- mar, 11/03/2014 - 00:07
Dans un contrat conclu avec Nyoka Longo et Zaïko Langa Langa, le brasseur Bracongo avait pris l’engagement d’offrir à cet orchestre une parcelle résidentielle contre une série de productions musicales exclusives.
Malheureusement, ce contrat a été résilié alors que l’inventeur du pas de danse Vimba exige ce bien. Sans succès pour l’heure. L’affaire a été portée devant un juge en appel à la Gombe, où, Nyoka et son orchestre demandent au juge de confirmer ce droit à la propriété. Le bien est situé sur l’avenue Inzia n°76, à Kasa-vubu. La parcelle leur a été «donnée» par leur sponsor Bracongo qui nie tout. Le contrat aurait été signé en 2011. Le brasseur qui fait courir et fait rêver tous les artistes du pays dit ne pas devoir quoi que ce soit à Zaïko Langa Langa, au motif que l’orchestre aurait violé ses obligations contractuelles. Ce qui aurait entrainé la résiliation du contrat.
D’après cette convention, Zaïko devait assurer des productions musicales pendant trois ans à la Foire Internationale de Kinshasa pour le compte de ce seul brasseur. Un contrat purement exclusif.
D’après l’article 8 de la convention, il est stipulé que cet orchestre ne devait pas se produire pour le compte d’aucun autre sponsor sur le même site pendant la durée du contrat. L’orchestre devait veiller à ce que «toutes les productions présentées en dehors de celles de la Bracongo ne puissent se dérouler aux lieux et dates proches» des productions prévues par ce brasseur.
Et ce n’est que lorsque toutes ses clauses ont été scrupuleusement respectées que cette parcelle lui serait remise. Malheureusement, explique la Bracongo, tentés par l’appât du gain tous azimuts, Zaiko et l’inventeur de Vimba vont s’arroger le droit de jouer lors de la durée du contrat, pour le compte d’un autre brasseur, et, plus grave, sur le même site, à savoir la FIKIN. Devant cette violation flagrante du contrat, Bracongo a saisi le Tribunal de Grande Instance de la Gombe pour solliciter la résolution du contrat. Et le juge a dit le droit en faveur de Bracongo.
Non contents du verdict, l’inventeur de Vimba et Zaiko Langa Langa ont attaqué le jugement.
Le premier appel initié par l’orchestre pour mal jugé. Qui sollicite au juge de confirmer leur droit de propriété sur cette parcelle dans la mesure où, ce contrat était déjà arrivé à terme. Autre attaque, celle de Nyoka qui a attaqué le juge «à titre personnel», pour avoir été cité personnellement par Bracongo dans son acte d’accusation devant le premier juge.
Alors que fait-il savoir, il avait agi pour le compte de l’orchestre. Pour ce faire, Nyoka réclame à Bracongo le versement de 100.000 dollars de D.I. pour les préjudicies subis.
Mais cet appel pour Bracongo doit être déclaré nul et de nul effet dans la mesure où, il serait introduit hors délai. Selon le brasseur, l’arrêt du juge du premier degré est devenu définitif.
L’inventeur de Vimba et son Zaïko réclameraient en vain cette parcelle.
A son tour, Bracongo veut voir Nyoka et son orchestre condamnés à lui verser 100.000 dollars pour action «téméraire et vexatoire».
PAJOLA MUMBEMBE.