- jeu, 05/07/2018 - 04:45
KINSHASA, PARIS, BRUXELLES.
Il ne dit pas comme l’autre «bokolela na munoko ya mama na bino» mais le président de la CENI qui a retrouvé des acccents différents n’en est pas loin…
Comme sous Ngoy Mulunda Nyassa, Corneille Nangaa Yobeluo affirme haut et fort et pour la énième fois, dans un communiqué cette fois, que sa CENI ne prolongera pas la période dédiée à la réception des candidatures pour les législatives provinciales. Si l’autre avait eu les mots durs - «Bokolela na munoko ya maman na bino» - lui, est plus smart. Ouverts le 24 juin pour 15 jours, les BRTC, Bureaux de Réception et de Traitement des Candidatures clôturent cette opération le dimanche 8 juillet, sans un délai. La Commission Électorale Nationale Indépendante fait ce rappel dans un communiqué mercredi 4 juillet 2018. Partis, regroupements et candidats ne manifestent pas d’engouement face à cette opération.
L’EXTERIEUR SE DIT SURPRIS.
«Le calendrier étant contraignant, aucune prolongation n’est envisageable», rappelle la CENI expliquant qu’il est interdit aux candidats de postuler sur plus d’une liste dans la même circonscription ou dans plusieurs circonscriptions électorales pour un même scrutin ou un même niveau.
Après cette étape interviendra du 25 juillet au 8 août 2018 le dépôt des candidatures à la présidentielle et à la députation nationale.
Au total, 171 BRTC sont opérationnels sur l’ensemble du pays pour la députation provinciale. Ils sont ouverts au public tous les jours de 8 h 00’ à 16 h 30’, heure locale.
De son côté, la MONUSCO ne trouverait aucun inconvénient «si le gouvernement a les moyens financiers d’assumer seul la logistique». La porte-parole de la force onusienne Florence Marchal réagissait mercredi 4 juillet lors de sa conférence de presse hebdomadaire après des déclarations d’officiels congolais et du président de la CENI sur l’autofinancement des élections par le gouvernement, financement qui paraît de plus en plus bouclé et qui se déroule sans impact sur le cours de change, surprend les observateurs., explique un officiel congolais au Soft International.
«Le gouvernement a affirmé à plusieurs reprises qu’il souhaitait financer intégralement les prochaines élections sur ses fonds propres, y compris la partie logistique», a rappelé Florence Marchal, lors de la vidéoconférence de presse des Nations unies à Kinshasa.
Elle a indiqué que le soutien logistique à la CENI figure dans le mandat actuel de la MONUSCO.
Si le Gouvernement congolais rejette r, l’espècé l’offre d’assistance de la MONUSCO, celle-ci «utilisera ces moyens pour d’autres tâches de son mandat», a-t-elle poursuivi, soulignant qu’il est important de comprendre que le rôle de la MONUSCO «est de travailler avec toutes les parties afin que le processus se déroule comme prévu». «La RDC vit actuellement sans doute l’une des périodes les plus cruciales depuis son indépendance. Si les élections se passent conformément à ce qui est prévu dans le calendrier de la CENI et ce qui est écrit dans la Constitution, le pays connaîtra un transfert pacifique du pouvoir», a-t-elle estimé.
La représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU, Leïla Zerrougui continue à mener ses bons offices au sein de différentes parties prenantes au processus électoral, afin de dégager un consensus sur les points de divergence, notamment sur la machine à voter et les mesures de décrispation politique.
ALUNGA MBUWA.