- mer, 09/05/2018 - 05:18
KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
La SNEL fait face à des bisbilles. Si l’entreprise publique a investi dans trois nouvelles machines à la Centrale hydro-électrique d’Inga au Kongo Central, ses ingénieurs s’en mêleraient incroyablement les pinceaux pour les faire fonctionner en même temps que celles déjà en service.
Dans la nuit de mardi à mercredi, 90% du réseau desservi par la SNEL dans la Capitale était dans l’obscurité.
Depuis quelques mois en vue de faire monter la tension de son réseau sur Kinshasa, la Société Nationale d’Electricité a effectué des travaux. «Il était prévu des tests sur la ligne à courant continu pour augmenter la capacité de transmission mais il y’a quelques soucis sur un des disjoncteurs. On doit faire une analyse approfondie pour en connaître la cause», explique un cadre de la SNEL, cité par la radio Top Congo fm, qui a requis l’anonymat. «Les réseaux ouest et sud sont affectés», ce qui signifie que la ligne à haute tension vers l’espace Katanga est aussi concernée.
La cité des officiers de Badiadingi est alimentée par la centrale de Zongo, ce qui explique la présence de courant dans cette partie de la capitale.
Par ailleurs, selon des sites en ligne, en interne, rien ne paraît plus aller entre le PCA André-Alain Atundu Liongo et le DG Jean-Bosco Kayombo Kayan de l’entreprise nationale de distribution d’électricité. Les deux hommes nommés fin juillet 2017 seraient à couteaux tirés. Le second accuserait le premier, également porte-parole de la Majorité Présidentielle, de passer plus de temps à «lire des communiqués de la Majorité Présidentielle qu’à se pencher sur des dossiers de la SNEL». Outre une mésentente liée à la sortie des fonds notamment dans le dossier de location d’un nouveau bureau du président du Conseil d’administration auquel le DG n’aurait pas réservé de suite.
ALUNGA MBUWA.