Voda quoi…? Voda… mal
  • mer, 19/06/2019 - 02:24

KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1458|MERCREDI 19 JUIN 2019.

Vodacom va mal. Très mal. Lundi 17 juin, le Conseil d’Etat l’a débouté dans l’affaire qui l’oppose à l’Etat via les PTNTIC. L’opérateur cherchait à obtenir la condamnation de l’arrêté d’Emery Okundji pris le 29 avril 2019 qui lui accordait un délai de grâce d’un mois afin qu’il se mette en règle avec l’administration fiscale DGRAD en renouvelant en bonne et due forme sa licence de la génération 2G (n°02/97/GSM) octroyée le 2 janvier 1998 pour une durée de 20 ans, échue le 1er janvier 2018. Mais l’opérateur jouait de l’influence, a disposé et exploité illégalement cette licence et empoché des fonds au détriment du Trésor. Fraude consommée.
Le 13 juin, Ukundji signé un nouvel arrêté (n°CAB/MIN/PTNTIC/EON/JA/Mmw/021/2019) cette fois de retrait définitif des fréquences 2G. «Sont reprises dans le domaine de l’Etat toutes les fréquences dans les bandes de 900 MHz et 1800 MHz attribuées à la société Vodacom Congo (RDC) aux fins de l’établissement et de l’exploitation d’un réseau de téléphonie cellulaire de deuxième génération (2G) et de la fourniture au public des services y attachés». Le régulateur ARPTC est chargé «en veillant aux intérêts des utilisateurs finaux de ce réseau, de procéder, dans les trois mois qui suivent la signature du présent arrêté, aux formalités de retrait desdites fréquences et de leur mise en vente aux enchères en vue d’un nouveau repreneur». Puisque le malheur ne vient jamais seul, la DGRAD a saisi tous les comptes de l’opérateur et ceux de ses partenaires auprès de toutes les banques du pays. Réaction immédiate de Vodacom: lundi 17 juin, la firme a imploré la DGRAD afin de solliter une main levée acceptant de payer les US$ 30 millions exigés par le ministre des PTNTIC en vue du renouvellement de sa licence 2G sans compter les pénalités, réclamant un délai de grâce à l’administration fiscale.
ALUNGA MBUWA.


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