- ven, 23/10/2015 - 08:47
Combien gagnait le pasteur Daniel Ngoy Mulunda? Combien gagnait l’abbé Apollinaire Malu Malu Muholongu? La question est au cœur d’une polémique depuis notamment qu’un haut fonctionnaire de la centrale électorale nationale s’est volatilisé...
Il s’agit de Flavien Misoni qui était en réalité l’homme fort de la Céni au titre de secrétaire exécutif. Selon des tabloïds à Kinshasa, ce fonctionnaire aurait disparu de la circulation et, pis que cela, dit être parti à l’étranger au chevet de sa mère malade! La vérité serait autre...
Au départ, c’est le ministre de l’Economie Modeste Bahati Lukwebo qui aurait affirmé, selon un courrier de la Céni que l’institution électorale recevait, depuis plusieurs années, 20 millions de dollars mensuellement pour la prise en charge du processus électoral.
Mais dans une lettre datée du 9 octobre publiée sur les réseaux sociaux, la Céni se plaint de ces propos, démentant qu’elle reçoive 20 millions de dollars mensuellement une telle somme. Que sur les exercices budgétaires de ces trois dernières années, elle n’a reçu que 17 % des fonds alloués par le Parlement. La Chambre basse a reçu à ce propos le rapport financier de la centrale électorale qui devrait passer sous les fourches caudines des élus, très prochainement... Il est reproché à la Céni d’avoir dilapidé des fonds mis à sa possession.
EMOLUMENTS.
La centrale sert ainsi des émoluments de 32.500 USD/mois à chacun des membres d’assemblée qui reversent mensuellement à leurs partis politiques qu’ils représentent dans l’institution citoyenne. Ses projets de calendrier sont jugés irréalistes avec un budget de plus de 1 milliard de dollars faisant fi de ressources du pays et de la conjoncture économique mondiale. C’est dans ces conditions que Corneille Nangaa a été proposé par des membres de la sous-composante confessions religieuses, choix que conteste l’Eglise catholique qui dit n’avoir pas pris part à cette désignation. Le secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), l’abbé Léonard Santedi, a déclaré mercredi 21 octobre à Radio Okapi que Corneille Nangaa est «le candidat de sept confessions religieuses sans l’Eglise catholique». Pour désigner leur candidat, les confessions religieuses ont eu des pourparlers pendant une dizaine de jours. «Au cours des échanges, indique l’abbé Santedi, il est apparu de divergences notables sur des principes majeurs devant être respectés pour honorer une telle responsabilité. Dès lors, l’Eglise catholique a pris la décision de ne pas participer à un vote qui n’en était pas un et qui semblait être décidé en amont». Le secrétaire général de la Cenco affirme que les sept autres confessions religieuses avaient déjà porté leur choix sur un candidat. «Quand vous avez huit confessions religieuses et que vous avez sept qui viennent avec un candidat, il n’y a même plus moyen de faire quoi que ce soit», souligne-t-il. Interrogé sur le choix de l’église catholique pour le poste de président de la Céni, l’abbé Santedi fait savoir que les confessions religieuses devaient d’abord se mettre d’accord sur certains principes. L’un de ces principes serait de ne pas avoir appartenu à une gestion calamiteuse décriéé. Or, Corneille Nangaa était secrétaire exécutif adjoint de la Céni, soit, l’assistant de Flavien Misoni qui a pris la poudre d’escampette. Du temps de la Céi, ce Misoni avait été DirCab d’un certain... Mr l’abbé Apollinaire Malu Malu Muholongu.
ALUNGA MBUWA.