Prochaine venue de l’africaine d’Import-Export
  • mer, 13/07/2016 - 12:48

Projet de ratification adopté en Conseil des ministres.

La Banque Africaine d’Import-Export (AFREXIMBANK) est une institution multilatérale créée à Abuja, au Nigeria, en octobre 1993. Réuni le 7 juillet en Conseil des Ministres extraordinaire présidé par le Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon, un projet de loi autorisant la ratification de l’accord portant création de cette banque AFREXIMBANK a été adopté. Le projet de loi doit être ratifié par les deux Chambres parlementaires.

Une fois l’ultime étape franchie - celle de la ratification par les deux Chambres parlementaires - la Banque Africaine d’Import-Export (AFREXIMBANK) pourra s’installer au Congo et ouvrir ses guichets.
Le projet de loi à un article autorisant ratification a été présenté et défendu par le ministre des Finances Henry Yav Mulang.
L’AFREXIMBANK a été créée par des gouvernements africains, des investisseurs privés et institutionnels africains, ainsi que des institutions’ financières et des investisseurs privés non africains.

LE COMMERCE EXTERIEUR AFRICAIN.
Son siège, aux termes de «l’Accord» en vue de la création de cette banque signé à Abidjan, Côte d’Ivoire, le 8 mai 1993, «est situé sur le territoire d’un Etat africain choisi par l’Assemblée Générale des actionnaires». C’est depuis Le Caire, en Egypte, que cette banque opère avec deux succursales à Abuja, au Nigeria et à Harare, au Zimbabwe.
L’AFREXIMBANK a pour but de participer au financement, à la promotion et au développement des échanges commerciaux entre les pays d’Afrique comme avec les autres régions du monde.
Pour atteindre son but, cette banque exerce, notamment les fonctions ci-après:
- accorder, sous toute forme appropriée, des crédits directs aux exportateurs africains éligibles, en vue de financer des activités antérieures ou postérieures au chargement de produits;
- promouvoir et financer le commerce intra-africain;
- promouvoir et financer l’exportation de biens et services africains non traditionnels;
- fournir des ressources pour financer des importations africaines génératrices d’exportations, en accordant une préférence aux importations d’origine africaine;
- promouvoir et financer le commerce sud-sud entre pays africains et autres pays;
- servir d’intermédiaire entre exportateurs africains et importateurs africains et non africains par l’émission de lettres de crédit, de garanties et autres effets de commerce pour des transactions d’import-export;
- promouvoir et fournir des services d’assurance et garantie couvrant les risques commerciaux et non commerciaux liés aux exportations africaines.
C’est le 25 avril 2014 que notre pays a signé l’instrument d’adhésion à l’Accord portant création de cette banque en vue de diversifier les sources de financement de l’économie et de promouvoir l’entreprenariat national dans la chaîne des valeurs du secteur minier.
La ratification de cet Accord est la condition pour bénéficier de tous les avantages qu’elle offre aux Etats membres.
Dans le texte de «l’Accord», il est intéressant de parcourir ses attendus pour en comprendre l’intérêt:
«Conscients des différents facteurs qui entravent le commerce extérieur africain notamment la détérioration des termes de l’échange, la baisse des prix des exportations, l’alourdissement de la dette extérieure et l’inadéquation des moyens de financement, conjugués avec le renchérissement des crédits commerciaux»,
«Constatant que la baisse des exportations africaines a eu une incidence négative sur les économies des Etats africains et a entravé leur capacité à atteindre un développement autocentré;
«Considérant l’Accord portant création de la Banque Africaine de Développement conclu à Khartoum, Soudan le4 août 1963, invitant
la Banque Africaine de Développement à prendre des mesures permettant de développer de façon ordonnée le commerce extérieur africain, et en particulier le commerce intrafricain».
Puis:
«Reconnaissant que le meilleur moyen d’atteindre l’objectif de promotion et d’expansion des échanges commerciaux intra-africains et extra-africains, favorisant ainsi le développement économique, est de créer une institution internationale de financement des échanges commerciaux dont la mission principale sera d’apporter et de mobiliser les ressources financières nécessaires»;
«Convaincus qu’un partenariat des Etats africains, des organisations internationales ainsi que des institutions et des investisseurs publics et privés facilitera un flux additionnel de ressources en faveur du commerce extérieur africain»;
«constatant les efforts louables déployés par la Banque Africaine de Développement en vue de promouvoir la création d’une banque africaine d’import-export».
ALUNGA MBUWA.


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