- mer, 27/11/2013 - 10:01
«Il a fait son temps. Il a échoué! Le rôle de Tshisekedi appartient désormais à l’histoire. Il est temps qu’il passe la main. A nous de reprendre la main. Ne le mêlez pas à la démarche du Parti», déclare sur des médias congolais l’homme qui a construit à l’étranger «la réputation» d’Etienne Tshisekedi.
C’est François Tshipamba Mpuila, le représentant Europe qui en a fait trembler plus d’un - jusqu’à l’ancien ministre des Affaires étrangères belge Louis Michel - allant jusqu’à user de voies de fait au point d’être reconnu coupable par un tribunal belge. C’est lui qui, depuis l’Europe, d’ordre de Tshisekedi, dirige le plus stratégique BEE, Bureau d’Etudes et d’Expertise de l’Udps. Ses étude sont bues jusqu’à la lie par les Instances du Parti même si officiellement, on n’avoue rien. Le Soft International continue la publication des Dossiers secrets de l’Udps (Le Soft International n°1259, 1ère éd. datée lundi 25 nov. 2013).
Un vrai vent de révolte à l’Udps. «Le parti est géré en ce moment d’une manière empirique. A l’UDPS tout le monde chante et danse au rythme de la recherche de l’impérium chèrement défendu par le Président du parti (...), impérium qui devient un rêve auquel personne ne croit encore».
MOT DU CEREVIP AUX ELUS DE L’UDPS.
Depuis l’annonce des résultats des élections de novembre 2011 par la CENI de Daniel Ngoy Mulunda, l’évolution politique au sein de l’IJDPS paraît stationnaire suite aux positions tranchées du Président du parti. Le parti est géré en ce moment d’une manière empirique. A l’UDPS tout le monde chante et danse au rythme de la recherche de l’impérium chèrement défendu par le Président du parti. Malgré certaines promesses fermes du Président du Parti aux différentes délégations des cadres du Parti et autres personnalités politiques tant nationales qu’internationales, l’impérium devient un rêve auquel personne ne croit encore. Les autorités des organes statutaires assistent impuissantes à la décote de l’UDPS sur le plan politique national et international. Le dysfonctionnement et l’inefficacité de l’équipe de la Présidence du parti actuelle, occasionnés par des remaniements inopportuns, intempestifs; constituées sans consultations des notables de nos quatre interfédérales; l’absence d’unité et de cohésion réelle due à l’existence des sensibilités politiques au sein du parti, la résurgence d’une culture de la violence et de l’intolérance; le manque de communication entre le sommet du parti et la base tant de l’intérieur du pays que de l’extérieur; le manque du professionnalisme et de l’expérience du personnel politique; les violations systématiques des textes du parti; l’ingérence des membres des organes nationaux sur la gestion des organes de la base; l’instauration de la culture de la pensée unique combattue sous Mobutu… sont autant des maux qui rongent le bon fonctionnement du parti et l’empêchent d’atteindre son tout premier objectif à savoir; la conquête, l’exercice et la conservation du pouvoir.
Sur le plan national, l’UDPS refuse la main tendue d’autres vrais partis politiques de l’opposition et marche seule. Les opinions du Président du parti ont force des lois et sont au dessus même des statuts et à celles d’autres membres du parti. A l’UDPS, on minimise tous les enjeux politiques autour de la marche du pays et on préfère les subir. Il y a absence réelle de stratégies politiques et d’une diplomatie agissante à la dimension du parti. Comme toujours, l’UDPS fonctionne sans moyens financiers et n’a pas un siège national propre malgré son âge de 32 ans.
Sur le plan international, l’intransigeance du Président le prive de ses meilleurs amis politiques tels l’ANC de la RSA. A l’heure qu’il est, 70 partis politiques de l’International socialiste les plus importants du monde exigent du Président du parti une décision écrite et claire au sujet du dossier de nos députés évoluant au parlement au plus tard le 30 août 2013 dernier. Ceux-ci, selon les informations émanant du BEE du Dr Mpuila, sont prêts à exclure l’UDPS de cette imposante organisation si le Président du Parti n’agit pas vite.
Tout ceci nous fait dire que l’avenir de l’UDPS et de ses membres devient incertain et qu’il faille prendre garde.
Raison pour laquelle, les différentes structures informelles formées par certains cadres éveillés et soucieux de l’intérêt majeur du parti s’y emploient pour sauver ce qui reste à sauver. Parmi ces structures, il y a avant tout le Cercle des réflexions sur la vie du parti, en sigle «CEREVIP» qui, depuis sa création en août 2008, n’a collaboré qu’avec le Président du parti et le Secrétaire Général de l’époque et l’actuel M. Bruno Mavungu auprès de qui il a déposé plusieurs études en faveur du parti; mais non exploitées. Après la signature de l’accord cadre d’Addis-Abeba par le Président Kabila le 24 février 2013 sans oublier les enjeux liés à la reconstitution du nouveau bureau de la CENI, le CEREVIP en sa qualité de bureau d’études politiques avait déposé le 22 mars 2013 une évaluation synthèse de la marche de l’UDPS durant les 31 ans au seul Président du parti pour attirer son attention sur les mêmes erreurs qui nous coûtent cher, mais en vain,
Le 23 mai 2013, le CEREVIP a mis à la disposition des organes du parti son message à travers lequel il invite tous les membres du parti à s’assumer. Bien que deux de ses membres signataires MM. Nakweti et Kayembe aient été suspendus au niveau de l’Ecole du parti où ils sont membres, ce message continue à contribuer à l’éveil des consciences des cadres de notre parti qui leur emboîtent les pas. C’est le cas du Collectif, de l’interfédérale de l’Ex-LéopoldviiIe, du Conclave des fédérations du grand Kivu et sans oublier le Bureau d’Etudes et d’Expertise (BEE) du Dr. François Mpuila de la France et de notre membre co-fondateur Corneille Mulumba.
Le CEREVIF soutient et encourage tous nos élus et les invite à défendre le pays et sa population au sein du Palais du peuple, siège du Parlement. Le CEREVIF entend collaborer aussi avec tons nos élus et attend d’eux un soutien matériel et financier pour bien mener les actions sur le terrain auprès de tous les membres du parti qui partagent notre vision et notre démarche. Pour cela, le CEREVIP s’engage à offrir sa médiation aux élus du parti pour mettre fin aux petites querelles des divergences des vues qui les séparent afin que triomphe l’idéal de l’UDPS.
Nous vous remercions.
POUR LE CERVIP
Guy Florentin Nakweti,
Cons/Rel. Pub.
Grégoire Mukuna Mpoyi, Coordonnateur.