- jeu, 02/05/2024 - 13:20
KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1605|LUNDI 15 AVRIL 2024.
Un programme de Tryphon Kin-kiey Mulumba.
Depuis que la cité de Kitoy existe, ce qui a été érigé, depuis l'administration coloniale, en chef-lieu du secteur du même nom, dans le territoire de Masimanimba, n'avait jamais vu l'eau jaillir à côté des habitations. Pour le grand bonheur d'un secteur peuplé d'un peu plus de 120.000 âmes, le rêve est désormais réalité. Un programme lancé en janvier 2023, réalisé dès le mois de juin par un notable de la contrée, le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba.
Tout commence par une énième visite du notable dans le secteur qui l'a vu naître. Le mardi 3 janvier 2023, Tryphon Kin-kiey Mulumba - né à Kindambi, dernier village que l'on rencontre sur la route à l'approche du chef-lieu du secteur de Kitoy en venant de Masimanimba - effectue une visite de sensibilisation et de mobilisation de la cité à l'opération d'identification et d'enrôlement des électeurs lancée le 24 décembre 2022 dans l'Aire Opérationnelle n°1 par la Commission Électorale Nationale Indépendante, CÉNI. Alors qu'il parcourt à pied le centre de la cité, l'immense foule qui le suit, comme d'habitude, derrière lui, scande sans arrêt, le long du trajet et, avec harmonie, «masa», «masa», «masa», «masa». Ce mot finit par l’interpeller.
Visite de routine certes pour le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba sauf que c’est la toute première fois depuis près de cinq ans - depuis la tenue des scrutins de décembre 2018 où il avait été directeur de campagne pour l'Espace Grand Bandundu du Candidat CACH Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo - que le président du Parti pour l'Action, P.A en sigle, revient sur ses terres.
Secteur d'origine de sa mère où il a entrepris ses études primaires, Kitoy accueille le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba comme à chacun de ses passages : en triomphe, en chants et danses. Mais ce mardi 3 janvier 2023 ce ne fut jamais comme avant. Information prise, il s'agissait d'une demande d'eau potable.
Masa», «masa», «masa», «masa» ? Au bout d'une trentaine de minutes de trouble dans une chanson qu'il entendait pour la première fois, le Professeur Kin-kiey Mulumba finit par demander à l'un de ses accompagnateurs ce que cela voulait dire exactement. Et si ce mot
«Masa» portait un message subliminal.
« Ils n'ont pas l'eau. Depuis qu'ils sont nés, ils doivent marcher des kilomètres à pied, avec des bidons ou des bassins, pour aller chercher un peu d'eau à une source desséchée au fond de la vallée. Ou ils doivent attendre qu'une pluie tombe pour se constituer des stocks d'eau. C'est trop pénible. L'eau est une denrée rare ici. Clairement, ils réclament un forage d'eau potable à ériger ici à la cité... ».
« VOUS AIMEZ CETTE POPULATION ».
Une vie pénible en effet. Situation dramatique pour les médecins et les infirmiers qui œuvrent à l'hôpital et dans les centres de santé dont le travail est basé sur l'hygiène. Ne dit-on pas que « l'eau c'est la vie » ?
En clair, pour vivre, l'homme peut manquer de tout sauf de l'eau.
La question fut prise très au sérieux par le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba appelé «Yha Khala/Bakala ya Ngolo» dans toute la contrée.
Devant les bureaux de l'administration du secteur, devant le chef de secteur, devant les chefs coutumiers, s'adressant à la population après la visite, Kin-kiey a ces mots : « Mono me kuwa beno » («Je vous ai compris»). Oui, chères mamans, chers papas, chères sœurs, chers frères, chers oncles ; vous avez été très clairs. Oui, je vous ai entendus. Oui, je vous ai compris. Vous avez dit que vous n'avez pas d'eau ici; que vous voulez l'eau à la maison.
L'eau c'est la vie. Et vous avez raison. Sans elle, personne ne peut être. Sans elle, vous ne pouvez pas faire pousser une fleur. Sans elle, aucun arbre ne peut pousser. Sans elle, maman ne peut préparer notre Madioku. Les nutritionnistes conseillent de boire plusieurs bouteilles d'eau par jour. L'eau c'est effectivement la vie. Le respect et la dignité commencent par l'eau. L'hôpital a besoin de l'eau, les écoles, etc. Je me charge de répondre à cette demande. Avec la grâce de Dieu, je saurai être à la hauteur... Croyez-moi »).
Moins de deux mois plus tard, un chantier est ouvert en plein cœur de la cité, à côté du bureau de l'administration du secteur où, le 3 janvier 2023n Tryphon Kin-kiey Mulumba s’était adressé à la population.
Le jour de l'inauguration du premier forage d'eau potable, mercredi 14 juin, moins de six mois après cette promesse, ce fut un spectacle hallucinant. La population n'en revenait pas. La vie à Kitoy venait de changer du tout au tout. Face aux médias, la population jure ; elle dit tout devoir au Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba, «Yha Khala/Bakala ya Ngolo, le vrai fils de Masimanimba».
Malgré les turpitudes techniques rencontrées dans ce premier projet et les différents vas-et-vient (groupe électrogène, citerne d'eau installés au départ par l'équipe des ingénieurs non compatibles au projet), tout a été restauré par une énième intervention de Tryphon Kin-kiey Mulumba.
Mais voilà que lundi 8 avril 2024, la cité reçoit un deuxième forage d'eau inauguré le même jour par le même Tryphon Kin-kiey Mulumba devant l'Administrateur du territoire de Masimanimba, Émery Kanguma Hioka, qui a fait le déplacement à une heure de route du chef-lieu du territoire, en présence du chef de secteur Erasme Kisioko Ley et du chef d'agence de la banque commerciale Rawbank, Augustin Babambe Kitumba.
Devant les notabilités du secteur venue en masse et la population en liesse. Avec des mots requis pour l'événement, le chef de secteur, l'administrateur du territoire, l'abbé de la paroisse, le chef d'agence, etc., ont célébré «la délivrance» permise par «le digne fils de la contrée, Tryphon Kin-kiey Mulumba» né à Kindambi, à deux kilomètres de là où son père Joseph Kinkiey surnommé Ngundu Koy ou Ngundu Sala Koy était un agent de la C.K.É, la Compagnie du Kasaï et de l'Équateur, compagnie belge des huileries.
Première banque commerciale du pays, Rawbank s'est installée à Masimanimba à la demande de Tryphon Kin-kiey Mulumba qui parvînt à convaincre son Directeur général de l'époque, le Belge Thierry Taemans de venir y faire un tour et de voir de ses propres yeux les opportunités de la contrée. Que la Rawbank soit désormais installée dans la province du Kwilu (Kikwit, Bandundu ville, Masimanimba), c'est le fait d’un homme et d’un homme seul : Tryphon Kin-kiey Mulumba.
Le gérant de l’agence de Rawbank, Augustin Augustin Babambe Kitumba, n'a pas manquer de mots pour témoigner haut et fort, d'entrée de jeu et en fin de discours, de ce fait. « C’est un grand plaisir et un honneur pour nous de participer à cette cérémonie d’inauguration de cet ouvrage constitué d’un forage moderne d’eau potable, offert par Rawbank à la population de Kitoy, en réponse à l’appel lancé par Monsieur Tryphon Kin-kiey Mulumba (...) Nous remercions Monsieur Tryphon Kin-kiey Mulumba pour sa plaidoirie et le choix des lieux d’implantation de ce forage ».
Ce fut peu avant le mot de bienvenue du chef de secteur. « Cette population vous dit grand merci pour avoir pensé encore à elle en mettant à sa disposition un deuxième forage d'eau potable à vos propres frais et grâce à vos relations personnelles. Ce qui prouve à suffisance combien vous l'aimez ».
Puis : « Il y a eu des pleurs dans l'ensemble de mon secteur en particulier et du territoire de Masimanimba en général après la triste nouvelle d'annulation des élections du territoire de Masimanimba organisées par la CÉNI en 2023. Pourtant vous étiez réellement et massivement voté. Les mêmes électeurs attendent avec détermination votre réélection au mois de juillet au cas où la CÉNI respectait son nouveau calendrier. Que le Dieu de nos Ancêtres vous protège et bonne chance».
Après Kitoy, dans le cadre de son programme, deux autres sites - Masamuna dans Kinzenga et Kwaya, dans Mokamo - attendent Tryphon Kin-kiey Mulumba qui a dans ses mains d'autres sites.
KKMTRY.