Le Député Franck Diongo ne siégera plus sur les bancs du Groupe parlementaire UNC&Alliés.

LE SOFT INTERNATIONAL N°1222 ED. LUNDI 08 AVRIl 2013.

Le truculent Député autrefois membre de l’opposition radicale proche d’étienne Tshisekedi wa Mulumba, passé maître dans un type mobilisation verbale, a annoncé dimanche soir en exclusivité sur la radio Rtga son départ du groupe parlementaire. Raison invoquée: Diongo nourrit des réelles convictions républicaines et respecte à ce point les valeurs de la République qu’il ne partage pas au sein de l’UNC&Alliés et ne saurait par conséquent continuer de siéger sur les bancs du parti de Vital Kamerhe, président de l’UNC.

Interrogé si ce divorce a un rapport avec les péripéties de la motion de censure déposée par le Député Mayo de l’UNC contre le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, Franck Diongo, toujours aussi soucieux de son image et de son langage s’est contenté de botter en touche, expliquant simplement qu’il va désormais siéger sur les bancs des non-inscrits. Ce qui correspond d’ailleurs au règlement intérieur de l’Assemblée nationale, selon lequel les groupes parlementaires sont constitués pour la durée de la législature et que lorsqu’un Député quitte son groupe parlementaire, il tombe d’office dans les non inscrits. Au plan de la symbolique, ce départ est un coup dur pour le président de l’UNC contraint désormais de devoir revoir à la baisse ses prétentions de n°1 de l’opposition.

Nul ne pense que en effet que l’affaire Diongo pourrait ne pas avoir de suite...

«Enième preuve de l’exercice autocratique du pouvoir».

Autre couac à l’opposition; c’est à l’Udps cette fois où, sentant sa fin ... physique proche, étienne Tshisekedi wa Mulumba a fait récemment déposer pour légalisation, une révision des statuts de ce parti d’opposition, le plus vieux du pays (créé le 15 février 1982) en prévoyant un poste de Vice-président confié à son fils, Félix.

Cela n’est pas du goût de tout le monde. Ce coup de force est critiqué et ouvertement dénoncé. Peu de membres de l’Udps acceptent ce qu’ils appellent une «énième preuve de l’exercice autocratique du pouvoir». à l’Udps, nul ne croit cependant que le vieil opposant du pays pourrait accepter de faire machine arrière. Lui qui a réussi à ce jour à pousser hors de «son» parti tout homme qui a voulu faire montre de velléité de contestation au point de rester désormais seul maître à bord! Qui ne connaît des cas aussi célèbres d’exclusion que ceux de Marcel Lihau ou de Ngalula Pandanjila ou encore Frédéric Kibasa-Maliba ou, plus récemment, François Xavier Beltechika Kalubye, Jacques Matanda Ma Mboyo Kudia Kubanz?

Alunga mbuwa