- lun, 22/02/2021 - 19:17
KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1519|LUNDI 22 FEVRIER 2021.
Onze personnes au moins ont été tuées dimanche 14 février 2021, jour de la fête de la Saint-Valentin, selon Ghislain Robert Lubaba Buluma, maire de la ville de Lubumbashi, dans l’attaque de deux sites militaires de la ville minière, deuxième ville du pays, par des miliciens armés solidement armés et qui ne seraient pas des «Bakata Katanga», selon des sources officielles. Il s’agit plutôt de jeunes musclés, bien armés contrairement aux villageois Bakata-Katanga qui attaquent souvent la ville avec des armes rudimentaires, a-t-on appris des diverses sources.
Moins d’une semaine plus tard, vendredi 19 février, la troisième ville du pays, Kisangani, en province de la Tshopo, était attaquée à son tour par des miliciens Maï-Maï en plein centre-ville. Quasiment même mode opératoire.
Mais quelles forces agressent ainsi le pays face à un effort de normalisation politique entrepris par le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo? Si deux sites militaires - le camp militaire de Kimbembe et celui de Kibati - ont été la cible des attaques à Lubumbashi, à Kisangani, ville martyre, troisième ville du pays, les combats se sont déroulés derrière le bâtiment du gouvernorat de la Tshopo, précisément dans la commune de Makiso provoquant l’évacuation et la sécurisation du Gouverneur Louis Marie Walle Lufungula et de son adjoint.
Selon des officiels, le Gouverneur a réuni un conseil de sécurité et publié le bilan de cette attaque qui s’élève à 3 morts dont 2 militaires FARDC et 1 assaillant, 3 blessés (2 côté armée et 17 miliciens capturés avec leurs dépendants (9 femmes et 10 enfants ). Parmi les assaillants figure Guy Lumumba, dernier fils du Premier ministre Patrice Emery Lumumba que nul ne sait s’il appartient à un groupe Mai-Mai. Ces différentes attaques, en pleine journée, des villes devraient interpeller les services de sécurité en prenant des mesures d’anticipation.
ALUNGA MBUWA.