- ven, 17/02/2017 - 01:52
Le gouverneur André Kimbuta Yango n’est pas plus avancé.
Si Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a regagné mardi 14 février Kinshasa après avoir assisté à Bruxelles à deux cérémonies funéraires, l’une au Parc des Expositions (photo), l’autre en la Basilique de Koekelberg où était exposé le corps et a eu des contacts politiques avec des officiels belges et des opposants congolais en tête l’ancien gouverneur du Katanga, le richissime Moïse Katumbi Chapwe, dans la Capitale, le troisième fils d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba n’avait pas encore rencontré ni des membres de la délégation de la majorité présidentielle à la CENCO, ni des gouvernementaux, ni encore le gouverneur de la ville André Kimbuta Yango, si bien qu’il paraît clair que le programme des obsèques du chef de l’opposition disparu était loin d’avoir trouvé une issue. Lors de sa conférence de presse à Bruxelles, la famille n’a pu donner plus d’assurance par rapport à ses exigences: un mausolée à ériger en pleine ville de Kinshasa, un gouvernement organisateur des obsèques autre que celui de Samy Badibanga Ntita. Le Premier ministre UDPS n’avait pas été autorisé, lors de son passage dans la capitale belge, ni à s’incliner devant le cercueil, ni à approcher le Parc des Expositions à Heysel, à Laeken. A Limeté, où des combattants tiennent aussi un deuil, un élu, secrétaire général honoraire de l’UDPS Alexis Mutamba (éditeur de Tempête des Tropiques) a été violenté avec son épouse et n’a eu la vie sauve qu’en quittant le lieu. Signe qu’une hypothèque pèse sur ces obsèques. La famille, passant outre la pression de la commune d’Ixelles qui craint pour la sécurité des riverains et veut voir l’enterrement avoir lieu rapidement, a réclame l’autopsie du corps, ce qui a pour conséquence de retarder les cérémonies.
ALUNGA MBUWA.