Ce jour-là
  • mar, 17/01/2017 - 20:14

Lundi 29 août à Kingakati

Père de la démocratie congolaise, c’est sous Kabila qu’eurent lieu pour la première fois dans le pays les premières élections libres et transparentes dimanche 30 juillet 2006. Lundi 29 août 2011 à Kingakati se tînt une réunion extraordinaire du Bureau Politique de la Majorité Présidentielle autour de son Autorité Morale, Joseph Kabila Kabange. Ils étaient triés sur le volet: 24 Cardinaux réunis à la ferme présidentielle, banlieue Est de Kinshasa. S’il avait démissionné du poste de Secrétaire exécutif de l’alors Alliance de la Majorité Présidentielle, le premier du pré carré présidentiel, le Député PPRD Augustin Katumba Mwanke est présent, veille au grain...

ILS DESIGNENT LEUR CANDIDAT.
La réunion ne dure pas plus trente minutes, se termine par l’adoption à l’unanimité de la résolution 001/B-P du 29 août 2011 désignant Joseph Kabila Kabange candidat de la Majorité Présidentielle à la Présidentielle du 28 novembre 2011.
Peu après, les vingt-et-une personnalités sont invitées, pour la toute première fois en ces lieux, à immortaliser ce moment en faisant une photo de famille dans le jardin face à l’immeuble présidentiel peu avant le service cocktail suivi d’un repas autour du Chef de l’Etat désormais Candidat désigné et déclaré.
Tous à cœur d’avoir posé un acte historique... Chacun - hormis le DirCab du Chef de l’Etat Gustave Beya Siku et le conseiller spécial du Chef de l’Etat, le MSR Pierre Lumbi Okongo interdits par la fonction - va se lancer dans sa propre campagne pour la réélection à la députation nationale en même temps qu’il reçoit mission impérative de battre campagne intensément dans sa circonscription pour le Candidat de la Majorité à la Présidence de la République. Avec quels résultats pour chacun?
Caractéristique de ce scrutin: si celui de 2006 fut boycotté par le parti d’opposition historique UDPS qui reçut tout de même 33 candidats, celui de 2011 s’annonce ardu. Affaibli par l’âge, par la maladie mais requinqué par ses médecins belges après un long séjour dans l’ancienne métropole, faisant face aux divisions au sein de son parti, Etienne Tshisekedi wa Mulumba ne souhaitait pas ne pas livrer cette bataille qu’il annonce d’ores et déjà de fin de vie. Le Kasaï lui appartient, lui est dévoué. Il y a l’ex-PPRD Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi, l’ancien président de l’Assemblée nationale qui joue à monter la pression au sein de son ex-parti, se sent un destin national. Il y a Kengo wa Dondo, le président du Sénat. Il y a l’Américain Oscar Kashala qui redéboule, parti du pays sur la pointe des pieds après un revers électoral cuisant, qui n’a pas laissé une bonne image... Au total, onze prendront cette fois la course...
ALUNGA MBUWA.


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