Mokia n’avait de cesse de se vanter d’être membre de la tribu Mbunza qui cogne quiconque l’énerve
  • jeu, 28/11/2019 - 04:17

KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1473|JEUDI 28 NOVEMBRE 2019.

Sur de nombreuses vidéos visibles sur les réseaux sociaux comme sur des plateaux de télévision, il a toujours un homme «à part». «Dites un mot et je vous me une gifle...». S’il a un jour fait la prison c’est après s’être battu sur un plateau télé, en direct... Ce fut en 2010. L’irascible fut arrêté pour «coups et blessures volontaires» portés contre son co-débateur, Benoît Yolama en pleine émission politique. Gabriel Mokia passa trois ans derrière les barreaux...
Candidat Président de la République à l’élection du 30 novembre 2018, il est resté un homme «à part», l’homme qui règle le problème, lui-même, à mains nues, à la minute, sans attendre et il assume. «Chassez le naturel, il revient au galop»...

MEMBRE DE L’ETHNIE MBUNZA
ET FIER DE L’ETRE.

L’impossible Mokia. S’il se déplace dans la rue, assis sur la banquette arrière de son 4X4, n’essayez pas de le regarder par deux fois, ce Mbunza guerrier et fier de l’être pourrait vous soupçonner de le défier. «Or, vous savez, un Mbunza..., il est né pour cogner», n’avait-il de cesse de se vanter.
Que des incidents à son actif!
Accusé de «tentative de meurtre sur Mlle Lisombo Poso» - un incident intervenu le 22 novembre, filmé et mis sur les réseaux sociaux, Mokia a été arrêté mardi 26 novembre et transféré au Parquet de Grande de Kinshasa. Placé sous mandat d’arrêt provisoire, Mokia a été transféré mercredi 27 novembre au CPRK, le Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa, à Makala.
Sur son compte Twitter, le président d’une ONG ACAJ Georges Kapiamba «demande au Parquet d’instruire les faits avec indépendance et aux Autorités politiques de ne pas y interférer». Aux dires du chef de la police de la ville de Kinshasa, le général Sylvano Kasongo, Mokia a été entendu par un officier de la police judiciaire à la suite de la convocation (qui lui avait été) lancée samedi 23 novembre. Après son audition, il a été arrêté et déféré au parquet près le tribunal de grande instance de la Gombe. Le général Kasongo affirme que le prévenu «a expliqué l’acte d’agression commis par lui à l’aide de son véhicule contre Mlle Lisombo Poso», en date du 22 novembre. «Ç’a été fait sciemment. implorait à la suite Ce n’était pas un accident de circulation», explique le chef de la police. Après échange électrique entre le garde de corps de Mokia et Mlle Lisombo Poso, Mokia a pris son véhicule et a donné un coup de pneu à la victime qui s’est écroulée.

IL DONNE UN COUP DE PNEU
A L’AIDE DE SON 4X4.

Ce fut vendredi 22 novembre aux alentours de 15 heures. Mokia est face à un bureau de la police routière, à la Gombe. A l’aide de sa jeep de marque Nissan de type Armada de couleur blanche, immatriculée 7426BB0, il accuse la jeune dame de l’avoir insulté avant de l’agresser à l’aide son véhicule à la jambe droite au niveau du bassin. «La victime a été admise en urgence dans un hôpital de la commune de la Gombe», selon un communiqué de la Police. Une vidéo sur les réseaux sociaux montre Mokia interpellant sa victime qui se défendait de n’avoir eu aucun mot déplace à l’endroit du candidat Président. C’est peut-être en prison qu’il prouvera ce qu’un membre de la tribu Mbunza sait faire...
ALUNGA MBUWA.


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