- mar, 06/01/2015 - 04:07
Il fait part de son émotion. Comme l’autre!
Il brûlait les feux de la rampe et a tôt fait part de son émotion «imaginable. Franck Mwe di Malila Apenela, tout nouveau vice-ministre en charge de la Coopération internationale et Intégration Régionale prenait la parole - au Sénat qu’il connaît bien pour avoir évolué dans ses coulisses, des années durant - devant des «connaissances» mais devant son beau-père, connu pour sa correction, le président du Sénat Léon Kengo wa Dondo... D’où une voix un peu brisée qu’il a su vite maîtriser...
Pour un baptême du feu, c’en fut un lundi 5 janvier 2015! «Monsieur le Vice-ministre» - né le 22 janvier 1968 à Kinshasa - avait à présenter - au nom de son ministre Raymond Tshibanda Ntunga Mulongo en mission -, au nom du Gouvernement de la République - une foule de textes! Six projets de lois portant ratification des accords signés par des membres du Gouvernement. Trois signés par le ministère des Finances, trois autres signés par celui en charge des Transports et Voies de Communication.
Il s’agit:
1. d’un accord pour la réhabilitation et l’équipement des Cliniques Universitaires de Kinshasa,
2. un accord de prêt avec la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique,
3. un accord de prêt avec le Fonds de l’OPEP pour le Développement International «OFID» en sigle,
4. un accord pour la réhabilitation agricole dans la Province du Maniema.
5. un accord de prêt avec le Fonds de l’OPEP pour le Développement International «OFID».
Au final, Franck Mwe di Malila s’est bien tiré d’affaire, refusant la tentation de répondre sur le banc, sollicitant le bénéfice de revenir le lendemain. Le Vice-ministre revient mardi 6 janvier 2015, cette fois plus sûr d’avoir dompté le cénacle. Il doit répondre à des questions posées par des vieux routiers... du parlementarisme, et de la diplomatie. Après le baptême, faisons confiance.
T. MATOTU
