Fatshi Adopté
  • lun, 15/04/2019 - 03:47

KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Lubumbashi ville ouverte.
Chaque fois qu’un homme politique se rend dans une contrée dont il n’est pas issu, il s’interroge sur la qualité de l’accueil qu’il y recevra.

Il en est de même pour le Président de la République d’origine kasaïenne, frais et émoulu des scrutins qui sont loin d’avoir dit leur dernier mot.
RAS pour Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Malgré l’insécurité qui règne dans la ville cuprifère, c’est un triomphe qui lui a été réservé. Ses nouveaux partenaires - Gabriel Kyungu wa Kumwanza, Jean Claude Muyambo Kyassa entre autres - étaient à la manœuvre. C’est une marée humaine qui l’a accueilli à son arrivée vendredi 12 mars avant l’entrée en la matière, à savoir la présidence le lendemain samedi 13 mars au matin de la réunion du Conseil Supérieur de la Défense qu’il a organisée au titre de Commandant suprême des FARDC et de la police nationale. La situation sécuritaire est préoccupante à Lubumbashi. On y signale des vols à mains armées mais aussi des cas de viol à domicile. Une ONG locale Justicia ASBL accuse l’ancien chef de guerre, Gédéon Kyungu, d’entretenir une milice à l’origine de ces crimes.
Diverses sources font état du débarquement d’importants stocks d’armes de guerre et de munitions en provenance de Kinshasa.
A sa réunion, le CSD a «constaté un déficit criant d’encadrement des hommes de troupes, aussi bien de la police que l’armée tournés vers les détachements dans les gardiennages et dans les société minières et l’insuffisance des moyens logistiques», selon le ministre a.i de la Défense, Michel Bongongo qui lisait un compte rendu. La réunion a décidé «la suppression de tout détachement des policiers, des militaires ainsi que des éléments de la garde républicaine dans les gardiennages et dans les sociétés minières. Cette décision concerne toute l’étendue du territoire national», a poursuivi Michel Bongongo. L’inspecteur général des FARDC, le général d’armée John Numbi était arrivé à Lubumbashi deux jours, précédant le président Félix Tshisekedi. A l’aéroport de la Luano, il avait eu ces mots: «Nous devons dire: fini d’égorger, de traumatiser la population lushoise».
ALUNGA MBUWA.


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