Sécurité d’abord
  • mar, 07/05/2013 - 22:52

Si on faisait un rêve? Le pays peut mettre une sourdine et ne voir que ce qui nous unit.

LE SOFT INTERNATIONAL N°1225 ED. LUNDI 06 MAI 2013.

Tout de go, disons-le sans détour: le Mouvement du 23 mars a beau se délester de tous ses chefs de guerre - Mutebusti, Nkunda, Ntaganda, Runiga, et demain... Bertrand Bisimwa - et de tous ses combattants comme nous l’apprend - est-ce une nouvelle? - la Monusco avec ceux qui auraient quitté les montagnes pour rejoindre ses camps de fortune, aussi longtemps que le Rwanda n’aura pas changé de perception sur ses questions sécuritaires vitales et aussi longtemps que les rapports de force à l’international n’auront pas évolué significativement, le M-23 ou un autre de son espèce - peu importe! - existera toujours et mettra notre pays face aux mêmes défis, aujourd’hui comme hier et le Congo a le devoir impératif de comprendre que les questions de sécurité, liées à sa propre existence, à sa survie comme pays et état, passent obligatoirement avant toute autre considération politicienne ou conjoncturelle.

Ces questions, les hommes politiques les debatent-ils? à Kinshasa, ceux-ci ont beau entrer en transe, réclamer la résorption de frustrations, poser tous les préalables, se partager les morceaux d’un gâteau introuvable, quand les armes viendront à parler, la réalisation de frustrations dans la Capitale changera quoi? Depuis ce mardi du 20 décembre 2011 quand Joseph Kabila prêta serment devant la Nation et devant Dieu, tout a été fait pour que jamais le Président de la République ne trouve sommeil et ne trouve le temps de penser Congo et tout a été mis en place pour le porter de réunion en réunion, là où... on veut «négocier» notre avenir.

Pour peu que les Congolais soient conscients, faisons un rêve: Si le pays pouvait taire ses divergences, mettre une sourdine à ce qui le divise pour ne voir que ce qui le rassemble au plus haut niveau, c’est-à-dire, le Congo?

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