- jeu, 05/03/2020 - 23:15
KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1483|VENDREDI 6 MARS 2020.
Mike Mukebayi Nkoso continue de croupir dans une pièce du centre pénitentiaire de Makala en dépit de sa réhabilitation par la Haute Cour le 7 février 2020 déclarant la décision de l’Assemblée Provinciale de Kinshasa prise le 6 septembre 2019 autorisant des poursuites judiciaires contre le député de Kinshasa, de nulle et de nul effet et de mettre et par voie de conséquence, mettait fin aux poursuites mais l’ex-journaliste, qui a fait ses premières armes et travaillé des années durant, au Soft, au Soft Grands Lacs devenu Le Soft International, reste en détention. Après la décision de la Haute Cour, une séance de forme dans une autre cour a eu lieu et a confirmé cette libération.
Pourtant, Mike Mukebayi reste en prison. Y’aurait-il toujours et toujours/encore et encore une main noire qui agirait ? Plusieurs voix n’eh peuvent plus de dénoncer une situation qui ne vas pas dans le sens de l’état de droit que prône haut et fort, le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Parmi ces voix, celle du député national Claudel Lubaya. «Notre Constitution garantit à chaque citoyen, dont Mike Mukebayi, l’égalité de traitement, l’engagement de l’État à promouvoir cette égalité, et le droit des individus d’être à l’abri de toute discrimination et tout arbitraire. Or, dans le cas sous examen, il appert, selon la Haute Cour, qui a déjà dit le droit, que le citoyen Mukebayi serait victime des décisions politico-administratives abusives et injustifiées, incompatibles avec l’État de droit. C’est cela qui justifie son maintien en détention jusqu’à ce jour et ce, en violation de l’article 12 de la Constitution qui stipule: «Tous les Congolais sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection des lois».
ALUNGA MBUWA.