- jeu, 16/04/2015 - 03:01
Lorsqu’à Kinshasa et au Congo, dans les milieux de la majorité présidentielle, on rase les murs et on renie son Chef au point où certains en viennent à émettre cette opinion assassine («si un jour, un homme politique sénégalais a qualifié l’opposition anti-Mobutu d’être la plus bête au monde, on devra peut-être bientôt qualifier l’opposition anti-Kabila d’être la plus intelligente du monde et, pour le coup, qualifier la majorité autour de Kabila d’être la plus bête qui soit sur la terre»), le Soft International publie ci-après un cri de cœur qui vient du Cameroun où on s’émeut du coup de point perpétré en plein jour le 15 mars à Kinshasa par des militants sénégalais et burkinabé des mouvements citoyens Y en a marre (sénégalais) et Balai citoyen (burkinabé) qualifiés de «jeunes missionnaires», «nouveaux tirailleurs» sénégalais et burkinabés prétendant agir pour la «démocratisation» de l’Afrique». L’auteur Fodé Roland Diagne (http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-18324.html) construit son analyse sur la question qui tarauderait l’Occident: «Comment dévoyer la colère du peuple contre les régimes dictatoriaux libéraux corrompus vers des pouvoirs «démocratiques» libéraux corrompus»? Ci-après.
L’opinion démocratique, patriotique, panafricaine et anti-impérialiste sénégalaise a appris avec étonnement l’opération de mercenariat de Y en a marre du Sénégal et du Balai citoyen du Burkina Faso en République Démocratique du Congo. Les autorités du pays de Lumumba, Mulélé et Kabila ont expulsé les jeunes missionnaires ouest-africains en annonçant avoir saisi du «matériel, de l’argent et des armes destinés à déstabiliser la RDC» et «arrêté pour les juger leurs co-religionnaires congolais».
Les jeunes «tirailleurs» sénégalais et burkinabés prétendent agir pour la «démocratisation» de l’Afrique et «lutter» ainsi contre les «dictateurs» qui s’accrochent au pouvoir en traficotant les «institutions, les constitutions» pour «voler les élections». Mais que cachent vraiment ces beaux slogans de «démocratie» et de «lutte contre les dictatures»? L’exportation de la «démocratie» à travers les ONG ne rappelle-t-elle pas l’exportation de la «civilisation» qui fut l’un des principaux leitmotiv de la conquête coloniale subie par les peuples? Ces mercenaires d’aujourd’hui ne sont-ils pas de simples copies des missionnaires d’antan qui balisèrent la voie des «tirailleurs» qui furent les troupes de choc commandées par les Faidherbe, les Galliéni, les Bugeaud pour tailler les immenses territoires qui constituèrent les empires coloniaux occidentaux? Y en a marre et Balai citoyen ne sont-ils pas des «tirailleurs» missionnaires compléments des troupes de choc armées impérialistes d’aujourd’hui que sont les Daesh et Boko Haram au service de la françafric, de l’eurafric et de l’usafric?
LA COURBE RENTRANTE.
Avant Y en a marre et Balai citoyen, les «révolutions colorées»
Roumanie, RDA, Serbie, Georgie, Ukraine, etc, ont été les bancs d’essai expérimentaux pour renverser les pouvoirs qualifiés de «dictatures» et y installés les nouvelles tyrannies «démocratiques» libérales bourgeoises soumises aux intérêts impérialistes. Cette stratégie a été récemment étendue aux révoltes populaires en Afrique du nord et au Moyen-Orient sous le nom de «printemps arabe».
La question est toujours la même: comment dévoyer la colère du peuple contre les régimes dictatoriaux libéraux corrompus vers des pouvoirs «démocratiques» libéraux corrompus.
Ce schéma dont l’objectif est de préserver le contrôle de l’impérialisme sur le pays considéré intègre les fers aux feux utilisables pour empêcher la souveraineté nationale et populaire que sont les fanatiques religieux, les dictatures militaires qui partagent le programme unique libéral et la soumission aux diktats libéraux du FMI, de la Banque Mondiale et de l’OMC et l’implosion des Etats-Nations à l’instar de l’ex-Yougoslavie et du Soudan.
Rappelons qu’à la Baule en 1990, sentant la montée des mouvements populaires en Afrique, Miterrand avait donné le coup d’envoi des «conférences nationales» en déclarant: «S’il y a contestation dans tel Etat particulier, eh bien! que les dirigeants de ces pays en débattent avec leurs citoyens. Lorsque je dis démocratie, lorsque je trace un chemin, lorsque je dis que c’est la seule façon de parvenir à un état d’équilibre au moment où apparant la nécessité d’une plus grande liberté, j’ai naturellement un schéma tout prêt: système représentatif, élections libres, multipartisme, liberté de la presse, indépendance de la magistrature, refus de la censure: voilà le schéma dont nous disposons».
Ces «conférences nationales» permirent ainsi de réaménager le système semi-colinal en transformant les dictatures militaires et/ou civiles en multipartisme intégral sans toucher aux fondements économiques et sociaux de l’oppression séculaire des peuples d’Afrique. Puis ce fut le tour d’Obama de préciser récemment: «L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais d’institutions fortes». Cette formule est devenue l’alpha et l’omega d’une certaine élite africaine lobotomisée qui se tourne de plus en plus vers l’impérialisme US. En effet l’opposition entre «hommes forts» et «institutions fortes» est une supercherie monumentale d’attrape-nigauds. Il n’y a pas et ne peut y avoir de muraille de Chine entre ces deux notions, car le lien est ici dialectique, les deux concepts s’influencent réciproquement sur la base des intérêts et des objectifs des classes que représentent les «hommes» et les «institutions».
L’AUDIENCE DE GOREE.
Quelles «institutions fortes» y a t-il aux USA quand un sur deux citoyens ne votent tout simplement plus et que le bipartisme bourgeois y interdit de fait toute candidature en dehors des deux partis «républicains et démocrates» des capitalistes? Quelles «institutions fortes» trouve-t-on en France quand le vote NON du peuple contre le traité constitutionnel est travesti par l’adoption au Parlement du traité de Lisbonne? C’est ce piège dans lequel est manifestement tombé Y en a marre quand, suite à l’audience que leur avait accordé Obama à Gorée le 28 juin 3003, leur porte-parole déclare comme hypnotisé: «Le président Obama a été très attentif à notre discours sur la jeunesse. La rencontre a d’ailleurs duré plus longtemps que ce qui était prévu initialement. Il a pris certains engagements (lesquels?), mais je préfère ne pas entrer dans les détails, car un communiqué officiel sur cette rencontre doit être rendu public prochainement». Concernant Y’en a marre, il a conclu en nous demandant de rester forts: «Be strong!», indique Fadel Barro» (http://www.dakaractu.com/Fadel-Barr...).
Obama leur demande d’être «forts» dans un entretien lors duquel selon Y en a marre «il a beaucoup été question de gouvernance et de démocratie, mais aussi de l’entreprenariat des jeunes, de l’importance d’un développement qui passe par la terre, qui donne des raisons aux jeunes de rester chez eux» (idem).
Gorée Institute est «l’organisation panafricaine de la société civile œuvrant à la promotion de la démocratie, du développement et de la culture en Afrique» qui a abrité cette recommandation de l’impérialisme US démontrant ainsi à quoi peuvent bien servir cette foison abondante d’ONG en Afrique comme l’USAID, le corps de la paix, etc.
D’où cette sortie pertinente du site d’information Leral après le safari Y en a marriste avorté de Kinshasa: «On savait que Y en a marre bénéficie d’appuis financiers et de subventions des organisations non gouvernementales et des fondations internationales. Mais on ne savait pas que le pays d’Obama, à travers le département d’Etat, considère ces jeunes sénégalais comme de puissants leviers pour redessiner la carte de l’Afrique».
C’est ainsi que l’on apprend le rôle de recruteur pour les basses besogne fortement monnayées de l’Ambassadeur d’origine congolaise des USA au Burkina Faso.
UN CONGOLAIS A WASHINGTON.
Son pedigree officiel en dit long sur sa mission qui consiste à fabriquer des «révolutions colorées» à la sauce africaine: «Dr. Tulinabo S. Mushingi a été confirmé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire des Etats-Unis d’Amérique auprès du Burkina Faso par le Sénat américain et le Président Barack Obama, respectivement le 9 et le 25 juillet 2013. L’Ambassadeur Mushingi, un diplomate de carrière du Senior Foreign Service, a servi en qualité de Secrétaire Exécutif Adjoint et Directeur Exécutif du Secrétariat Exécutif d’Etat de 2011 à 2013. L’Ambassadeur Mushingi fut également Premier Conseiller à l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique en Ethiopie où il s’engagea activement à promouvoir la politique américaine dans la corne de l’Afrique, tout en menant les activités des différentes agences gouvernementales et supervisant la gestion des ressources de cette mission qui constitue la troisième plus grande présence du Gouvernement américain en Afrique, tout en apportant son appui à la représentation américaine auprès de l’Union Africaine. De 2006 à 2009, l’Ambassadeur Mushingi a servi en tant que Conseiller de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique en Tanzanie. De 2003 à 2006, il fut attaché au Secrétariat Exécutif chargé d’accompagner les Secrétaires adjoints Armitage et Zoellick à l’étranger.
L’Ambassadeur Mushingi a également occupé diverses fonctions à l’étranger, y compris à Kuala Lumpur, Malaisie; Maputo, Mozambique; Lusaka, Zambie; et Casablanca, Maroc; ainsi qu’au Département d’Etat à Washington D.C., notamment auprès du Bureau of Intelligence and Research; le Bureau of International Organization Affairs et le Bureau of Human Resources. Il a reçu plusieurs distinctions, dont deux Superior Honor Award du Secrétaire Clinton et du Secrétaire-adjoint Armitage et un autre pour son leadership remarquable au cours de la visite de quatre jours du Président Bush en Tanzanie, qui fut un véritable succès.Pendant son passage au Foreign Service Institute, de 1989 à 1991, Dr. Mushingi a réussi à mettre en œuvre des mesures concrètes pour diversifier le corps enseignant d’une des plus grandes sections de langues étrangères de cet institut qui forme le Corps Diplomatiques des Etats-Unis. L’Ambassadeur Mushingi a travaillé pour le Corps de la Paix des Etats-Unis d’Amérique en Papouasie Nouvelle Guinée, en RD Congo, au Niger et en République Centrafricaine. Pendant de nombreuses années, il était professeur visiteur à Dartmouth College et professeur à Howard University».
Confronté à cette orchestration provocatrice, Lambert Mendé, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement de la RDC annonce fermement les décisions prises: «Nous avons décidé de les expulser de notre territoire: ils n’ont pas le droit de venir faire de la politique ici (...) ils ont prétendu être venus ici pour agir dans le sens d’un changement du régime d’un pays qui n’est pas le leur, cela ne se fait pas.
Conformément à la loi, nous les expulsons donc de notre territoire. Nous n’avons pas à nous expliquer sur cela. Il y a beaucoup de problème à cet égard, il y a beaucoup d’argent qui a circulé, il y a des comptes qui ont été ouverts sous de fausses identités (…). Il y a même une fausse société qui a été créée pour pouvoir inviter les trois Sénégalais et le Burkinabè. Nous avons trouvé une littérature assez inquiétante sur le retour des jihadistes; nous avons retrouvé des tenues militaires: tout cela nécessite que ceux qui sont à la base de cette initiative puissent passer devant le procureur» (Rfi, Radio France Internationale).
Pourquoi la RDC? La RDC est, dès le départ, un des pays d’Afrique qui a subi un traitement particulier de la part de tous les impérialistes. Après les massacres et génocides du colonialisme belge, le pays a été tout de suite mis sous coupe réglée suite à l’assassinat de Lumumba puis de Mulélé et l’installation au pouvoir de Mobutu, second plus grand assassin du peuple congolais.Le Zaïre devint ainsi la base arrière de l’UNITA pro-néo-coloniale contre le MPLA porteur du projet indépendantiste radical, solidaire de la SWAPO de Namibie et de l’ANC anti-apartheid sud-africain. Il faut ici rappeler l’internationalisme en acte fondamental de la «petite» Cuba qui, avec les combattants du MPLA, ont infligé la défaite historique de Cuito Cuanavale aux troupes racistes sud africaines soutenues par l’impérialisme US et de l’UE, ce qui a contraint Prétoria à libérer Mandela et à négocier le principe d’un homme/une voix.
Mobutu, tout comme Houphouët, Senghor, Bongo, Eyadéma, Ahidjo, etc, ont été des piliers du système néo-colonial imposé dans le sang par l’impérialisme pour contrôler l’Afrique. Ils ont été aussi des alliés du sionisme en Afrique.LD Kabila, qui avait maintenu un foyer de résistance dans le Kivu («Ewabora»), visité un moment par Che Guevara, forgea une alliance nationale et panafricaine en 1996 pour briser le piège de cet arbre à palabre inefficace et trompeur de la «conférence nationale» imposée par Miterrand en 1990 avant de renverser le président léopard Mobutu.
L’ENTREE EN SCENE.
L’abandon de la voie révolutionnaire et panafricaine par le Rwanda, un moment allié de LD Kabila, se traduisit par une tentative de coup d’état déjouée contre Kabila et l’occupation militaire de l’est du Congo par des milices armées. Cette guerre d’occupation territoriale imposée à la RDC qui se poursuit a fait plus de 5 millions de morts pendant que les richesses de l’est du Congo continuent d’être pillées par les multinationales des impérialistes US et de l’UE. LD Kabila fut assassiné, mais le nouveau pouvoir congolais ne tomba pas et Joseph Kabila prît la relève de son père tout en faisant des concessions aux impérialistes. Toutefois, ce compromis qui cède à l’affairisme impérialiste occidental a été accompagné d’une ouverture du pays à d’autres partenaires économiques dont les BRICS. Parallèlement, des projets économiques stratégiques panafricains d’envergure voient le jour avec l’Angola, le Zimbabwé, l’Afrique du Sud, la Namibie, la Guinée Equatorale, le Mozambique, etc., y compris des projets de défense militaire patriotique et panafricaine. L’axe que constitue la SADC prend ainsi peu à peu le chemin du déserrement de l’étau néo-colonial des puissances impérialistes US et UE.
Malgré le tour libéral des politiques que mène le fils Kabila, force est de constater que les impérialistes cherchent à se débarrasser du régime kabiliste parce que justement la Chine et d’autres pays émergents sont devenus et/ou sont en cours de devenir les premiers partenaires économiques et commerciaux de la RDC et des pays de la SADC. Il n’est pas rare d’entendre dans ces pays la phrase suivante: «la coopération avec les BRICS, en particulier la Chine, a réalisé en quelques années ce que des siècles de domination coloniale occidentale n’ont pas réalisé, notamment en terme d’investissements dans
les infrastructures».
Confrontées à cette concurrence, c’est ainsi que les impérialistes remettent en scène le dinausore, ex-ministre de Mobutu, Tshisekedi, et autres apatrides qui ont mangé à la soupe Mobutu, sans oublier l’achat d’éléments de la «diaspora» congolaise en Europe pour vilipender J. Kabila en l’amalgamant avec les chefs d’état néo-coloniaux des réseaux françafricain, eurafricain, usafricain. Tout ce beau monde s’agite bruyamment et agressivement en attaquant parfois physiquement les autorités congolaises en visite dans les pays européens dans le but de ramener carrément la RDC dans le giron de la domination sans partage des impérialistes US et de l’UE.
Là où la guerre à l’est et l’inféodation aux impérialistes de la soi-disant «oppostion» congolaise sont en passe d’échouer, c’est manifestement Y en a marre et Balai citoyen qui sont ainsi mis à contribution par les impérialistes pour destabiliser et renverser le pouvoir Kabiliste. Tout ceci est fait aussi pour berner les peuples africains et les militants panafricanistes.
Y en a marre et Balai citoyen ont souvent à la bouche ou sur leurs tee-shirts des figures historiques des luttes anti-colonialistes et anti-impérialistes africaines: Cabral, Sankara, Nkrumah, Um Nyobé, Cheik Anta Diop. Ils les présentent comme leurs inspirateurs et références.
S’AFFRANCHIR DE LA PENSEE UNIQUE LIBERALE.
Presque tous ces héros sont des martyrs assassinés par les mêmes qui les financent et se tapissent derrière le «tourisme» politique prétendument «patriotique et démocratique» des louangeurs Y a en marristes qui en font des icônes inoffensives tout comme les publicistes des multinationales prédatrices le font maintenant avec la figure du CHE. Certains d’entre eux sont des collabos conscients des impérialistes, mais tous ne le sont pas, notamment les dizaines et centaines de milliers, voire des millions de jeunes qui ont été les acteurs majeurs des historiques journées du 23 juin et du 30 au 31 octobre au Sénégal et au Burkina Faso.
Que savent-ils vraiment des théories et pratiques des révolutions africaines incarnées par Cabral, Sankara, Um Nyobé, Osendé Afana, F.R. Moumié, Nkrumah, Cheikh Anta Diop, Victor Diatta, Lamine Arfan Senghor, Thiémoko Garan Kouyaté, des doyens du PAI qui ne sont jamais reniés, etc.? Savent-ils que ces héros et martyrs ont été liquidés par les impérialistes avec la complicité directe ou indirecte d’Africains qui ont été les rouages humains de la servitude dont les peuples africains sont victimes jusque de nos jours? Sont-ils vraiment prêts à se mettre en théorie et en pratique à l’école de ceux et celles qui ne doivent pas devenir les icônes inoffensives instrumentalisées par des pantins au service des impérialistes? Les grands révolutionnaires africains ont forgé, à défaut de vaincre, des théories et pratiques pour que l’Afrique et les peuples d’Afrique conquièrent l’indépendance et la souveraineté nationale et populaire. C’est cela qu’ils ont légué à la jeune génération d’aujourd’hui qui doit à son tour, comme le dit F. Fanon, s’acquitter de son devoir en parachavant leur œuvre émancipatrice.
L’escapade néo-coloniale en RDC de Y en a marre et du Balai citoyen interpelle chaque jeune qui s’est engagé dans la mobilisation citoyenne que ces mouvements médiatisés par les ONGS et la presse impérialiste ont représenté. La jeunesse africaine doit s’affranchir des diktats de la pensée unique libérale déclinée sous la forme trompeuse de la promotion de «l’entreprenariat privé» et des «institutions fortes».
En effet, seuls des hommes et des femmes «forts» forgeant des «institutions fortes» comme un parti populaire organisé et un Etat stratège au service du peuple, c’est-à-dire de la majorité ouvrière, paysanne et des travailleurs du secteur informel peuvent œuvrer, en encadrant et en contrôlant la bourgeoisie nationaliste, à frayer la voie à la libération et à planifer le développement national et panafricain de l’Afrique.
FODE ROLAND DIAGNE.
http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-18324.html