- lun, 25/02/2019 - 14:46
KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
La matinée politique du FCC organisée dimanche 24 février au parc de la N’sele à Kingakati, ferme de l’Autorité morale du Front Commun pour le Congo, était un message politique adressé aux troupes de l’ex-majorité présidentielle. Ayant foi à l’accord qu’il a passé avec le Président Félix Tashisekedi, dont les termes sont peu connus et objet de tous les débats sur les réseaux sociaux et dans des salons climatisés, Joseph Kabila a voulu reconnaître ses hommes et plomber leur moral alors que certains ne s’empêchaient pas de lorgner ailleurs.
RASSURER LES HOMMES.
Il s’agissait de les rassurer sur le thème: «Nous avons toujours le pouvoir. Nous sommes toujours au pouvoir. le Premier ministre sortira de nos rangs et nous aurons le plus grand nombre de ministres». Loin des caméras, Kabila a demandé à ses députés de défendre le Congo et de promouvoir les intérêts de la population, a rapporté le coordonnateur du FCC, Néhémie Mwilanya. En insistant sur l’importance, au gouvernement, de préserver le nouveau Code minier qui ne plaît pas aux géants du secteur qui auraient ainsi pris l’option d’appuyer l’opposition Lamuka à la Présidentielle.
«Cette réunion était l’occasion pour le président Joseph Kabila de transmettre sa lecture de la situation politique et de transmettre les orientations par rapport à la conduite à tenir. Il appelle les députés à avoir pour rationalité dans leurs démarches, le Congo, à défendre le Congo, promouvoir les intérêts de la population, être dans tout ce qui concerne le renouvellement de la RDC», a poursuivi Mwilanya.
Sur la nomination du Premier ministre, «il n’y a pas de dessin à faire. Le président sait ce qu’il doit faire», a estimé Mwilanya estimant que le débat sur l’existence d’une majorité parlementaire n’existe pas. «Lorsque nous avons créé le FCC, nous avions demandé à ceux qui croient aux valeurs contenues dans la charte du FCC de venir à adhérer. Nous l’avons fait publiquement. Ils sont venus nombreux. Quand nous sommes allés aux élections, les candidatures étaient alignées sous le label FCC. Quoi de plus normal qu’au retour, les chefs de regroupements qui étaient envoyés viennent faire rapport», a-t-il aussi revendiquant 342 élus.
ALUNGA MBUWA.