- ven, 12/10/2012 - 07:17
Ah... ces R-dCongolais, ils se battraient pour aller voir Hollande! Depuis qu’il a annoncé qu’il se verrait bien en train d’en recevoir quelques-uns, les demandes d’audience affluent auprès de la maison de France. Et l’homme qui est sûr d’être reçu - après que l’un de ses proches depuis radié de l’Udps ait négocié à l’Elysée - à savoir Etienne Tshisekedi, celui-ci dit avoir besoin d’un protocole pour se rendre à l’audience. «Le Président élu» veut être accompagné par «Peuple qui l’a élu» au point de faire pitié. Que donc pourrait faire le Français? L’installer sur le trône? Décréter l’embargo contre la R-dC?
LE SOFT INTERNATIONAL N° 1194 DATE DU MERCREDI 11 OCTOBRE 2012
Il n’empêche! Etienne Tshisekedi y croit dur comme fer. Et pour cela, après avoir «annulé» sa «ville morte» suite à une mésaventure avec les «autres forces de l’opposition», l’Udps a maintenu le programme «d’occupation des rues, avenues et boulevards» ainsi que celui d’accompagnement de son président à la rencontre de François Hollande samedi 13 octobre, là où Hollande élira domicile à Fleuve Congo Hôtel où il a pris non une suite présidentielle mais une suite simple - pour quelques heures - ou à la résidence de France, le long du fleuve. Selon le document signé par le secrétaire a.i. de l’Udps Bruno Mavungu Puati - le précédent a été radié - l’UDPS dénonce la tentative de l’assassinat de son président lundi par des militaires.
Il est vrai que les services de sécurité ont juré de maintenir l’ordre. Comme lors de grands sommets qui se tiennent partout au monde, tels les G7...
C’est-à-dire des quartiers inviolables seront décrétés...
A Kampala, le Rwanda a fait état de «progrès réguliers» à l’issue d’un nouveau sommet régional destiné à mettre fin aux combats dans les Kivu sans mentionner de percée sur la question clé de l’éventuel déploiement d’une force internationale.
«Le Sommet (tenu à Kampala) a conclu en soulignant les progrès réguliers accomplis, la coopération entre Etats membres et l’engagement renouvelé à rechercher une paix durable fondée sur des solutions apportées par la région des Grands Lacs elle-même aux problèmes qui la concernent», a indiqué la présidence rwandaise, dans un communiqué posté tard lundi soir sur son site internet.
Aucun communiqué officiel commun n’avait encore été publié mardi matin.
Dans son propre communiqué, le Rwanda évoque à peine la question clé du déploiement d’une force internationale neutre, un projet énoncé en juillet dernier par la CIRGL dans le but d’éradiquer les milices qui multiplient les exactions dans l’est de la R-dC.
«Le président (ougandais Yoweri) Museveni, hôte de ce sommet, a été chargé de poursuivre le dialogue avec les belligérants et d’assurer un soutien de tous les Etats membres à la mise en place d’une force neutre», indique le texte. Le sommet de lundi était le quatrième organisé en moins de trois mois pour faire cesser les troubles dans les Kivu et avancer vers la mise en place d’une telle force.
Le déploiement de cette force avait été formulé pour sortir de la crise opposant la R-dC au Rwanda.
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a prévenu que «la clarté du concept et les modalités opérationnelles d’une force (telle qu’envisagée par les pays des Grands Lacs), de même que sa coordination avec la Monusco, seront (des points) importants», lors de l’examen du projet par les Nations Unies, dans un message écrit adressé au sommet de Kampala.