Secteur électrique au Congo, la réglementation mieux cotée
  • lun, 11/04/2022 - 16:34

KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1550|LUNDI 11 AVRIL 2022.

Le Congo est-il désormais mieux coté du point de vue de la réglementation du secteur de l'électricité? Oui, selon l’ARE, l'Autorité de Régulation du secteur de l’Électricité s'appuyant sur l’IRE, l'Indice de réglementation de l’électricité allant de juillet 2020 à fin 2021, publié par la BAD, la Banque Africaine de Développement.

Avec un indice de gouvernance réglementaire, RGI, de 0.733, le pays se situe à l’échelle du «développement réglementaire de niveau substantiel», compris entre 0.600 et 0.799. Il est à un pas du «développement réglementaire de haut niveau». Le RGI mesure le cadre institutionnel et juridique dans lequel opèrent les régulateurs.

Il comprend huit indicateurs : mandat légal, clarté des rôles et des objectifs, indépendance, responsabilité, transparence, participation, prévisibilité, libre accès à l'information.

REGLEMENTER ET FOURNIR.
Quid de l’IRE, l'indice composite qui sert à mesurer le niveau de développement du cadre réglementaire du secteur de l’électricité dans un pays à la lumière de meilleures pratiques et qui est produit par le complexe de l’énergie, du changement climatique et de la croissance verte à la BAD ? En 2021, cette étude a couvert 43 pays.

«La régulation, le contrôle et le suivi des activités du secteur de l’électricité qu’assure l’ARE font marquer des points à la RDC dans le domaine énergétique. Le pays de Félix Tshisekedi est classé parmi les mieux cotés en Afrique», écrit une communication de l'ARE datée du 6 avril 2022.

Selon sa Directeure Générale, la professeure Sandrine Ngalula Mubenga, ce résultat est signe du travail de son agence. Nommée le 17 juillet 2020 à la tête de l'ARE, cette professeure en génie électrique spécialisée en énergie renouvelable, système photovoltaïque de l'université de Toledo, une ville de l'État de Ohio, aux États-Unis, qui parle anglais, français, kikongo, lingala, swahili, tshiluba, etc., ne ménage aucun effort dans le but d’atteindre les objectifs poursuivis par la Loi n°14/011 du 17 juin 2014 relative à la libéralisation du secteur de l’électricité au Congo.

Sauf qu'entre réglementer et fournir, il y a une marge même si tout commence par les mots, la théorie. Reste à savoir quand, dans le secteur de l'électricité, le pays atteindra du service, la livraison à domicile...
D. DADEI.


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