- jeu, 03/07/2025 - 16:56
Le PCA de la RVA-SA Kin-kiey Mulumba revient sur le débat Go Pass
KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1638 | LUNDI 09 JUIN 2025.
Le Député National revient sur la question orale avec débat sur l’IDEF posée à l’Assemblée nationale.
S'étant réservé pour des raisons évidentes de prendre la parole devant l'hémicycle de l'Assemblée nationale dont il est membre et qui débattait les 28 et 30 mai de la gestion du Go Pass (IDEF, Infrastructure Development Fund), suite à une question orale avec débat adressée au Directeur Général de la Régie des Voies Aériennes-Société Anonyme, RVA-SA, le Président du Conseil d'Administration de la RVA-SA, le Professeur Honorable Député National Tryphon Kin-kiey Mulumba élu de la circonscription de Masimanimba, province du Kwilu, a profité de la réunion statutaire du Conseil d'Administration de la RVA-SA, lors de sa communication pour faire le point sur ce débat.
Cette réunion qui s'est tenue, lundi 2 juin 2025 au siège du Conseil d'Administration de la RVA-SA à Kinshasa Gombe, devant tous les membres du Conseil d'Administration (Administrateurs et Censeurs) au grand complet avait lieu trente-et-un jours après celle qui avait lieu le 25 avril dans cette même salle de l'immeuble Jacaranda, avenue Roi Baudouin.
Avant la fin de ce mois de juin 2025, le Conseil d’Administration, organe d’administration de la RVA-SA, va clôturer l’exercice comptable 2024 par l’adoption des états financiers annuels de synthèse, qui lui seront présentés par la Direction Générale de la société. États financiers définitifs qui devront « regrouper les informations financières et décrire, de façon régulière et sincère, les événements, opérations et situation de l’exercice 2024 pour donner une image fidèle de la situation financière et du résultat de la RVA-SA, conformément à l’art. 8, al. 2, de l’Acte Uniforme relatif au Droit Comptable et de l’Information Financière, AUDCIF », a souligné le Professeur Kin-kiey dans sa communication.
Puis : « Contrairement aux états financiers provisoires présentés fin avril 2025 pour des raisons fiscales, ceux attendus devront revêtir l’opinion du Collège des Commissaires aux comptes de la RVA-SA, à savoir, les Cabinets MGI Strong NKV et la Pradelle Construction Sarl ».
«Un rapport de gestion sera aussi présenté par la Direction Générale, dans lequel sera exposé la situation de la société durant l’exercice 2024, ses perspectives de développement ou son évolution prévisible de continuation de l’activité, l’évolution de la situation de trésorerie et le plan de financement, tel que recommandé à l’art. 72 de l’Acte Uniforme relatif au Droit Comptable et de l’Information Financière. Ainsi, les états financiers annuels certifiés et le rapport de gestion établis seront soumis à l’approbation de l’État Actionnaire Unique, au plus tard fin juin courant, lors de l’Assemblée Générale que je convoquerai à cet effet», a rappelé le Président du Conseil d'Administration de la RVA-SA. Trois autres points figuraient à l'ordre du jour unanimement adopté de cette réunion. Le nouveau Cadre organique de la RVA-SA présenté par une commission ad hoc constituée après la décision du Président du Conseil n° RVA/PCA/TKKM/730/2024 datée du 23 août 2024, l'évaluation des résolutions des Assemblées générales ordinaires et extraordinaires et les décisions du Conseil d’Administration prises en 2024, qui allait « redéfinir la boussole susceptible de guider l’ensemble des actions et orientations de la RVA-SA dans l’objectif d'atteinte, sans faille, des objectifs de la Société d’État», le rapport de la commission d'enquête sur le Centre médical qui aurait dû être inauguré fin décembre 2024 mais qui traîne encore.
Puis, le Président du Conseil d'Administration a abordé la question du Go Pass débattue à l'Assemblée Nationale.
Ci-après.
Distingués Collègues,
Venons-en à la semaine qui s’est écoulée et je dis : ne nous voilons pas la face.
Disons les mots tels qu’ils sont. Quelle rude dernière semaine pour la RVA-SA - notre société - que celle de cette fin du mois de mai 2025 ! Je vais parler ici avec tout mon cœur sans oublier la raison. Quelle honte ! Quelle humiliation !
Quand mercredi 28 mai 2025 et vendredi 30 mai 2025, des Députés, à l’Assemblée Nationale, décrivent nos aéroports, nos aérodromes, ceux gérés par la RVA-SA, ses puanteurs, ses tapis roulants à bagages (les carrousels à bagages) à l’Aéroport International de N’djili, la honte que nos Aéroports dégagent face à qui débarque sur nos plate-formes alors qu’en face, à Brazzaville-Maya-Maya, dans des pays cent fois plus pauvres que le Congo, notre pays, les mêmes Députés sont stupéfaits par la beauté des infrastructures, la qualité des infrastructures d’accueil quand ils atterrissent !
Dès notre première visite à N’djili, qui avait lieu dès le lendemain de notre nomination à ce Conseil d'Administration, j’avais eu le mot juste : « Porte principale d’entrée et de sortie du Congo, l’Aéroport International de N’djili donnait l’image des années de l’homme de Néandertal ».
J’avais été critiqué par le Directeur Général de l’époque qui ne partageait pas mon constat m’amenant à me poser la question si l’on parlait d’une même infrastructure.
Mes mots sont désormais dans la bouche des Députés Nationaux et repris par les medias et les réseaux sociaux suivis dans le monde entier.
Et si les Députés allaient faire un tour à notre Direction Générale à Ndolo, ils seraient certainement satisfaits en entrant dans le bureau du Directeur Général en y trouvant un impressionnant décor high tech, écran télé géant qui fait impression comme dans le bureau du Directeur Général Adjoint !
Mais que penseraient-ils en allant voir ailleurs dans ces bureaux de la Direction Générale où tout est désolation, tout par terre, le plafond ayant cédé alors que le projet d’un nouveau bâtiment de la Direction Générale préconisé par le Conseil d’Administration ici même traîne à voir le jour ?
Qu’est-ce qui bloque le projet de modernisation, voire de transmutation de nos infrastructures ?
Que penseraient les Députés s’ils allaient visiter le fameux Centre Médical ?
De la puanteur, de la vétusté ! Rien que ça! Alors que l’ancien Centre Médical a été dévasté quand une pluie est tombée sur la ville, projet mal conçu, mal organisé, que penseraient les élus du Peuple s’ils allaient faire un tour vers le projet du nouveau Centre Médical, à l’Aérodrome de Ndolo dont la première pierre a été posée avec fracas, devant des médias, il y a un an par le Directeur Général ? Annoncé pour être inauguré après six mois, soit en décembre 2024, sa fondation aujourd'hui ne serait même pas sortie de terre !
Qu’a-t-on fait des sommes autorisées par le Conseil d’Administration dans cette même salle ?
Le Conseil d’Administration a mis en place dans cette même salle une Commission d’enquête.
Nous en attendons le rapport…
Il semble que les fonds Centre Médical seraient utilisés à la «Maboko Bank» - «en régie» : on va acheter un matin un sac de ciment ; le soir, des barres de fer ; le lendemain un «pousse-pousse» de sable, etc. S’il s’agit d’un compte ouvert dans une banque, il semble que les chèques seraient émis sur diverses autres banques. Est-ce normal ? Après, on entend qu’il y a tellement des défauts de conception, de réalisation.
Des contrats signés par la RVA-SA à Ndolo, Kalemie, N’djili et certainement ailleurs, exécutés selon les clauses convenues, mais les travaux n'ont jamais été réceptionnés depuis plusieurs années. Quoi en dire ?
J’ai présidé dans cette même salle du Conseil, deux réunions avec la firme Forrest Group International qui avait gagné ces marchés, et qui réclame la réception des travaux à Ndolo et Kalemie, montrant les contrats signés, les clauses clairement mauvaises offertes par la RVA-SA elle-même, à savoir 5 cm d’épaisseur à Ndolo, piste érigée pour un certain type d’aéronefs à Kalemie mais où atterrissent désormais des avions plus lourds, clauses littéralement respectées par la firme exécutante (avec approbation des Directeurs de la RVA-SA) ; pv signés par les parties ici même. Depuis, aucune suite de la Direction Générale.
Existe-t-il une vision managériale à la RVA-SA ou n'y cherche-t-on que des intérêts autres ?
Des centaines de millions de $US non recouvrés et lorsque le Conseil d’Administration, dans cette même salle, constitue à l’unanimité une Commission pour aider au recouvrement de ces fonds au total 137 millions de $US qui aideraient au redressement des comptes de l’Entreprise et donneraient une autre image de la société, éviteraient de recourir à des prêts bancaires à rembourser avec des intérêts pour payer les retraites, le lendemain, un syndicaliste est manipulé, des syndicalistes manipulés, payé/s, va/vont insulter sur des medias, le PCA de la RVA-SA, le jeter en pâture, accusé de s’attribuer des pouvoirs dévolus au Directeur Général, lui prêtant l’intention d’opposer le Directeur Général au Directeur Général Adjoint en brandissant un faux document, quand le Directeur Général et le Directeur Général Adjoint s’entendraient, semble-t-il, comme larrons en foire ! Des propos qui se détournent des décisions réglementaires, légitimes, prises par le Conseil d’Administration, qui cherchent à sauver l’entreprise de l’État.
Hier, les mêmes syndicalistes ont distribué des pancartes, animé des conférences de presse, se sont laissés s’offrir des bus de la RVA-SA pour se promener à travers la ville, accusant le PCA de fraude électorale, de détournement de fonds de la RVA-SA, comme si le PCA de la RVA-SA disposait d’un compte bancaire RVA-SA, avait une signature sur un compte bancaire de la RVA-SA, comme si le PCA de la RVA-SA avait, depuis deux ans qu'il est à la tête de ce Conseil, effectué une mission RVA-SA à l’étranger, là où des contrats sont négociés et signés. Ces hommes ont-ils reçu une sanction disciplinaire ou, au minimum, une demande d’explication? Sinon, n’y voit-on pas là de la sorcellerie ?
Qu’en est-il des réunions paritaires qui auraient aidé le partage des informations de la Société ? Au fait pourquoi le Conseil Supérieur du Portefeuille traîne-t-il à organiser un séminaire que j’ai demandé il y a plusieurs mois, qui serait l’occasion de renforcement des capacités ? Lorsqu’on parle d’ascenseur sur les aéroports de Kinshasa-N’djili et de la Luano-Lubumbashi, pourquoi n’avoir pas précisé qu’il s’agissait d’ascenseurs de tours de contrôle ?
Le point a tellement fait le buzz sur les réseaux sociaux que j’ai dû expliquer par message Whatsapp au Président de l’Assemblée nationale, qui en avait fait un commentaire, qu’il s’agissait en fait d’ascenseurs de Tour de contrôle. Si le texte lu le mercredi 28 mai qui n’indiquait aucune maîtrise de communication l’avait précisé, on en serait pas à des commentaires qui ont ajouté à notre honte et à notre humiliation. Qui a rédigé ces textes qui n’étaient ni précis, ni dans le sujet (la question orale avec débat posée par le député et qui portait sur la gestion de l’IDEF Go Pass), qui a longuement présenté «l’état des lieux de la RVA-SA», lus le 28 et le 30 mai à l’Assemblée Nationale ?
Puisque la question du député portait sur la gestion de l’IGEF Go Pass, qu’est-ce «les missions de la RVA-SA, «le COVID-19», «les salaires du personnel qui recouraient au crédit bancaire», «les décisions de suspension de recrutement du personnel», «le vieillissement et le départ à la retraite», « l’engagement d’un personnel avec un contrat à durée déterminée», «le non versement des charges sociales (INPP, CNSS), de l’IPR», «la réduction de trois mois d’arriérés de salaires pour les entités de Kinshasa», «l’activation du mécanisme de péréquation afin de payer toutes les 53 entités du pays», «le Comité de gestion a réalisé» - au fait existe-t-il un «Comité de gestion» à la RVA-SA, etc., etc., qu’est-ce que tout cela avait à voir avec la question posée quand, dans ce cas comme dans d'autres, il s’agit aussi de gérer le temps? Au moins cinq pages sur onze étaient consacrées aux réalisations d’un «Comité de gestion» de la RVA-SA, Comité de gestion» que l’on cherche dans quel texte cela est constitué !
A-t-on entendu que l’IDEF Go Pass fonctionnait sans cadre légal par la phrase ci-après, je cite : « Au regard de la mesure du danger imminent qui guettait le secteur de l’aviation, l’ÉCOFIN (Commission Économico-Financière de l’Assemblée Nationale, oui, vous avez bien entendu, de l’Assemblée Nationale) autorisa la RVA-SA à mettre en place cette redevance, bien entendu, en attendant la régularisation ultérieure par une loi y afférente. C’est ainsi que les Décisions supra n°RVA/DG/009 et 010/2009 du 19 mars 2009 instituèrent l’IDEF » ?
Quel pouvoir une commission de l’Assemblée Nationale dispose en cette matière ? Qu’en est-il des arrêtés ministériels sur l’IDEF dont certains n’existent qu’entre la Direction Générale de la RVA-SA et des ministers sectoriels sans que le Conseil d’Administration soit informé ? Depuis deux-trois semaines, j’ai adressé un courrier au Directeur Général sur cet arrêté, sur des échanges de courriers entre le Directeur Général et des ministres sectoriels sans copie réservée au Conseil d’Administration, depuis aucune réponse ! Que des questions m’ont été posées par nombre de personnes.
Chers Collègues,
Laissez-moi placer un mot ici.
Il y’a eu des gens qui m’ont demandé si j’avais vu/si j’avais lu ces textes. Ma réponse a été courte mais claire : « C’est la personne malade ou inquiète pour sa santé qui recourt à un médecin ».
Ce n’est jamais le contraire...
Il est vrai qu’un médecin qui marche dans la rue et qui voit une personne qu’il connaît se déplaçant en titubant, devrait pouvoir lui poser amicalement la question «si tout va bien» et certainement lui prodiguer des conseils, l’orienter vers un spécialiste.
Pense-t-on que des Collègues du Conseil d’Administration n’ont rien fait en l’espèce ou n’y ont pas pensé ? J’ai vu, lors des plénières ou de l’une des plénières, peut-être, le Collègue Jean-André Mukenge Kalulambi, assis non loin du siège où était assis du Directeur Général. C’est signe d’empathie même si certains n’ont rien compris s’agissant d’un Administrateur. En ce qui me concerne, comme Président du Conseil d’Administration de la RVA-SA, à la minute même où j’ai été au contact des rumeurs répandues sur cette « Question orale avec débat », dont je ne connais ni l’auteur - le Député Claude Misare Mugomberwa -, ni sa circonscription électorale, et que je n’ai jamais rencontré nulle part, j’ai appelé aussitôt le Directeur Général et il m’a répondu qu’il n’avait encore rien réceptionné de l’Assemblée Nationale mais qu’il avait vu ça, lui aussi, sur les Réseaux Sociaux. Le lendemain, je l’ai à nouveau appelé, plusieurs fois, sans réponse. Et le surlendemain de ces appels restés sans réponse, j’ai reçu un audio sur mon téléphone, que j’ai encore maintenant, et que je peux vous faire entendre.
Le Directeur Général me faisait part d’un malaise qu’il avait eu la veille ; qu’il avait été interné au HJ Hospitals ; que des médecins lui avaient interdit de toucher au téléphone; mais qu’il avait quitté le pays dès le lendemain pour une mission à l’étranger.
Depuis, aucun autre contact sauf un court message sur son retour au pays. Tout s’est arrêté là...
Nous devons le savoir.
Les deux textes lus le 28 et le 30 mai 2025 devant les plénières de la Représentation Nationale, ont sans nul donné lieu au préalable à un moment de mise en commun des compétences que la RVA-SA ne manque pas.
Je ne doute pas qu’il y a eu un Comité de rédaction de ce texte.
Puisque les compétences techniques ne manquent pas à la RVA-SA, qu’est-ce qu’il s’est passé au juste ? -La question : qu’est-ce que la Commission d’enquête en constitution à l’Assemblée Nationale ne s’attend pas à découvrir quand elle va plonger dans la gestion des projets et des comptes bancaires de la RVA-SA ?
Pourquoi tant de fourberie dans notre pays ? Pourquoi tant de fourberie dans la gestion des dossiers publics ?
Chers Collègues, ici même j’avais alerté le Directeur Général sur les Députés qui observaient la gestion des entreprises de l’État, et sur l’ambiance des plénières.
J’ai été ministre des Relations avec le Parlement pendant deux ans ; mieux encore, j’ai été Député National de plusieurs législatures et je suis Député National.
Je sais comment les plénières de l’Assemblée Nationale fonctionnent. Tel ou tel peut promettre ; ce qui compte c’est l’ambiance de la salle. Certes, il faut avouer que si les préoccupations du Député initiateur de cette Question orale avec débat adressée au Directeur Général de la Régie des Voies Aériennes-Société Anonyme, n’ont trouvé quasiment aucune réponse dans le texte lu le 28 mai 2025, ces réponses sont pour l’essentiel contenues dans le deuxième texte lu le 30 mai.
Malheureusement, et comme toujours, la plénière s’était déjà faite une idée précise de cet échange, l’option avait été prise, la réplique du Député rédigée, et ne pouvait aucunement changer à la suite d’une part de la clameur populaire de la salle et dans le pays et, de l’autre, à la suite d’incidents de protocole ayant entouré l’invitation de l’Assemblée Nationale et repoussé à deux semaines l’audition. Ainsi, on sait désormais, avec ce nouveau texte lu le 30 mai que le Go Pass/IDEF destiné à « la réhabilitation des infrastructures aéroportuaires » au Congo, au
« développement des infrastructures » ailleurs, existe dans nombre de pays, une redevance insérée ici dans le titre de voyage du passager, mais bizarrement, fait face dans notre pays à une «résistance manifestée par les compagnies aériennes» - texte lu le 30 mai -, sans savoir pourquoi ce traitement de «deux poids deux mesures» réservé au Congo, un détail qui aurait éclairé l’opinion.
Cette redevance qui a fait encaisser à la RVA-SA, depuis son existence, «des flux» de 362.910.958,97 $US, et qui aurait dû élever des projets structurels iconiques, est donc loin d’être illégale puisque le dernier texte lu le 30 mai 2025, cite deux arrêtés ministériels, n°409/CAB/MIN/TVC/058/2009 (sans en donner la date) et n°296/MINPF/BIP/JML/2009 daté celui-ci bizarrement du 16 mars 2002. Qu’en est-il d’un arrêté récent pris par le Vice-Premier ministre en charge des Transports, Voies de Communication et Désenclavement qui a permis, sans en informer le Conseil d’Administration, de défalquer plus de 2 millions de $US du compte IDEF ?
De même, le texte lu le 30 mai précise : «Le décaissement des fonds (IDEF Go Pass) est soumis à l’autorisation préalable de l’IGF sauf que la patrouille financière de l’IGF existe depuis peu. Qu’en est-il des opérations précédentes?
Chers Collègues, le deuxième texte corrige les erreurs du premier texte en rencontrant les préoccupations «légitimes de la population et de la représentation nationale», explique que les projets financés par l’IDEF-Go Pass vont des installations côté piste souvent invisibles à l’oeil du passager mais essentielles pour l’exploitation de l’aviation civile, à l’instar des pistes, tarmac, balisage lumineux, équipements de communication aéronautique, d’aides à la navigation aérienne et de surveillance de l’espace aérien, tour de contrôle, caserne anti-incendie, etc., mais aussi côté ville; cas de l’aérogare passagers, parking automobile.
Si l’IDEF-Go Pass finance les « infrastructures aéroportuaires côté piste, fortement dégradées mettant en péril la sécurité et la sûreté de la navigation aérienne », que le deuxième texte lu le 30 mai cite des projets, une vingtaine, le texte oublie d’en donner les coûts, ce qui aurait permis d’éclairer la lanterne des élus, des Congolais et des partenaires financiers de la RVA-SA. Fort dommage !
Ainsi, par exemple, lorsque le texte déclare que les cinq COBUS a coûté plus de 400.000 euros par véhicule, soit plus de 1 million d'euros, cela envoie à la suspicion de surfacturation de ces véhicules dont le contrat fut signé par l’ancien Directeur Général auprès d’une entreprise allemande, si aucune précision technique n’est donnée.
Il a été entendu que « la digitalisation du Go Pass est l’une des actions prioritaires du nouveau Comité de gestion de la RVA», ce qui correspond à la demande légitime des voyageurs et des élus du Peuple, sauf qu’on aimerait savoir c’est quoi exactement «le Comité de gestion» à la RVA-SA, et cela a été créé par quel texte, et si cela ne compromet pas toute compréhension dans un débat aussi historique, suivi par le pays et à l’international, qui montre les capacités des Dirigeants.
Chers Collègues, c’est vrai. c’en est assez ! La coupe est hyper pleine. Mais il faut la boire. L’heure a sonné de prendre des mesures pour faire face à une situation qui est devenue intolérable. Mais avant de terminer ma communication, laissez-moi remercier la sincérité, le courage, la combativité, la pertinence d’un homme: l’Administrateur Charles Ngandu Ndumbi pour la réplique qu’il a offerte à ce Chef syndicaliste indigne, payé pour insulter le Conseil d’Administration que nous sommes et son Président que je suis mais c’était malheureusement la énième fois qu’il le faisait aussi impunément.
Quand on est dans un pays, dans un contexte où rien ne se publie, rien ne se diffuse sans que cela n’ait été préalablement payé parfois fortement, faut-il vraiment trop s’en faire ? Il est vrai qu’arrive un moment... Mais Dieu seul sait.
Je nous rappelle qu’il ne nous faut jamais oublier ce qui a amené chacun de nous ici : le Pays Congo d’abord, la Nation Congolaise d’abord, l'Intérêt Général d’abord.
Que nul ne tente de nous diviser - et pour rien - et en aucun cas ; que nul ne tente de monter - et pour rien et en aucun cas - celui-ci de ce Conseil d’Administration contre celui-là de ce Conseil d’Administration. Chacun de nous peut avoir des convictions légitimes mais ce ne devrait pas pour tenter d’humilier l’image de ce Conseil.
Chers Collègues, nous sommes ensemble, plus que jamais.
Merci encore à vous.
Kinshasa, 02 juin 2025
Tryphon Kin-kiey Mulumba, Président du Conseil d’Administration de la Régie des Voies Aériennes, Société Anonyme, RVA-SA.