- jeu, 11/07/2019 - 11:13
KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Le Soft International n°1460|JEUDI 11 JUILLET 2019.
Depuis la Chambre haute du Parlement, droit dans ses bottes, niché au Bureau de cette Chambre, fort d’une expérience avérée dans divers domaines du droit et des affaires, l’avocat élu Sénateur de la Tshuapa disposera des nouveaux leviers pour «agir en faveur du pays, apporter sa part de contribution à un Congo meilleur», explique-t-il.
Guy Loando Mboyo a décidé de s’offrir de nouveaux horizons. Au fond, cet avocat d’affaires qui pilote un groupe d’entreprises crédibles dans les milieux de la finance au pays et à l’étranger, n’avait pas en soi, pour vivre, lui et sa famille, besoin ni d’un strapontin au Parlement congolais, ni d’un siège haut perché dans sa Chambre haute.
TAPIS D’ADRESSES.
S’il a décidé de prendre de l’envol en se lançant en candidat indépendant dans la conquête de la questure au Sénat c’est poussé et encouragé par les siens. Mais, fondamentalement, parce qu’il a un projet pour les siens et qu’en l’espèce, il estime que dans la vie, il ne faut jamais faire les choses à moitié et que cet homme qui s’identifie comme l’un de ces jeunes nouvelle génération à l’esprit conquérant trempé, est tout sauf celui qui n’aurait pas envie de faire de vieux os dans ce qu’il entreprend.
Elu Sénateur le 15 mars dernier par les élus formant l’Assemblée provinciale de la Tshuapa, l’une des cinq provinces que compte le Grand Equateur découpé (avec le Nord et le Sud Ubangi, l’Equateur et la Mongala), ce Licencié en Droit de l’Université de Kinshasa, option Droit économique et social, a d’abord accumulé des années d’expérience professionnelle dans le domaine du droit des affaires avant de se spécialiser dans celui du droit minier, mais aussi dans d’autres comme le droit du travail, le droit des sociétés, le droit foncier et immobilier et dans l’évaluation juridique de projets et droit de l’OHADA, puis dans les négociations, reprise et développement des projets miniers, or et cuivre.
Désormais, il déroule un tapis d’adresses impressionnant. Avocat au Barreau de Kinshasa, dans sa commune de la Gombe, mandataire en Mines et Carrières, avocat associé fondateur du cabinet GLM & Associates, Guy Loando Mboyo noue, à l’international, avec nombre de cabinets, BDL International Law Firm, Cabinet Heenan Blaikie AARPI, basé à Paris, Cabinet Emery Mukendi Wafwana & Associates, basé en RSA et New York, etc.
Dans l’un de ses multiples bureaux aseptisé tapis dans le summum quartier du fond de la Gombe qui, ces temps-ci, ne désemplit pas, l’élu des élus de la Tshuapa s’enfonce peu dans son fauteuil de cuir noir de trône. Allant d’un invité à un autre, il consulte, écoute, parle.
«CELA DOIT S’ARRETER».
D’abord avec ses collègues Sénateurs avec qui il va passer cinq ans dans les travées de ce Palais du Peuple, niché à califourchon entre la commune de Lingwala et le quartier Matongé dans celle de Kasavubu et avec qui il veut tisser des relations de parfaite confiance. Puis avec ceux sur qui il devra plus que jamais s’appuyer et dont il a besoin d’un accompagnement engagé: les opérateurs politiques du Grand Equateur qui pèse 20 sénateurs sur les 108 que compte le Sénat et qu’il veut pleinement et entièrement mobiliser en offrant de mutualiser des projets de développement mais aussi avec tout autre élu d’influence, local ou national dans cet ex-Grand Equateur qui, des années durant, vibra sous le charme du Maréchal, et qui a semblé aller en mille morceaux, ces dernières années. Puis avec les milieux de la haute finance et des investisseurs, ceux sans lesquels rien n’est possible.
Issu d’une province où certains prennent d’autres, sans savoir pourquoi sinon de vieux stéréotypes, pour des «sous hommes», allant jusqu’à les surnommer des Mingando, l’énorme potentiel intellectuel et financier entre ses mains, Me Guy Loando Mboyo a juré de faire la différence quand une certaine génération d’aînés de la province a trébuché. Il a ainsi entrepris de se porter en martyr, explique-t-il, en se sacrifiant pour le sort de la Tshuapa trop longtemps marginalisée et qu’il ne veut plus jamais que sa population soit considérée comme des rebuts de la République.
Dans un pays où le positionnement politique est crucial pour qui veut entreprendre et réussir, ce serait se mentir à soi-même si Me Guy Loando Mboyo refusait de lorgner sur un piédestal d’où il boosterait mieux l’espoir des siens.
Un jour, il a eu ces mots à la bouche, signe de grande révolte: «C’est à tort qu’on attribue aux Tshuapoises et Tshuapois de Kinshasa le rôle du second plan. Non! Cela doit s’arrêter. La Tshuapa ne mérite pas ça!».
C’est précisément cette condition qui l’a conduit avec son épouse Deborah, à pousser les leurs - Tshuapoises et Tshuapois - à s’engager à déplacer les limites de la précarité constatée avec dégoût lors d’un retour au pays de ses ancêtres, après en être parti, 28 ans plutôt, à Bokungu et autres territoires de la Tshuapa, qui l’ont vu naître.
Le 5 septembre 2018, le couple (respectivement président et vice-présidente), a ainsi lancé une ONG de développement, un vrai navire amiral.
«MAIS SEUL, JE NE SAURAI PAS».
Objectif de cette Widal Foundation: «Redonner de la valeur aux fils et filles de la Tshuapa, participer à l’émergence de la dignité humaine de la population de la province, poursuivre l’atteinte des valeurs qualitatives dans le domaine de l’action sociale, culturelle et éducative».
Ce projet dont la devise est «toujours ensemble pour le bien-être de tous», est né d’«une réflexion approfondie précisément sur la précarité de la situation sociale des habitants de la province de la Tshuapa en particulier et celle de la ville province de Kinshasa en général… Nous voudrions, à travers Widal Foundation, porter la situation de Tshuapa», explique Guy Loando Mboyo.
«Mais seul, je ne saurai porter ce combat. Aussi, je demande votre concours pour qu’ensemble, nous donnions valeur, dignité et puissions redorer l’image de notre chère province», explique-t-il.
Fondamentalement, Guy Loando Mboyo se dote d’une mission qui consiste à «participer à l’émergence de la dignité humaine de la population de la Tshuapa et, par ricochet, celle de tous les Congolais».
Depuis la Chambre haute du Parlement, droit dans ses bottes, niché au Bureau de cette Chambre, fort d’une expérience avérée dans divers domaines du droit et des affaires, Guy Loando Mboyo disposera des nouveaux leviers pour «agir en faveur du pays, apporter sa part de contribution à un Congo meilleur», explique-t-il.
D. DADEI;