La majorité fourbit ses armes
  • ven, 19/02/2016 - 04:27

La majorité prend désormais à cœur les annonces de la CENI.

La majorité présidentielle s’est mise au travail. Depuis que le calendrier de la CENI, la Commission électorale nationale indépendante) a surpris plus d’un, en annonçant la tenue des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs précédées, selon la Constitution par celles des bureaux définitifs des Assemblées provinciales, le regroupement des partis politiques de la majorité présidentielle n’a pas eu de choix. Elle a encaissé le coup.Pour survivre, elle s’est jetée à l’eau. A la suite d’une réunion présidée par l’Autorité Morale, à savoir, le président de la République, Chef de l’Etat, il y a une dizaine de jours à sa ferme de Kingakati, banlieue est de la Capitale, des réunions se tiennent sans désemparer avec son allié lumumbiste-gizengiste PALU (Parti Lumumbiste Unifié) afin d’évaluer ses hommes. Ceux en poste et d’autres qui pourraient l’amener à la victoire. La majorité présidentielle cherche à rafler sinon tous les postes, du moins le maximum de postes au sein des exécutifs provinciaux comme des bureaux des assemblées provinciales afin de s’assurer démocratiquement un avantage politique psychologique. Une cellule technique a fait des propositions à évaluer et à valider au sein de l’instance d’orientation et de décision de la Majorité Présidentielle, le Bureau politique que préside, par délégation, son secrétaire générale, le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku Ndjalanjoku. Les arbitrages sont souvent douloureux. Même si on s’attend qu’ils le soient moins depuis le départ du groupe de partis dits du G-7 (MSR, UNAFED, UNAFEC, PDC, ARC, ACO, etc.) dont certes nombre de députés et des personnalités ont renouvelé leur fidélité à la Majorité aussi bien qu’à la personne de son chef. Les listes définitives ne sauraient plus tarder d’être connues après que celles-ci auront été soumises à l’approbation ultime de l’Autorité Morale. Mais on s’attend que des figures qui ont fait leurs preuves soient représentées. Le cas de Ngoy Kasanji ou d’Alex Kande Mupompa. Tout comme certaines figures pourraioent faire leur come back. Tel l’ex-gouverneur Jean-Claude Baende
à l’Equateur Par contre nombre de commissaires spéciaux pourraient être retoqués pour avoir fait montre d’incompétence dans la gestion des entités administratives.
D. DADEI.

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