- ven, 08/11/2019 - 00:49
KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1470|VENDREDI 8 NOVEMBRE 2019.
D’ex-camarades du sénateur Modeste Bahati Lukwebo restés fidèles au FCC ont déposé plainte devant la justice contre leur ex-mentor pour escroquerie, abus de confiance, usurpation des pouvoirs, et demandent au Sénat la levée de l’immunité de l’ex-ministre d’Etat (Travail et Prévoyance sociale, Economie puis Plan).
L’affaire Bahati prend un tour dramatique.
Elle est née après que l’ancien ministre a postulé au poste de président du Sénat contre le candidat officiel de sa plate-forme Alexis Thambwe Mwamba, a été exclu du FCC, interdit de siéger au Gouvernement, le FCC lui ayant préféré des membres de «l’aile dissidente» dont Mme Néné Ilunga Nkulu au poste de ministre d’État de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale et l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire Steve Mbikayi Mabuluki passé aux Affaires humanitaires et Solidarité nationale.
Bahati continue de se considérer comme autorité morale du parti qu’il a créé - AFDC, Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés et du regroupement AFDC-Alliés. Le 3 novembre à l’occasion du 9ème anniversaire de la création de l’AFDC, il a rappelé qu’il est seul avec ses compagnons lui restés fidèles, à représenter légalement son parti et son regroupement politique. «La vérité est connue même des plus petits que nous. Ils savent que l’AFDC et Alliés c’est l’affaire de Bahati Lukwebo et ses compagnons, et ses compagnes. Ce n’est pas l’affaire des usurpateurs qui se baladent jour et nuit, qui se targuent d’être de nouveaux représentants de ce regroupement. Cela est connu de tout le monde».
«Nous sommes dans un État que nous voulons de droit. Tôt ou tard, la raison sera de notre côté», a-t-il poursuivi.
ALUNGA MBUWA.