- lun, 07/08/2023 - 11:26
KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1590|LUNdi 07 aoÛt 2023.
Les BRTC, les Bureaux de Réception et de Traitement des Candidatures pour l’élection des députés provinciaux et celle des conseillers communaux, ont ouvert leurs portes mercredi 2 août 2023, selon le calendrier annoncé par la CÉNI, la Commission Électorale Nationale Indépendante.
Président de la CÉNI, Denis Kadima Kazadi est revenu sur l'exhortation de la classe politique nationale à mettre en œuvre les innovations de la loi électorale dans l’optique de favoriser la participation des jeunes et des femmes dans la gestion de la cité.
Les listes qui aligneront au moins 50 % de femmes seront, conformément à la loi votée au parlement, dispensées des frais de dépôts de dossier. Une loi qui encourage la parité homme-femme et réduit l’influence de l’argent dans la politique congolaise.
« Nous nous attendons à une plus grande affluence des candidates et candidats à l’élection des députés provinciaux et celle des conseillers communaux dans nos BRTC. Aujourd’hui, les Congolais sont prêts à aller aux élections et la CÉNI se prépare d’arrache-pied pour garantir ce grand rendez-vous », a poursuivi Denis Kadima Kazadi.
En dépit de tout, cette machine électorale avance inéluctablement.
Les Églises ne lâchent rien.
Notons que dans un communiqué diffusé samedi 5 août, la Mission d’Observation électorale de la CÉNCO et de l’ÉCC, MOÉ CÉNCO-ÉCC en sigle, déclare vouloir mener « un audit citoyen » du fichier électoral, en vue « de rassurer toutes les parties prenantes afin d’avoir des élections honnêtes et pacifiques dans le délai constitutionnel ».
Le communiqué rappelle la nécessité de restaurer la confiance de tous les acteurs dans le processus électoral et favoriser l’acceptation des résultats. Pour avoir des élections honnêtes et pacifiques, celle mission des églises catholique et protestante propose de réaliser, en collaboration avec la CÉNI, notamment un audit citoyen du fichier électoral.
« Actuellement, le fichier électoral divise certains acteurs politiques et la Commission Électorale Nationale Indépendante. En effet, pour n’avoir pas invité un organisme international indépendant pour l’audit externe du fichier électoral, la CÉNI n’a pas favorisé la perception par le public d’une vérification indépendante et transparent. Ainsi, en vue de décrisper cette crise autour du fichier électoral, la MOÉ CÉNCO-ÉCC entend mener un audit citoyen dudit fichier ».
Lundi 22 mai, cinq experts nationaux et internationaux, recrutés par la CÉNI avaient présenté les conclusions de leur travail d’audit du fichier électoral. Sur plus de 47 millions d’enrôlés bruts, plus de 3 300.000 électeurs avaient été élagués du fichier. Ce qui avait ramené le nombre d’enrôlés à 43.955.181.
Des opposants ont toujours rejeté ces résultats, exigeant l’expertise d’un organisme international indépendant.
Le 7 juillet, la plénière de la CÉNI avait débouté cette demande, trouvant « illogique d'entreprendre un autre audit externe du fichier électoral sans une justification solide ».
avec Agences.