- ven, 04/04/2014 - 04:53
Administrateur délégué général révoqué de la Sonas, Herman Mbonyo fait face à des difficultés de trésorerie et ne semble pas pouvoir rembourser USD 700.000 de prêt contracté chez Afriland First Bank. Qui, pour récupérer son dû, a mis en vente publique l’immeuble reçu en hypothèque.
Révoqué depuis de longues années déjà - après voir en sus séjourné dans un centre carcéral - l’ancien a-dg bling-bling issu de la diaspora ne conteste pas le prêt mais la hauteur de la somme qui lui est réclamée.
Il reconnaît devoir à sa créancière 340.000 dollars et non 700.000 dollars comme l’affirme la banque.
L’affaire est devant le Tribunal de grande instance de la Gombe mais Mbonyo sollicite l’annulation du jugement en faveur d’Afriland.
Afriland stupéfaite.
Le jugement autorisait la vente de l’immeuble que Mbonyo remis en hypothèque.
En fait, cette banque soutient que sa résolution de solliciter la vente est fondée. Sur le fait que le débiteur s’est retrouvé dans l’incapacité de payer sa dette dans le délai convenu.
Puis la banque a été surprise de constater que les frères et sœurs de Mbonyo commençaient à réclamer la propriété de cet immeuble. Alors que le certificat d’enregistrement que Mbonyo lui a remis renseigne le nom de celui-ci comme propriétaire.
Faux, rétorquent, les avocats de Mbonyo qui font savoir que le certificat d’enregistrement que détient Afriland First Bank est un faux.
Dans la mesure où, il y est indiqué que Mbonyo est né à Lubumbashi. Alors que font-ils, savoir, leur client est né à Kinshasa. Pour ces avocats, cet immeuble que Mbonyo a remis en hypothèque appartient à l’ensemble de la succession. C’est un immeuble, renseignent-ils, qui est enregistré au nom de tous les enfants de la famille biologique à laquelle appartient Mbonyo. C’est donc une copropriété. La question reste à savoir qui d’entre Mbonyo et Afriland a intentionnellement usé de faux? Un autre débat dans cette affaire porte sur la valeur de la maison querellée. L’expert commis pour déterminer la valeur fixe à 100.000 dollars sa valeur mais les avocats de Mbonyo contestent cette expertise, parlant au contraire de 90.000 dollars. Si Afriland obtient la vente de la maison, Mbonyo lui resterait redevable. Faute à l’expert immobilier d’avant le contrat de prêt?
PAJOLA MUMBEMBE.