- dim, 17/02/2019 - 02:23
KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
De la reconnaissance à la légitimation internationale. C’est parti très vite...
Alors que Lamuka mobilisait ses réseaux dans les chancelleries et les médias faisant hésiter nombre de Chefs d’Etat à se rendre à Kinshasa pour l’investiture même si les messages de félicitations ne cessaient d’accumuler, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, sur le mode du lendemain de la Présidentielle en France, réservait aux voisins sa première sortie à l’extérieur. D’abord Luanda, en Angola, le puissant voisin, à une heure de vol. Naïrobi au Kenya ensuite à 3 heures de vol, la Capitale où la Coalition CACH, Cap pour le Changement est née. Brazzaville ensuite, l’autre Congo - le pays avec lequel les relations ont, depuis Mobutu, souvent été fort frileuses -, à un coup de pagaie du fleuve...
Puis, pour couronner le tout, agenda fort chargé pour un début de mandat certes, Addis Abeba, au sommet de l’Union Africaine qui marquait aussi l’autre passation des flambeaux entre le Rwandais Paul Kagame et l’Egyptien Abdel Fattah al-Sissi.
Occasion pour Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo de marquer son territoire, en multipliant les contacts, au titre de Président incontesté de RDC, avec tout ce qui pèse sur le Continent. Puisqu’il n’y a pas de politique sans une once de chance, voici que dès le premier essai, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo marque plusieurs buts. Celui qui lui permet de ramener à son pays le trophée de deuxième Vice-président de l’Organisation panafricaine n’est pas des moindres. Dans deux ans, c’est lui qui recevra ses pairs à... Kinshasa. Bon vent!
ALUNGA MBUWA.