- lun, 21/09/2015 - 02:15
Le G-7 accablé par la majorité présidentielle.
Réponse du berger à la bergère: les partis politiques membres de la majorité présidentielle ont estimé vendredi à Kinshasa que le G7 est à la solde d’«officines néocolonialistes», responsables des drames vécus par le pays au cours des «trente dernières années», et d’avoir de ce fait une «appréciation viciée» des aspirations réelles du peuple congolais, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, à l’auditorium du Fleuve Congo Hôtel qui s’exprimait au nom de la Majorité présidentielle, lors d’une conférence de presse co-animée avec les présidents des groupes parlementaires et de l’allié Palu. Le peuple congolais aspire à «l’indépendance totale» du Congo «autant», si ce n’est davantage, qu’à «la démocratisation de la vie publique», a-t-il poursuivi.
«Le peuple congolais aspire légitimement à son indépendance totale et à celle de son pays, autant qu’à son plein épanouissement qui passe aussi, mais pas seulement, par la démocratisation de la vie publique».
La conférence avait été organisée comme riposte à la décision annoncée la veille jeudi par sept partis («G7») de quitter la MP faute de pouvoir y faire entendre leur point de vue après la révocation des deux des chefs exerçant des fonctions au sein de l’exécutif, Pierre Lumbi Okongo, conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, président du parti MSR et Olivier Kamitatu Etsu, ministre du Plan, président de l’ARC.
La Constitution «n’est menacée par personne», a affirmé Lambert Mende Omalanga, «aucun acte ne crédibilise une telle insinuation».
Pour Mende, la «démocratisation intégrale» du Congo passe par «la libération» du pays «des chaînes d’oppression essentiellement économiques qui entravent son indépendance réelle et menacent l’unité nationale et l’intégrité du territoire».