- lun, 25/11/2013 - 01:49
Un système d’offre de minibus est mis en place en vue d’éradiquer le phénomène «esprit de mort».
Trois ministres du Gouvernement central - Justin Kalumba Mwana Ngongo en charge des Transports et Voies de communication, Rémy Musungay en charge de l’Industrie et Patrice Kitebi Kibol M’vul en charge des Finances -, un chef de mission diplomatique, celui de Corée, l’ambassadeur Hosung Lee et deux dirigeants de Hyundai Motors Company, le géant coréen de l’automobile - le n° 1 Afrique et Moyen Orient, Jin Ho Hwang et le directeur Afrique, Youn Jin Lee - ont procédé samedi 23 novembre au GHK à la signature d’un double événement d’ordre industriel et social.
Un contrait de fourniture de 250 minibus de transport en commun de marque Hyundai et un protocole d’accord de construction d’une usine d’assemblage et de montage dans la capitale Kinshasa des véhicules de la même marque sud-coréenne.
Ce marché mis en compétition par le ministre des Transports et Voies de communication - «un appel d’offre international lancé selon les normes et la législation congolaise, en toute transparence, loin des pratiques de corruption dans la passation des marchés publics», explique le ministre - a été levé par Central Motors Sprl qui commercialise les véhicules de marque Hyundai, dont le Directeur général Maan Bou Alwan n’a pas caché sa satisfaction expliquant que les minibus à venir répondront aux normes technologiques de qualité, de confort, de robustesse en vue d’assurer en toute sécurité le transport en commun dans la Capitale. Il s’est dit fier, au nom de sa firme, de faire partie du processus de la modernisation de l’industrie dans notre pays et expliqué que sa firme ne ménagera aucun effort pour la réussite du projet. Le diplomate sud-coréen s’est réjoui qu’une firme leader de son pays - quatrième constructeur d’automobiles à l’échelle mondiale - apporte au Congo «son savoir-faire en matière de construction automobile et de gestion du transport en commun».
Partant des trois vérités énoncées l’une par un Chinois - «si tu me donnes un poisson, j’aurai faim mais si tu m’apprends à pécher, je n’aurai plus jamais faim», l’autre par un Américain - «si vous ne partez pas à la poursuite de vos rêves, vous ne les atteindrez jamais» - et, enfin, paraphrasant dans la même lancée le penseur grec Périclès («si on veut obtenir quelque chose que l’on n’a jamais eu, il faut tenter quelque chose que l’on n’a jamais fait»), Justin Kalumba Mwana Ngongo a structuré sa pensée qui l’a conduit à trouver les réponses idoines au problème auquel font face la Capitale - une mégapole de plus de 10 millions d’habitants - et le pays et qui se résume en termes d’insuffisance d’offre de transport, tant en ce qui concerne la quantité des moyens de transport que leur qualité. Il s’est réjoui d’une «avancée dans le sens de l’accroissement de l’offre de transport et de l’assainissement des conditions de transport en commun à Kinshasa».
Estimant que l’heure est venue «de monter en puissance l’ensemble de l’offre des transports à Kinshasa, en permettant aux exploitants privés d’acquérir eux aussi des véhicules dignes et sécurisés, en remplacement des véhicules vétustes et dangereux pour leur propre vie et celle des autres» raillés par les Kinois comme «Esprits de mort» sans les déserter.
Au fond, la question était de savoir comment à terme éradiquer les fameux «esprits de mort» représentent tout de même l’outil de production, voire de survie de la plupart de nos concitoyens, en clair, comment faire pour, en même temps, poursuivre le nécessaire processus d’assainissement du parc d’autobus et permettre à ces exploitants privés, souvent sans capital suffisant, de continuer à «travailler» pour leur survie dans le secteur des transports? L’Etat a pris l’option «transformatrice» et certainement d’«émergence» qui consiste à acquérir des véhicules de transport en commun, payant comptant auprès du constructeur coréen, qu’il va mettre à la disposition des exploitants privés du transport en commun sous certaines conditions, dont le remboursement d’un crédit échelonné sur 5 ans. Et, en même temps ne pas rompre le processus en fiabilisant cet effort d’émergence par la construction sur place d’une usine d’assemblage et de montage des véhicules Hyundai.
Ci-après l’intégralité de l’allocution du ministre Justin Kalumba Mwana Ngongo.
«Monsieur le Ministre de l’Industrie,
Monsieur le Ministre Délégué auprès du Premier Ministre, Chargé des Finances,
Monsieur le Gouverneur de la Ville,
Monsieur le Ministre Provincial des Transports de la Ville de Kinshasa,
Monsieur l’Ambassadeur de la République de la Corée du Sud,
Monsieur le Secrétaire Général aux Transports et Voies de Communication,
Monsieur le Directeur Général de la Direction Générale de Contrôle des Marchés Publics,
Monsieur le Directeur Général de Transco,
Monsieur le Président de l’Association des Propriétaires des Véhicules affectes au transport en commun (APVCO),
Monsieur le Président de la Commission Nationale de Prévention Routière (CNPR),
Monsieur le Directeur Général de I’ Autorité de Régulation des Marchés Publics,
Monsieur le Président de l’Association des Chauffeurs du Congo,
Mesdames, Messieurs,
Distingués invités,
La problématique des transports en commun dans la ville-province de Kinshasa a toujours été l’épine au pied de tous les gouvernements successifs dans notre pays.
Cette problématique, dans cette mégapole de plus de 10 millions d’habitants, se résume en termes d’insuffisance d’offre de transport, tant en ce qui concerne la quantité des moyens de transport que leur qualité.
Voilà qui a amené le Gouvernement de la République, dès le lendemain de son investiture, prenant la mesure et l’ampleur de la question, à déclarer cette question de transport en commun, à Kinshasa en particulier, et dans toutes les provinces de la Rd-Congo en général, comme la priorité des priorités du quinquennat. Ce jour, quelques mois seulement après avoir mis en service plus d’une centaine de bus modernes, neufs et confortables, de la compagnie publique de transport, Transco, le Gouvernement de la République va marquer d’une pierre deux coups en concrétisant, à travers la signature des contrats respectifs, d’abord le projet de renouvellement du parc automobile des exploitants privés et, ensuite, celui de l’implantation d’une usine d’assemblage des bus en République Démocratique du Congo.
Cette double avancée dans le sens de l’accroissement de l’offre de transport et de l’assainissement des conditions de transport en commun à Kinshasa peut être considérée, à juste titre, comme la signature du certificat de décès de ces bus, qui n’ont de bus que de nom, communément appelés «esprits de mort» dont les jours étaient déjà comptes!
La cérémonie de ce matin représente donc, sans aucun doute, la matérialisation d’une approche globale et durable de solution à cette problématique récurrente des transports en commun à Kinshasa; approche rendue possible grâce à la vision pragmatique du Chef de l’Etat, Son Excellence Joseph Kabila Kabange, qui ne comporte aucune limite en ce qui concerne le projet de développement du secteur des transports dans notre pays.
En effet, si pas plus tard qu’en début de ce quinquennat, le transport en commun dans la ville province de Kinshasa était entièrement dans les mains des exploitants privés, aujourd’hui, grâce au leadership remarquablement efficace du Président de la République, répercuté sur terrain par le Premier Ministre et le Gouvernement, l’Etat est en train de reprendre la main et partant, l’initiative dans ce domaine crucial.
Mesdames, Messieurs, Distingués invités,
La cérémonie qui nous réunit ce jour n’est pas un événement isolé, bien au contraire. Elle est en cohérence et en parfaite continuité avec toute notre action au Ministère des Transports et Voies de Communication, avec comme objectifs ultimes: l’amélioration des conditions de mobilité des personnes et de leurs biens et, bien sûr, la baisse de la mortalité routière.
Après avoir organisé la campagne en faveur du civisme routier, mis en circulation les bus de Transco, interdit l’importation de véhicules de plus de dix ans en R-dCongo, avec instauration des mesures fiscales incitatives, l’heure vient pour monter en puissance l’ensemble de l’offre des transports à Kinshasa, en permettant aux exploitants privés d’acquérir eux aussi de véhicules dignes et sécurisés, en remplacement des véhicules vétustes et dangereux pour leur propre vie et celle des autres.
Ayant bien conscience que ces «esprits de mort» représentent l’outil de production, voire de survie de la plupart de nos concitoyens, comment fallait-il donc faire pour, en même temps, poursuivre le processus d’assainissement du parc d’autobus circulant à Kinshasa et permettre à ces exploitants privés, souvent sans capital suffisant, de continuer à «travailler» pour leur survie dans le secteur des transports?
Plusieurs options étaient donc sur la table, à savoir:
Soit renoncer à l’assainissement du parc automobile, et privilégier la survie économique de nos concitoyens, au détriment de la sécurité des usagers de la route, délivrant ainsi un véritable permis de tuer aux «esprits de mort». Cette option ne pouvait être retenue car, en
conformité avec sa mission constitutionnelle de protection des personnes, le Gouvernement ne pouvait laisser s’installer l’anarchie dans un domaine où la mortalité talonne celle des grandes endémies comme le VIH-SIDA ou la tuberculose!
Soit interdire purement et simplement la circulation des «esprits de mort», au nom de la sécurité, sans tenir aucun compte des conditions socio-économiques de leurs exploitants.
Cette option a été rejetée également, étant donné la sensibilité du Gouvernement aux préoccupations quotidiennes de survie de nos concitoyens en général et des opérateurs du transport en commun privé en particulier.
Soit, enfin, inventer une autre alternative, jamais expérimentée dans notre pays: iI s’agit de mettre en place, en faveur des exploitants privés du transport en commun, un processus de renouvellement de leurs bus, avec la possibilité d’acquisition des bus neufs.
Si l’idée était en tout cas séduisante, sa mise en pratique l’était moins, vu l’étroitesse du capital dont pourraient disposer les opérateurs du transport en commun; ce qui rendait impossible l’éventualité de les voir financer entièrement l’achat d’un bus neuf!
Que fallait-il donc faire dans ces conditions exceptionnellement complexes?
Le Gouvernement, sur instruction expresse du Chef de l’Etat, décida alors d’affecter une partie des fruits de la croissance économique, récoltés grâce à la bonne gouvernance et aux efforts budgétaires, au financement complet de cette opération.
En clair, l’Etat achète, payant comptant auprès d’un constructeur, 250 bus neufs qu’il va mettre à la disposition des exploitants privés du transport en commun à Kinshasa, moyennant certaines conditions, dont le remboursement échelonné sur 5 ans.
Plusieurs raisons ont milité en faveur de cette option, notamment:
La ferme volonté du Gouvernement d’éradiquer le phénomene «esprit de mort», qui hante les routes de Kinshasa;
L’objectif du Gouvernement consistant à réduire de 50% la mortalité routière d’ici la fin du quinquennat;
Le souci de permettre aux Kinois de se déplacer dans des conditions humainement acceptables;
La volonté, sans cesse affichée par le Chef de l’Etat, de pouvoir susciter une classe moyenne congolaise, en initiant déjà les petits entrepreneurs au processus du crédit, avec toutes ses exigences en matière de gestion et d’orthodoxie budgétaire;
Enfin, il s’agit de pouvoir augmenter globalement l’offre des transports à Kinshasa.
Mesdames, Messieurs, Distingués invités,
Ce Programme connaîtra la participation des intervenants suivants:
Le Gouvernement Congolais: il mettra en place le crédit destiné au financement initial du Programme;
Le Ministère des Transports et Voies de Communication: c’est l’institution chargée de la mise en oeuvre du Programme, notamment la commande des autobus;
L’Autorité Organisatrice du Transport Urbain (AOTU), en cours de création: qui agira au nom du Ministère des Transports et Voies de Communication, en signant les contrats de cession-prêt des autobus avec les regroupements des opérateurs privés, et en assurera le suivi de l’exécution;
La Commission Nationale de Prévention Routière (CNPR): elle sera également chargée de la surveillance des conditions d’exploitation, ainsi que de la formation des conducteurs et receveurs, en collaboration avec les formateurs de Transco;
L’APVCO: qui regroupe les différents exploitants privés, bénéficiaires du Programme. Elle constitue la caution morale et assurera collectivement la responsabilité du remboursement des prêts.
Les exploitants pourront être regroupés en petits groupements d’intérêt économique, par exemple en fonction des lignes exploitées:
Les Exploitants privés: bénéficiaires directs du Programme, ils assureront les services d’exploitation et assumeront le risque commercial. Ils s’engageront à respecter les arrêts officiels, à renoncer aux pratiques de demi-terrain et à s’interdire d’appliquer des tarifs informels.
Le Fournisseur de bus: c’est le titulaire du marché. Il aura l’obligation, en plus de la livraison des bus, d’assurer, sur place, à Kinshasa, la maintenance, à des prix préférentiels et d’offrir la garantie «constructeur» usuelle.
Pour être éligible à ce programme, il faut:
Être membre de I’APVCO et être recommandé par elle;
Libérer un apport initial équivalent à 10% de la valeur de l’autobus;
Accepter d’exploiter les lignes conformément aux termes convenus dans le contrat;
Une dernière condition, relative au sort réservé aux anciens bus (esprits de mort) jadis exploités par les bénéficiaires, est encore à l’étude et sera précisée très prochainement.
Quant aux modalités d’octroi et de remboursements du crédit, elles se déclinent comme suit:
l’apport initial équivalent à 10% de la valeur de l’autobus, comme je l’ai souligné plus haut;
des remboursements réguliers, mensuels ou trimestriels d’un montant fixe à convenir avec l’APVCO. Ces remboursements seront effectués au moyen des versements sur un compte public, spécialement désigné conjointement par le Ministère des Finances et le Ministère des Transports et Voies de Communication. Il sera échelonné sur une période de 5 ans, au maximum;
les apports initiaux des exploitants privés, bénéficiaires du Programme, ainsi que les versements mensuels, à effectuer au titre de remboursement, seront logés dans un même compte pour permettre de refinancer les commandes ultérieures. Le financement initial consenti par le Gouvernement sera ainsi un fonds rotatif;
Le véhicule cédé constitue le gage de remboursement tant que celui-ci n’est pas intégral. En cas d’interruption des versements, le véhicule pourra être récupéré pour être réaffecté, le bénéficiaire perdant le bénéfice de tous les paiements effectués auparavant.
Distingués Invités, Mesdames et Messieurs,
Un tel projet ne se concrétise pas du jour au lendemain, particulièrement dans un pays comme le nôtre où il n’existe aucune structure de référence, pouvant identifier ou fédérer les opérateurs du transport en commun privés.
Du chemin a été parcouru; mais, il fallait commencer par le commencement, c’est-à-dire organiser les exploitants du transport en commun à Kinshasa en une structure, une association dans le but de les identifier d’une part, et disposer d’un interlocuteur en face, d’autre part. Ce fut la première étape!
Puis, en nette rupture avec les anciennes pratiques de corruption dans la passation des marchés publics, un appel d’offre international a été lancé selon les normes et la législation congolaise, en toute transparence.
Ce processus, qui a pris du temps certes, a respecté toutes les étapes requises par la loi sur la passation des marchés publics, du dépôt et de l’ouverture des offres jusqu’à l’avis de non objection, en passant par le traitement des recours par les instances attitrées indépendantes.
Ce processus a débouché sur la sélection du candidat Central Motors, qui commercialise les bus de la marque sud-coréenne très célèbre, j’ai cité: Hyundai.
Comme vous le savez, ce grand constructeur d’autobus n’est plus à présenter dans notre pays, comme d’ailleurs partout dans le monde: depuis 2010, le Groupe Hyundai Motors Company est le quatrième constructeur mondial d’automobiles.
Il dispose déjà de plusieurs usines en Europe, notamment en France, en Turquie et en République tchèque, ainsi qu’en Afrique, notamment en Algérie, en Egypte, au Nigeria et en Afrique du Sud.
Mesdames, Messieurs, Distingués invités
Un proverbe chinois enseigne, je cite: «Donne-moi un poisson, j’aurai toujours faim. Apprends-moi à pêcher, je n’aurai plus jamais faim», fin de citation.
Ainsi, dans le but d’importer le savoir-faire vers notre pays, le Gouvernement de la République a conditionné la passation de ce marché à la capacité de pouvoir déployer, en République Démocratique du Congo, une usine d’assemblage des bus.
Cette usine de montage de bus de marque Hyundai permettra, à terme, non seulement d’accroître sensiblement le nombre des bus neufs en circulation sur nos routes et de créer des emplois localement, mais aussi d’être un pôle d’exportation de ces mêmes produits vers toute l’Afrique centrale.
Pour ce faire, la société Central Motors s’engage à mobiliser un investissement initial de 30 millions de dollars américains en fonds propres. Elle s’oblige par ailleurs à rembourser, à titre de dommage intérêt, l’intégralité du montant du marché de fourniture de 250 minibus si, au regard des obligations incombant aux parties, à la lumière des études de faisabilité, l’usine de montage et d’assemblage des bus Hyundai n’est pas construite dans le délai convenu.
Mesdames et Messieurs, Distingués invités,
Cette initiative d’appui aux exploitants privés de transport en commun est une grande première en République Démocratique du Congo.
C’est vrai que nous ne sommes jamais passés par ce chemin-là. Il y aura peut-être des douleurs d’enfantement à supporter; peut-être que des défis nouveaux ou des difficultés insoupçonnées apparaitront; peut-être connaîtrons-nous, à certains moments, des déséquilibres du compte de remboursement du crédit devant servir à refinancer les commandes futures. Mais, j’ai une conviction: notre détermination et notre volonté partagée de gagner nous aideront à réussir.
En effet, comme l’a si bien dit le célèbre penseur grec Périclès, je cite: «Si on veut obtenir quelque chose que l’on n’a jamais eu, il faut tenter quelque chose que l’on n’a jamais fait» (Fin de citation). Je voudrais néanmoins porter à votre attention que la République Démocratique du Congo ne sera pas le premier pays à tenter la mise en oeuvre d’un tel programme. D’autres pays, comme le Sénégal, dont les conditions de mobilité à Dakar présentent les mêmes similitudes que celles de Kinshasa, avait lancé, en 2005, le même programme, à une différence près.
Et les résultats ont été globalement satisfaisants. Les leçons tirées de l’expérience sénégalaise ont été capitalisées dans la définition du Programme développé ci-haut.
C’est ainsi que, à notre demande, la Banque Mondiale a accepté de financer l’assistance technique de l’expert sénégalais qui a monté et réussi ce programme au Sénégal. Celui-ci sera à Kinshasa dans les prochaines semaines.
Mesdames, Messieurs, Distingués invités,
Ce programme inédit en R-dCongo, qui se veut une approche globale et pragmatique, ne peut arriver à bon port qu’avec l’engagement et le sérieux de tous les acteurs.
J’insiste sur la nécessité, pour les bénéficiaires, c’est-à-dire les opérateurs du transport en commun privé, de se conformer aux conditions de circulation, de formation de leurs conducteurs, de gestion comptable et de remboursement du crédit, car celui-ci demeure l’argent du contribuable congolais.
D’aucuns seraient tentés de qualifier ce programme des rêves, j’en conviendrais peut-être, mais comme l’a dit poétiquement une plume américaine, je cite: «Si vous ne partez pas à la poursuite de vos rêves, vous ne les atteindrez jamais» Fin de citation. Je nous exhorte donc à ne laisser personne nous convaincre que nos rêves sont trop grands pour nous. Je vous remercie de votre attention.
Fait à Kinshasa,
le 23 novembre 2013.
Me Justin Kalumba Mwana Ngongo,
Ministre des
Transports et Voies
de Communication.