîneur français de la Coupe du monde Didier Deschamps a vu son mandat reconduit d’office jusqu’à l’an 2026.
Il est vrai : nous, on a un discours qui porte.
La crédibilité de notre discours est imparable.
Demain, on n’aura aucune honte. On va regarder les nôtres en face. Les yeux dans les yeux, pour leur dire : « Hier, je vous ai appelé à faire ce choix! N’ai-je pas eu raison ? Alors, il faut toujours écouter plus que jamais ma parole ; je vous demande de continuer à me faire confiance ; je vous demande de faire ce choix».
Le Candidat du CACH, le président Félix Tshisekedi a été élu parce qu’il incarne ceux à qui il s’adresse ; parce que les gens se reconnaissent en lui ; les gens le suivent.
Vous ne serez jamais écouté, vous ne serez jamais suivi si les gens ne se reconnaissent pas en vous ; si vous n’avez pas un fief. Distribuer des gobelets de plastic, recruter et payer les gens, cela n’entraîne pas ; cela ne fait élire personne face à un discours robuste.

Chers frères, chers Camarades,
Nous avons fait notre part. Nous continuons à faire notre part. Le reste n’est pas nous ! Le reste n’est pas vous.
Dieu seul est au contrôle.
Il nous faut plus que jamais nous engager.
Dans un parti politique, on a besoin de tout le monde ; je dis bien : de tout le monde.
Mais un parti politique est fait pour conquérir le pouvoir, démocratiquement, électoralement, légitimement ; exercer le pouvoir conquis et, au terme du mandat, conserver le pouvoir démocratiquement, électoralement, légitimement.
On a conquis ce pouvoir ; on l’a exercé ; il nous faut aujourd’hui travailler à le conserver démocratiquement.
Cela commence par l’enrôlement. Et comme je l’ai dit lors de ma tournée dans le Kwilu, dans le Bandundu, plus nous sommes nombreux à y aller, plus nous avons plus de chance de peser par nos élus et de transformer notre vie, la vie des nôtres, la vie des gens, par nos décisions.
Nous sommes, comme parti politique, à cette étape. Enrôlons-nous nombreux, très nombreux ; manifestons aujourd’hui et maintenant nos ambitions dans nos fiefs sociologiques naturels.
On ne gagne pas la veille. Une victoire ne se prépare pas la veille. Certes, il n’est jamais trop tard pour bien faire...
Comme ce président français l’a dit : chaque matin au réveil, quand vous êtes debout devant votre miroir, dites-vous : « je serai élu ; je serai député ; je serai ministre ; je serai président d’assemblée ; je serai gouverneur pour transformer la vie des gens ; pour transformer la vie des siens».

Mes très chers amis,
au cours de cette année cruciale pour le PA comme parti politique, j’attends de vous chaque jour cet engagement massif, cet engagement de qualité ; ce travail de tous les instants. Ne dites pas, ne dites jamais - et c’est pour paraphraser ce président américain, John Kennedy : «qu’est-ce que le PA peut faire pour moi? Dites plutôt: «qu’est-ce que je peux faire, qu’est-ce que j’ai fait pour le PA qui m’a tout donné».
Encore une fois, bonne et heureuse année. Pleine de vie, pleine de santé, pleine de prospérité.
Soyons tous bénis.

Prof. Tryphon Kin-kiey Mulumba
Président National Historique,
Autorité Morale.


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