Un net frémissement de l’économie s’observe
  • ven, 06/10/2017 - 12:35

Aucun doute n’est plus possible. Après les fortes mesures édictées en juillet dernier par le Président de la République, Chef de l’état créant un Comité de pilotage stratégique du Gouvernement placé sous la direction de son Directeur de Cabinet, le professeur Nehemie Mwilanya Wilkondja, mettant du coup une sorte de régime d’exception en vue de la sauvegarde de l’économie nationale en péril, voici celle-ci reprendre du souffle. Une sorte de frémissement s’observe, un changement positif quoique lent, sorte de changement de direction que d’aucuns appellerait normalisation bien qu’encore timide. Ainsi, côté inflation, selon des chiffres fournis par la Banque Centrale du Congo, institut d’émission, à la dernière semaine du mois de septembre, l’évolution hebdomadaire de l’indice des prix à la consommation a connu un taux d’inflation de 0,81 % contre 1,03 % la semaine précédente, portant le taux cumulé annuel à 37,75 %. Toute proportion gardée, le taux d’inflation pourrait atteindre 53,27 % fin décembre 2017. En glissement annuel, il se situe à 48,29 % face à un objectif de 7,0 %. Croissance, sur base des données de réalisation fin juin, le taux de croissance économique en 2017 devrait se situer à 3,2 % contre une estimation de 3,1 % en mars et une réalisation de 2,4 % en 2016. S’agissant du moral des patrons, celui-ci reprend la bonne direction. Après trois mois consécutifs de méfiance, les patrons affichaient, en août, un regain d’optimisme sur l’évolution de l’économie nationale. Le solde global de leurs opinions s’est redressé à +3,2 %, venant de -1,9 % un mois plus tôt. Une reprise de confiance liée principalement à l’amélioration dans les industries extractives, manufacturières ainsi que dans la production énergétique. Côté marché des changes, au 28 septembre 2017, le marché des changes renseigne, d’une semaine à l’autre, une relative stabilité dans ses deux compartiments. Le taux de change s’est situé à 1.566,87 CDF le dollar américain et 1.581,03 CDF respectivement à l’interbancaire et au parallèle, dégageant, d’une semaine à l’autre, une dépréciation de 0,26 % et une appréciation de 0,30 %. Rappel: en juillet 2017, au moment où le Chef de l’état a annoncé ces décisions, un dollar américain s’échangeait contre CDF 1.707,34, mettant le cap à CDF 2.000. Un an auparavant, le même dollar s’échangeait contre CDF 950.

Sur base des données de réalisation à fin juin dernier, le taux de croissance économique en 2017 devrait se situer à 3,2 % contre une estimation de 3,1 % au mois de mars de l’année en cours et une réalisation de 2,4 % en 2016.
Au niveau de l’offre, le secteur primaire serait le principal moteur de la croissance dont la contribution se situerait à 1,79 point de pourcentage, impulsée principalement par la production minière. La reprise du secteur primaire serait expliquée par la branche « Extraction » avec une contribution de 1,51 point de croissance suite à l’amélioration de la production de principaux produits miniers, consécutive au maintien de la reprise des cours mondiaux des matières premières exportées.
Le secteur secondaire viendrait en deuxième position, avec une contribution de 1,27 point de croissance, suite au bon comportement des branches « Bâtiment et travaux publics et « Industries Manufacturières», attestée par des contributions respectives de 0,54 et 0,57 point, suite à la prise en compte de la production de deux nouvelles cimenteries (CIMKO et PPC Barnet).

CONTRIBUTION COMPAREE.
Quant au secteur tertiaire, il serait marqué par un léger recul de 0,74 point de sa contribution à la croissance comparativement à l’année dernière, en affichant une contribution de 1,01 point. Cette situation serait consécutive principalement à la baisse observée dans la contribution des branches «Télécommunication» et «service d’administration publique» dont les contributions à la croissance s’établiraient respectivement à -0,05 et -0,03 point de croissance.
Selon l’approche du PIB par la dépense, la demande intérieure devrait soutenir la
croissance. Elle contribuerait à hauteur de 2,79 points contre 1,00 point l’année dernière. Cette composante reste dynamique en 2017 grâce notamment à la consommation privée dont la contribution en point serait de 1,75 point venant 1,86 point tandis que celle des administrations publiques se chiffrerait à - 0,99 point contre -0,77 point.
En ce qui concerne les investissements bruts, ils connaitront une amélioration dans la contribution contre une contribution quasi négative en 2016, soit respectivement 2,02 point contre -0,09 point. Cette évolution favorable porterait -0,23 point la contribution des investissements publics contre -0,29 % en 2016.
Quant aux échanges extérieurs, les statistiques disponibles renseignent une, contribution de 0,41 point en 2017 revenant de 1,00 point en 2016. Son apport s’expliquerait principalement par le bon comportement des exportations minières contre un niveau des importations relativement en hausse.

BAROMETRE DE LA CONJONCTURE.
Après trois mois consécutifs de méfiance, les chefs d’entreprises ont affiché, en août 2017, un regain d’optimisme quant à l’évolution de l’économie congolaise, tel que l’atteste l’évolution positive du solde global de leurs opinions. Ce dernier s’est, en effet, redressé à +3,2 %, venant de -1,9 % un mois plus tôt.
Cette reprise de confiance est liée principalement à l’amélioration constatée dans les industries extractives, manufacturières ainsi que dans la production énergétique.
Ainsi, les perspectives des chefs d’entreprises au mois d’août se présentent comme suit:
Dans les Industries Extractives, le solde d’opinions y afférent s’est consolidé d’un mois à l’autre, passant de +6,3 % en juillet à +10,9 % au cours du mois sous analyse. Cette évolution s’explique par la confiance des opérateurs de ce secteur dans le maintien, sur les mois à venir, de la bonne tenue qu’affichent actuellement les cours mondiaux de principales matières premières d’exportation de l’économie congolaise. En revanche, les opérateurs économiques demeurent pessimistes quant à une reprise prochaine dans les activités de Construction. Le solde de leurs opinions indique une détérioration à -61,9 % de la confiance des entrepreneurs en août contre -36,5 % au mois de juillet 2017. Cette situation est consécutive à la baisse du rythme de réalisation des travaux d’édification des infrastructures d’intérêt public.

OPINIONS EN CHUTTE.
Aussi, les participants du secteur des Services, se sont montrés tout aussi peu confiants, comme l’indique le solde de leurs opinions en chute à -55,6 % contre -38,3 % en juillet dernier. La persistance de ce pessimisme est attribuable à l’évolution de l’activité jugée défavorable dans la quasi-totalité des sous-branches.
Quant au secteur «Electricité et Eau», l’optimisme des opérateurs y évoluant a été confirmé par la consolidation à +59,0 % du solde de leurs opinions au mois
d’août contre +33,3 % un mois auparavant. Cette situation est à mettre essentiellement sur le compte de l’amélioration progressive des conditions de distribution de l’eau dans les nouveaux sites urbains et de l’énergie électrique sur les lignes moyenne et basse tension.
Dans les Industries Manufacturières, la confiance des entrepreneurs est repartie à la hausse avec un solde redevenu positif, soit +19,5 % en août contre -6,3 % un mois plus tôt. Cette reprise significative résulte en grande partie de l’évolution favorable des activités de production des boissons et des produits alimentaires.
A la dernière semaine du mois de septembre 2017, l’évolution hebdomadaire de l’indice des prix à la consommation révèle que le taux d’inflation s’est établi à 0,81 % contre 1,03 % la semaine dernière, portant le taux cumulé annuel à 37,75 %. Toute proportion gardée, le taux d’inflation pourrait atteindre 53,27 % à fin décembre 2017. En glissement annuel, Il se situe à 48,29 % face à un objectif de 7,0 %.

OPERATIONS FINANCIERES.
Au 27 septembre 2017, la balance des opérations financières de l’Etat, intégrant l’amortissement de la dette, affiche un déficit de 18,9 milliards de CDF, résultant des recettes de 272,8 milliards et des dépenses de 291,7 milliards. En cumul annuel, les opérations financières de l’Etat se sont clôturées par un excédent de 62,5 milliards de CDF contre un excédent programmé de 13,6 milliards aux neuf premiers mois de l’année en cours.
A deux jours de la fin du mois de septembre 2017, les recettes mobilisées ont atteint 272,8 milliards de CDF contre une programmation mensuelle de 321,6 milliards, soit une réalisation de 84,8 %.
En effet, la composition des ressources mobilisées, à la date sous revue, reste dominée par les recettes fiscales. La DGI et la DGDA ont contribué respectivement à concurrence de 49,7 % et 34,3 % dans l’ensemble des recettes. S’agissant des recettes non fiscales encadrées par la DGRAD, elles ont représenté 15,0 % du total.
La rubrique « pétroliers producteurs» a contribué à hauteur de 0,9 % alors que celle relative aux « Dons et autres recettes» a représenté une part marginale, soit 0,703 % dans l’ensemble des recettes.
S’agissant des dépenses intégrant l’amortissement de la dette, elles se sont chiffrées à 291,7 milliards de CDF contre une projection mensuelle de 345,9 milliards, représentant un taux d’exécution de 84,4 %. La composition de ces dépenses a été caractérisée, comme à l’accoutumée, par la prépondérance des dépenses courantes qui ont représenté 86,6 % du total alors que celles en capital n’ont représenté que 1,0 %. Pendant que les dépenses courantes ont atteint 95,4 %, celles en capital n’ont été exécutées qu’à concurrence de 36,3 % de leurs prévisions mensuelles. En outre, il sied de relever que la part de la rémunération des agents et fonctionnaires de l’Etat a représenté près de deux tiers des dépenses courantes, soit 62,3 %, atteignant 93,1 % de leurs prévisions alors que les frais de fonctionnement des institutions et des ministères ont représenté une part de 23,1 % de ces dépenses, en dépassement de 29,6 % de la programmation mensuelle.
Au cours du mois sous examen, les recettes et les dépenses ont connu une évolution quasi-constante.
En effet, en flux hebdomadaires, les recettes ont évolué en augmentation durant les trois premières semaines, atteignant leur point culminant à la troisième semaine, soit 106,4 milliards de CDF. A la quatrième, la mobilisation des recettes a régressé de 21,4 % comparativement à la quatrième semaine, se situant à 83,6 milliards de CDF.
Pour ce qui est des dépenses en hebdomadaire, elles ont connu une baisse de 22,5 % entre la première et la deuxième semaine avant d’atteindre le pic de 110,5 milliards de CDF à la troisième semaine, soit une augmentation de 200,3 %,
boostées principalement par la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat.
Au cours de la quatrième semaine, du 21 au 27 septembre, les dépenses ont baissé de 12,1 % par rapport à la semaine précédente, se chiffrant à 97,1 milliards de CDF.
Concernant l’évolution du solde hebdomadaire des Opérations Financières de l’Etat, le Trésor a enregistré exceptionnellement un excédent de 28,6 milliards à la deuxième semaine alors qu’à la première, à la deuxième ainsi qu’à la, dernière semaine, le Trésor public a réalisé les déficits respectifs de 29,9 milliards, 4,1 milliards et de 13,4 milliards de CDF.

PLAN DE TRESORERIE.
Au 28 septembre 2017, l’exécution du Plan de Trésorerie de la BCC s’est clôturée par un déficit de 3,937 milliards de CDF, correspondant quasiment au montant attendu du Trésor au titre des intérêts sur la créance titrisée du mois de septembre 2017 chiffrés à 4,0 milliards.
En cumul annuel, l’exécution du Plan de Trésorerie de la Banque Centrale affiche un déficit de 7,758 milliards de CDF. Il importe de préciser que ce résultat n’intègre pas les deux mois d’arriérés (août et septembre) relatifs aux intérêts sur la créance titrisée d’un total de 8,0 milliards de CDF.

MARCHE DES CHANGES.
Au 28 septembre 2017, le marché des changes a renseigné, d’une semaine à l’autre, une relative stabilité dans ses deux compartiments. En effet, le taux de change s’est situé à 1.566,87 CDF le dollar américain et 1.581,03 CDF respectivement à l’interbancaire et au parallèle, dégageant, d’une semaine à l’autre, une dépréciation de 0,26 % et une appréciation de 0,30 %.
Au 26 septembre 2017, l’exécution du budget en devises a affiché un déficit mensuel de 15,43 million de USD. En cumul annuel, il s’observe une consommation des devises de 193,61 millions. Ainsi, les réserves internationales se sont situées à 651,82 millions de USD correspondant à 2,86 semaines d’importations de biens et services sur ressources propres, soit le niveau le plus bas jamais atteint par la République Démocratique du Congo depuis l’année 2010.

Base monétaire.
Au 28 septembre 2017, la situation monétaire a renseigné une hausse de la base monétaire de 152,75 milliards de CDF par rapport à fin décembre 2016, atteignant un niveau 1.772,62 milliards de CDF. La progression de cet agrégat est expliquée
par une augmentation des avoirs intérieurs nets à hauteur de 446,07 milliards de CDF, impulsée par les créances sur les banques qui se sont accrues de 232,98 milliards. Par contre, les avoirs extérieurs nets indiquent une baisse de 293,31 milliards.
Au niveau des composantes, cet élargissement de la base monétaire est localisé, en grande partie, au niveau de la circulation fiduciaire à hauteur de 105,77 milliards.
Au 27 septembre 2017, l’encours hebdomadaire sur le guichet des prêts à court terme s’est établi à 24,31 milliards de CDF. Au niveau du guichet des facilités
permanentes, l’encours se chiffre à 5,4 milliards.
Sur marché interbancaire, il est renseigné un encours nul avec un volume hebdomadaire et mensuel respectivement de 25,00 milliards et 141,00 milliards de CDF.
Marché des Bons de la Banque Centrale du Congo
Au 27 septembre 2017, l’encours du Bon BCC à 7 jours est passé, d’une semaine à l’autre, de 3,5 milliards à 4,5 milliards de CDF, dégageant une ponction de 1,0 milliard.
Au 21 septembre 2017, l’interaction entre les facteurs autonomes et institutionnels de la liquidité bancaire s’est traduite par une injection nette de 111,8 milliards de CDF contre une hausse programmée de 113,0 milliards de CDF, dégageant un écart négatif 1,2 milliard de CDF.
Au 28 septembre, les facteurs autonomes ont injecté 29,7 milliards de CDF contre une ponction programmée de 14,1 milliards. Cette évolution est principalement liée aux injections réalisées au niveau des avoirs intérieurs nets à hauteur de 323,0 milliards alors que les avoirs extérieurs nets ont ponctionné 293,3 milliards de CDF.
Les facteurs institutionnels ont injecté 82,1 milliards de CDF alors qu’une injection de 127,1 milliards était attendue. Les injections des facteurs institutionnels sont consécutives à celle de l’encours Bon BCC et du refinancement respectivement de 4,0 milliards et 119,1 milliards de CDF. L’instrument «réserve obligatoire» a ponctionné 40,9 milliards de CDF.
Au 28 septembre 2017, le compte courant des banques a augmenté de 34,05 milliards de CDF par rapport à fin décembre 2016, se situant à 472,87 milliards de CDF. Rapproché à la moyenne notifiée de la réserve obligatoire de 473,41 milliards de CDF, il se dégage un niveau négatif des avoirs libres des banques de 0,55 milliards de CDF.
Au 28 septembre 2017, les émissions nettes cumulées se sont établies à 341,02 milliards de CDF, tenant aux émissions de 444,38 milliards et aux destructions de 103,35 milliards. Les billets recyclés se sont établis à 1.258,78 milliards de CDF dont 66,16 % en provinces.
A fin août 2017, les dépôts de la clientèle des banques ont enregistré une hausse de 5,9 %, se chiffrant à 3.607,41 millions de USD par rapport au mois précédent et de 5,66 % par rapport à décembre 2016.
La hausse mensuelle des dépôts est équitablement répartie entre les dépôts en monnaie nationale et monnaies étrangères de l’ordre de 5,9 %.

Économie mondiale.
La publication «Finance et Développement» du FMI du mois de septembre courant, scrute la nouvelle donne politique caractérisée par le vote de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne et l’élection de Donald Trump comme Président des États-Unis.
A près un rôle important en tant que architectes de l’ordre de l’après-guerre, avec la création du système des Nations Unies, les États-Unis et le Royaume-Uni semblent désormais s’éloigner du multilatéralisme, en menant une démarche imprévisible, discordante et controversée au plan national. Ce système, mis en place avec le concours du FMI, a contribué à la croissance économique, à la réduction de la pauvreté et à l’absence de guerres commerciales destructrices et a poursuivi la préservation de la stabilité en liant les taux de change au dollar, lesquels sont largement déterminés par les forces du marché.
Pour rappel, en 1944 et 1945, un ordre mondial libéral et multilatéral a été bâti, en grande partie à l’initiative des États-Unis et selon ses intérêts perçus. Quarante-quatre pays étaient formellement présents à Bretton Woods, mais les décideurs américains et britanniques conduisaient les négociations. La vision principale était celle d’un multilatéralisme profitant à tous.
Le bilan de ces changements a notamment consisté en l’augmentation des flux de capitaux privés, contribuant à doper la croissance, à modifier la répartition géographique des pôles d’activité économique, et à sortir des milliards de personnes de l’extrême pauvreté.
Dans le contexte actuel, de nouveaux changements sont nécessaires pour adapter le monde actuel à la nouvelle géographie du développement économique, à un contexte géopolitique en mutation et à des flux financiers d’envergure et potentiellement instables. Pour diverses raisons, aucun autre pays n’est en mesure de prendre la relève.

Pool Europe.
Dans la Zone euro, à l’occasion de son discours devant la Commission des affaires économiques du Parlement européen le Président de la BCE a affirmé rester confiante quant à la remontée de l’inflation vers son objectif de 2,0 %, malgré les incertitudes liées à la volatilité du marché des changes. Toutefois, un degré très substantiel d’accommodation s’avère nécessaire pour que la trajectoire haussière de l’inflation soit effective.
D’après les dernières estimations de l’Office européen des statistiques (Eurostat), l’inflation, en rythme annuel, est ressortie à 1,5 % contre une prévision de 1,6 %, soit un niveau en deçà de l’objectif à moyen terme fixé par la BCE.

Pool Amérique.
Dans son discours à l’attention de la National Association for Business Economics (NABE), la Présidente de la Réserve fédérale américaine (la Fed) a souligné la nécessité de poursuivre avec le relèvement progressif des taux, en dépit d’importantes incertitudes quant à l’évolution des prix intérieurs. En effet, la faiblesse de l’inflation devrait s’estomper au cours des prochains mois. Ainsi, il serait donc imprudent d’observer le statu quo en matière de politique monétaire jusqu’à ce que l’inflation retrouve un niveau proche de 2,0 %. Pour rappel, le Comité de politique monétaire de la Fed a maintenu inchangé son dispositif de politique monétaire lors de sa réunion mensuelle de septembre 2017.
L’indice des prix PCE publié par le département du Commerce s’est établi à 1,4 % en août dernier. Par ailleurs, dans son communiqué du 28 septembre courant, le Département du Commerce a annoncé une progression en annualisé du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis, s’établissant à 3,1 % au deuxième trimestre contre 1,2 % au premier trimestre et une prévision de 3 %, à la suite d’une augmentation plus que prévue de l’investissement privé.

Pool Asie.
Au Japon, l’économie affiche de plus en plus des signes de reprise, attestées par les statistiques économiques publiées le vendredi 29 septembre courant. En effet, sur base des estimations préliminaires, l’inflation de base, en rythme annuel, a augmenté à 0,7 % contre 0,5 % le mois précédent, alimentant ainsi un regain d’optimisme quant à l’évolution de l’activité économique. Pour rappel, l’économie Japonaise a connu au deuxième trimestre une croissance de 2,5 % en rythme annualisé avec l’accélération des dépenses des ménages et des investissements des entreprises.

Pool Afrique.
La conjoncture économique régionale reste marquée par la tenue de la 3e édition du Forum Investir en Afrique tenue du 2S;au 27 septembre courant à Dakar (Sénégal), sous le thème principal « accélérer le développement de l’Afrique par l’innovation». Ce forum s’est articulé autour de six points, (i) l’énergie, (ii) l’agriculture et l’agrobusiness, (iii) les technologies de l’information et de la communication, (iv) l’éducation, (v) les finances et (vi) la gouvernance et la viabilité financière. En effet, pour les participants, ce cadre a permis aux dirigeants (gouvernement) africains de rompre avec les idées, les pratiques et les habitudes établies, qui n’ont pas facilité le décollage de l’économie de la région.
De ce fait, il s’avère nécessaire et urgent d’envisager des mesures novatrices susceptibles de conduire au développement et à l’émergence économique. Aussi, soulignent-ils de la nécessité d’encourager les investissements chinois et la coopération multilatérale afin de permettre à l’Afrique de réaliser son potentiel économique et de générer une croissance économique plus rapide et inclusive.
Au 28 septembre 2017, les cours des produits de base intéressant l’économie congolaise ont connu des évolutions distinctes.
Au marché de Londres, le cours du pétrole s’est inscrit en hausse sous l’influence d’une part, des tensions géopolitiques au Kurdistan et d’autre part, de la publication des stocks de brut aux Etats-Unis par le Département américain de l’Energie (DoE) qui a renseigné une recul de de 1,8 million de barils pour la semaine achevée le 22 septembre.
Ainsi, le prix du baril du pétrole (Brent) s’est établi à 57,16 USD le baril, soit une progression de 1,18 %, d’une semaine à l’autre. Au 28 septembre 2017, le prix du cuivre s’est établi à 6.425,50 USD la tonne, soit une baisse de 1,02 %, en réaction à une série d’indicateurs économiques inférieurs aux attentes en Chine.
Alors que le cours du cobalt a enregistré une variation hebdomadaire nulle, demeurant à 66.777,04 USD la tonne, celui de l’or a connu une légère baisse de 1,39 %, se situant à 1.280,71 USD l’once.
Au 28 septembre 2017, les cours du blé et du maïs ont enregistré de hausses hebdomadaires respectives de 1,7 % et 0,7 % sous l’effet de la poursuite de la tendance haussière du dollar.
L’appréciation du dollar américain a généralement tendance à rendre les céréales américaines plus chères pour les investisseurs munis d’autres devises et à en ralentir la demande.


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