- jeu, 21/11/2019 - 03:06
KINSHASA, PARIS, BRUXELLES. Le Soft International n°1472|JEUDI 21 NOVEMBRE 2019. S’ils critiquent le rythme continu des déplacements à l’étranger du Président de la République au point de l’amener, dans une rencontre publique à Paris, à s’en expliquer, nul ne trouvera à redire sur le choix de Berlin pour un Président dont le pays avait systématiquement négligé cette puissance industrielle et donc économique sans laquelle rien ne se fait en Europe et qui pèse de tout son poids dans la conduite des affaires du monde même si la peine qui lui a été infligée par le reste du monde au lendemain de la guerre perdue, l’éloigne du Conseil de sécurité des Nations Unies et la contraint à accepter la présence des troupes étrangères, américaines en l’occurrence, sur son sol. Même si la chancellière Angela Merkel est politiquement affaiblie et, du coup, en fin de course, le passage mi-novembre à Berlin de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a été LA décision à prendre et LE passage obligé. Voir Fatshi assis côte à côte le 15 novembre avec la Cheffe de la puissante Allemagne élue huit fois Femme la plus puissante du monde par le magazine américain Forbes et considérée comme la personne la plus influente d’Europe et ce tête-à-tête Fatshi-Merkel le même jour, outre la rencontre avec le président de la République fédérale d’Allemagne Franck-Walter Steinmeier comme avec le président du Bundestag Wolfgang Schäuble, découle d’une vision et d’une stratégie. Paris et Bruxelles ont souvent été notre «Kinshasa-Matete», Berlin et Londres où Fatshi s’annonce prochainement ouvrent d’autres perspectives. T. MATOTU.