- lun, 23/10/2017 - 13:07
Attendue à Kinshasa, Nikki Haley pourrait se rendre également à Goma. L’ambassadrice de Donald Trump qui sera reçue par le Chef de l’Etat Joseph Kabila, séjourne en Afrique jusqu’au 28 octobre. Outre le Congo, elle se rendra en Ethiopie et au Soudan du Sud où elle rencontrera aussi des réfugiés, des membres de la société civile et des casques bleus. Dans le cadre de la politique «America First», cette visite pourrait conduire à des mesures de réduction de l’aide américaine au Continent. A plusieurs reprises, cette Républicaine avait critiqué l’importance de cette aide aux forces onusiennes.
Nikki Haley est sur le Continent, écrit-elle dans un éditorial à CNN, sur instruction du président Donald Trump de voir «de ses propres yeux ce qui pourrait être fait pour résoudre les problèmes de violences, la crise des réfugiés et mettre un terme aux famines qui sévissent sur le continent».
Dans cet éditorial, on lit notamment s’agissant du Congo: «La République démocratique du Congo est dans la tourmente depuis les années 1990. La RDC n’a jamais assisté à un transfert démocratique et pacifique du pouvoir. Au lieu de cela, ce pays riche en minerais au cœur de l’Afrique a été miné par des dizaines de groupes armés en lice pour le pouvoir et le contrôle, le viol étant utilisé comme arme de guerre et les enfants recrutés comme soldats». (…) «Les déplacements ont augmenté au cours de l’année dernière et le pays compte maintenant près de 4 millions de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays - la plus importante de toute l’Afrique. Les États-Unis ont de nombreux intérêts dans ces pays africains déchirés par la guerre. Nos intérêts sont certes humanitaires, mais ils sont aussi économiques et stratégiques. Partout dans le monde, nous avons vu que des situations désespérées peuvent mener à des résultats dangereux. Pour cette raison, le président Donald Trump m’a récemment demandé de voyager dans la région pour avoir une idée de ce qui peut être fait».