Le Congo de Kabila fait un bond de géant dans le développement humain, atteste le PNUD
  • ven, 18/12/2015 - 10:05

Le Congo est déjà le pays africain qui a attiré en 2015 le plus d’investissements étrangers, attestent tous les observateurs.

A l’étranger, toutes les chancelleries le savent: le Congo de Kabila est le pays qui a le plus attiré les investissements étrangers en Afrique. Lors d’un récent séjour au Maroc, le ministre marocain du Commerce et de l’Economie Numérique en fait part à son hôte, le R-dCongolais Tryphon Kin-kiey Mulumba qu’il accueille sur le perron de son cabinet, le tapis rouge déroulé. L’homme d’Etat congolais en visite de travail ne fait montre d’aucun triomphalisme. Il se contente de décliner les goals du Congo sous le leadership de Joseph Kabila Kabange. «Nous avons l’obligation de travailler avec ce pays aux résultats si étonnants», poursuit le ministre marocain regrettant que l’excellence des relations politiques n’ait pas permis de mettre les échanges économiques au niveau qu’il convient.Le Congo est de retour. Présentant le rapport national de l’IDH, Indice de Développement Humain 2015, le PNUD/RDC constate le mercredi 16 décembre à Kinshasa devant le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, devant les ministres, devant les diplomates:

«La RDC occupe le 176ème rang sur 188 pays et gagne 11 places par rapport à 2013.Les progrès sont visibles en termes d’espérance de vie, de durée attendue et moyenne de scolarisation ainsi qu’en termes de revenu national brut par habitant». Plus, plus tard: «Jamais dans l’histoire du PNUD, un pays n’avait fait un tel bond de géant - de 11 points - en un an. C’est historique».
Même si plus tard, le communiqué officiel tempère: «Le Rapport mondial 2015 montre une évolution progressive et constante de l’IDH dans tous les groupes et régions du monde». Si «le rapport montre une inversion du rythme de croissance de l’IDH de la RDC et une accélération depuis 2010 (...), la RDC demeure parmi les pays à IDH faible».
Le Rapport 2015 souligne que la réduction des inégalités et la création d’emplois sont vitales pour le développement humain dans la région d’Afrique subsaharienne. Il insiste sur le fait que la notion de travail est beaucoup plus large que celle de l’emploi. Car il existe différentes formes de travail qui participent toutes au développement de la société: le travail non rémunéré, le travail bénévole, l’expression créative, le travail informel, etc. Ces 25 dernières années, près de 2 milliards de personnes sont sorties d’un faible niveau de développement humain. Il faut consolider ces progrès en améliorant les conditions de travail et la protection sociale; en accroissant la transition vers le travail durable; en accélérant l’accès de chacun et chacune à un travail décent, et favorisant une plus grande inclusion des femmes et des jeunes dans le monde du travail.
«En RDC, le travail en général et en particulier celui des jeunes et des femmes, se pose avec acuité. La RDC est parmi les pays qui ont le taux de chômage le plus élevé, et aussi le taux de sous-emploi global, le plus élevé, particulièrement chez les jeunes. Les conditions de travail sont pénibles pour la grande majorité bien que l’absence de statistiques ne permette pas de relever des évidences. Le PNUD encourage le Gouvernement à poursuivre le développement humain par le travail autour de trois grands axes:
- Créer de nouveaux débouchés pour élargir le choix de travail;
- Garantir le bien-être des travailleurs pour renforcer le lien positif entre le travail et le développement humain;
- Mener des actions ciblées pour remédier aux difficultés de groupes spécifiques comme les jeunes, les femmes, les minorités, les handicapés, les populations autochtones et celles vivant sur les sites d’exploitation des ressources naturelles. Le Gouvernement a déjà pris des initiatives en ce sens, particulièrement dans le cadre du Plan National Stratégique de Développement (PNSD) en cours d’élaboration. Des efforts seront conjugués pour faire du travail et de l’emploi, les facteurs de prospérité et de bonheur.
L’IDH, Indice de Développement Humain a été créé par le PNUD en 1990. Outre le revenu national brut par habitant, l’IDH mesure le développement et le bien-être de la population avec des indicateurs tels que l’espérance de vie à la naissance et le niveau de scolarisation des jeunes. Chaque année, le PNUD publie ce Rapport mondial qui est la compilation du travail mené par une équipe d’experts neutres et indépendants. Le Rapport 2015 porte sur le thème: «Le travail au service du développement humain».
Ci-après, le discours en intégralité du Premier ministre Augustin Matata Ponyo.
L’homme est au cœur de l’économie et du développement. C’est par son travail qu’il peut changer sa condition humaine: manger à sa faim, s’habiller correctement, s’offrir un logement décent, élever dignement ses enfants, couvrir ses dépenses médicales, bref assurer sa survie comme il se doit.Il est donc nécessaire que le travail soit au service du développement humain comme l’indique le rapport mondial sur le développement humain 2015.
En effet, toutes les grandes nations de ce monde ont bâti leur développement sur le travail de l’homme. Sa productivité dépendant de ses connaissances, de son savoir-faire, de son savoir être et de son état de santé, il faut investir davantage dans le capital humain.
Le Prix Nobel d’Economie de 1995, Robert Emerson Lucas, a mis en évidence l’importance du capital humain dans le déroulement de la croissance économique et au développement. Plusieurs études ont même établi que si les pays pauvres sont en retard par rapport aux pays riches, c’est à cause du retard qu’ils affichent en matière d’accumulation du capital humain.
Conscient de cette évidence, le Président de la République, Son Excellence Joseph Kabila Kabange, à qui je rends un hommage déférent, soutient vivement que le capital humain est l’atout majeur pour l’émergence de notre pays. C’est pourquoi l’éducation et la formation à la citoyenneté font partie des priorités du Gouvernement de la République depuis quelques années.
En effet, dans son programme d’actions 2012-2016, le Gouvernement de la République a retenu six objectifs majeurs dont celui devant consolider la stabilité macroéconomique, accélérer la croissance et créer des emplois ainsi que celui visant à renforcer le capital humain et l’éducation à la citoyenneté.
Ces deux objectifs sont inextricablement entremêlés car pour travailler et donc contribuer à la consolidation de la croissance économique, l’homme a besoin de connaissances et aptitudes. Pour sa part, l’investissement dans l’éducation à pour finalité de donner à l’homme les moyens de travailler, de créer des richesses afin d’assurer correctement sa survie.
Fort de ce qui précède, le Gouvernement s’est évertué à accroître la part du budget consacrée à l’éducation. Celle-ci a été de 16 % en 2014 contre 6 % en 2002 et 4,1 % en 1990.
Des efforts ont été également conjugués pour accroître le taux de scolarisation, le taux d’achèvement scolaire et le taux d’alphabétisation. Comme le montre le rapport bilan des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) que j’ai eu l’honneur de lancer dans cette même salle au mois d’octobre dernier, des progrès substantiels ont été enregistrés dans le secteur de l’éducation.
Toujours dans le but d’améliorer le capital humain de notre pays, le Gouvernement avec le concours des partenaires extérieurs que je remercie au passage a relancé l’Institut national de préparation professionnelle (INPP).
Former des hommes, c’est une chose, leur donner du travail ou l’occasion de trouver de l’emploi en est une autre. Les nations arrivent à accroître rapidement leur taux de scolarisation, mais elles n’arrivent pas à réduire rapidement leurs taux de chômage.
Devrait-on alors faire un aveu de faiblesse? La réponse est non! Il faut affronter le problème de manière courageuse, mais surtout’ de manière intelligente. En d’autres termes, il faudrait avoir de bonnes stratégies et politiques de développement pour offrir à l’homme des opportunités d’épanouissement, surtout en matière d’emploi. Après avoir consolidé et rendu résiliente la stabilité macroéconomique, le Gouvernement congolais sous le leadership de Son Excellence Monsieur le Président de la République s’est engagé à accélérer la croissance afin de créer davantage d’emplois.
Des efforts ont été entrepris pout assainir le climat des affaires et attirer plus de capitaux pour permettre la création des emplois. C’est ainsi que certaines réformes ont été initiées. L’Office national de l’emploi (ONEM) a été créé, le guichet unique de création des entreprises a été mis en place, certaines taxes superflues ont été supprimées, et certaines facilités sont accordées aux investisseurs.
Tout en reconnaissant que le problème de l’emploi se pose avec acuité dans notre pays, les avancées économiques réalisées ces dernières années ont eu une incidence positive sur l’emploi et sur le niveau des salaires payés. Pour s’en convaincre, il faudrait regarder le nombre d’entreprises créées dans les différentes branches d’activité de notre économie et se faire une idée sur le nombre d’emplois qu’elles ont créés ainsi que le niveau moyen des salaires qu’elles paient à leurs travailleurs.
Dans le secteur des télécommunications, plusieurs entreprises ont ouvert leurs portes en République Démocratique du Congo et utilisent notamment la main d’œuvre locale. Il en est de même dans le secteur financier où le nombre de banques commerciales et d’institutions de micro finance a augmenté de manière sensible. Aujourd’hui, nous comptons plus de 20 banques alors qu’au début de la décennie, le pays n’en avait même pas cinq. Quoiqu’il soit à forte intensité capitalistique et à faible intensité de main-d’œuvre, le secteur minier a reçu plusieurs investisseurs ces dernières années qui emploient également des congolais et leur offrent des salaires considérables. En bref, le monde du travail congolais bouge, et la création d’emplois y est effective.
Dans son rapport national sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) de septembre 2015, la RDC a montré que des améliorations ont été observées en matière d’emploi salarié dans les secteurs non agricoles dont le taux est passé de 36,1% en 2005 à 43,5% en 2012. Le taux de chômage reste élevé surtout pour les jeunes et les femmes.
Le Gouvernement va, dans les jours à venir, mettre en place le Répertoire National des Entreprises du Congo (RNEC). Cet instrument permettra de connaître et suivre régulièrement le nombre d’entreprises œuvrant dans le pays, le nombre de personnes qu’elles emploient, le niveau moyen des salaires qu’elles offrent ainsi que les investissements réalisés et à réaliser.
Cette base de données, une fois disponible, permettra de bien assurer le pilotage de l’économie et de mieux appréhender les effets bénéfiques des performances enregistrées. Dans le Plan national stratégique de développement (PNSD) en cours d’élaboration, le Gouvernement se propose de mettre en place une stratégie de développement qui vise à diversifier les sources de la croissance et élargir la chaîne de création des valeurs. Premièrement, soit à l’horizon 2020, cette stratégie devra nous conduire au statut de pays à revenu intermédiaire grâce à la transformation de l’agriculture qui occupe plus ou moins 70 % de la population. En deuxième lieu, elle nous conduira au statut de pays émergent en 2030 sur fond d’une industrialisation intensive. Enfin, elle nous conduira, dans une troisième phase, au statut de pays développé à l’horizon 2050 grâce à la mise sur pied d’une société de connaissances.
Au lieu de fonder nos espérances de croissance économique exclusivement sur le secteur minier, nous allons utiliser d’autres leviers, notamment l’agriculture et toutes les industries qui l’accompagnent pour transformer ou donner de la valeur aux produits de la terre.
Il faudrait diversifier l’économie et élargir la chaîne de création de valeurs pour créer davantage de richesses et d’emplois dans le pays et, même accroître le niveau des salaires.
En diversifiant l’économie, les opportunités de travail vont augmenter car les progrès économiques reposeront sur plusieurs secteurs d’activité, élargissant ainsi significativement notre base productive. Il s’en suivra également une baisse du degré de vulnérabilité de l’économie vis-à-vis des chocs exogènes.
En élargissant la chaîne de création des valeurs, dans une même branche d’activité, on aura plus d’opportunités de travail. Et plus la chaîne s’élargit, plus grandes seront les rémunérations payées pour les étapes additionnelles de production. Comment s’y prendre?
A travers un Plan directeur des investissements (PDI), le gouvernement entend attirer davantage des capitaux dans le pays en mettant en valeur ses potentialités et les opportunités d’affaires qu’il offre compte tenu de la dynamique des marchés mondiaux. En plus d’attirer les capitaux, le PDI visera à orienter les investisseurs dans des activités qui créent davantage de valeurs ajoutées.
Pour réussir cette stratégie, certains préalables sont requis et le gouvernement y travaille déjà. Les efforts d’assainissement du climat des affaires se poursuivent et se consolideront au fil des années.
Si d’aucuns s’accordent sur le niveau élevé de chômage dans notre pays, cela est le fait notamment de mauvaises politiques publiques menées par le passé. Ces politiques ont entraîné un mauvais appariement entre l’offre et la demande du travail. Pour corriger cela, des réformes profondes sont à envisager dans le secteur de l’éducation pour adapter les programmes de formation aux besoins actuels et futurs de l’économie. Une stratégie particulière orientée vers l’emploi des jeunes doit être affinée. Cette question sera aussi approfondie dans le Plan National Stratégique de Développement.
Le travail doit procurer de l’argent certes, mais aussi de la considération et de la dignité. Pour ce faire, le Gouvernement s’est engagé dans un combat contre toutes formes de discrimination, de violence et d’abus sur le marché du travail. Une réflexion est en cours sur la politique nationale de l’emploi et des salaires.
Une réforme profonde de l’inspection du travail sera aussi lancée pour assurer un meilleur arbitrage des conflits de travail opposant les employeurs et les employés. Par ailleurs, la question de la retraite et des cotisations sociales fait l’objet d’une réflexion au niveau de la Vice-primature en charge du Travail, de l’Emploi et la Prévoyance sociale.
Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo est déterminé à aller de l’avant dans l’amélioration des conditions de vie de sa population. Sa vision est celle de mettre le travail au service du développement humain. D’une croissance négative durant la décennie 1990, soit -7 % en moyenne annuelle, l’économie congolaise est passée à une croissance positive et de plus en plus résiliente. Aujourd’hui, notre taux de croissance est supérieur à la moyenne africaine qui est de 5,5%. En 2014, nous avons fait 9,5 % de croissance et cette année va s’achever avec un taux de croissance de plus ou moins 7,7 %.
Cette croissance a comporté un vecteur de bienfaits, notamment:
- L’accroissement du revenu par habitant,
- La création des emplois,
- L’accroissement de l’espace budgétaire de l’Etat même s’il est encore relativement faible par rapport à nos défis de développement et aux potentialités nationales.
Avec l’espace budgétaire additionnel obtenu, le Gouvernement s’est engagé dans un programme ambitieux de reconstruction des infrastructures de base et d’amélioration des conditions d’accès à l’éducation et à la santé.
C’est avec satisfaction que je constate que tous ces efforts ont porté des fruits : la République Démocratique du Congo a fait un bond en matière de développement humain. Son indicateur de développement humain (IDH) qui était de 0,329 en
2000 est passé à 0,433 en 2014. Elle améliore son score et donc sa performance en gagnant 10 places et quitte désormais le bas du peloton qu’il occupait depuis une dizaine d’années. C’est ici l’occasion pour moi, au nom du Gouvernement, de remercier toutes et tous ceux qui, jour et nuit, ont consacré le gros de leur temps à travailler pour l’intérêt national.
En premier lieu, le Chef de l’Etat, dont le leadership et la mise en place des politiques efficaces couplées d’une amélioration progressive de la gouvernance ont conduit aux résultats suivants : stabilité politique et sociale, stabilité du cadre macroéconomique et forte croissance économique historique de la RDC depuis son accession à l’indépendance nationale en 1960. Sans ce travail de longue haleine amorcée depuis 2001, la RDC n’aurait pas quitté l’avant dernière place du classement IDH!
Ces résultats sont donc l’aboutissement d’un travail d’envergure. Que de réformes ambitieuses et vigoureuses ont été menées. Que de ressources publiques ont été mieux gérées au profit des secteurs clés, dont les secteurs sociaux : éducation, santé, agriculture, infrastructures, etc.
Tous les Congolais ont l’obligation de reconnaître le pas de géant accompli par leur pays dans l’amélioration des conditions de vie de la population.
On partage très facilement les mauvaises nouvelles qui se répandent comme une traînée de poudre, mais pas les bonnes choses. Depuis ce lundi que le rapport sur le développement humain 2015 a été rendu public, je n’ai pas entendu un sursaut d’orgueil des médias sur les performances réalisées par la RDC qui sont pourtant exceptionnelles.
Je profite de cette occasion pour inviter les membres du Gouvernement à persévérer dans l’excellence. Quelle que soit la durée, le travail de qualité finit par imposer ses résultats tant au niveau national qu’international. Nous avons le devoir patriotique de renverser les tendances, de tailler notre chemin dans le roc pour que la RDC se place dans le concert des nations et joue le rôle de leader qui dans la sous-région. Nous devons donc redoubler d’efforts.
J’exhorte le ministère du Plan et révolution de la modernité, et tous les ministères sectoriels impliqués, à travailler davantage pour que lors des prochains rapports sur le développement humain, la RDC ne connaisse plus de recul et dépasse le cap de 0,500 de l’indice IDH afin d’accéder au rang du développement humain moyen.
A cet effet, l’urgence portera sur l’amélioration et le renforcement des capacités du Système statistique national. Il faut, en conséquence, accélérer la finalisation des travaux du recensement scientifique national de la population et de l’habitat. Plus urgent encore est d’avoir les résultats de l’enquête de type «Questionnaire Unifié à Indicateurs de Base du Bien-être» en sigle E-QUIBB 2015 d’ici fin mars 2016.
Cette enquête permettra de fournir jusqu’au niveau des 26 provinces, des indicateurs récents et fiables:
- Primo, d’évaluation finale des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et du DSCRP2 jusqu’en fin décembre 2015;
- Secundo, d’avoir une situation de référence pour les objectifs de Développement Durable (ODD) qui vont remplacer les OMD dès 2016.
N’oublions pas qu’en 2000, lorsque les autres pays concentraient leurs énergies pour réaliser les OMD, notre pays était en guerre. Et la RDC n’a utilisé que la moitié du parcours pour mener des réformes nécessaires pour la relance de son développement. Pour les ODD, la RDC veut travailler dès la première année.
C’est ici aussi l’occasion, de réaffirmer, au nom du Gouvernement, la ferme volonté de Son Excellence Monsieur le Président de la République et de son Gouvernement de poursuivre sans désemparer les efforts d’amélioration et de renforcement de son système statistique national. Je remercie les partenaires techniques et financiers qui nous accompagnent dans ce domaine pour tout l’appui et souhaite voir leur contribution augmenter d’ici 2016.
Ceci étant, je lance solennellement le rapport mondial sur le développement humain 2015 en République Démocratique du Congo. Je souhaite que son contenu puisse nous édifier dans la conception et la mise en œuvre des politiques et stratégies de développement pour bâtir un avenir radieux et plein de bonheur pour ce beau peuple de la RDC.Merci pour votre aimable attention.

Kinshasa, 16 décembre 2015
AUGUSTIN MATATA PONYO MAPON.
Premier Ministre, Chef du Gouvernement.


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