CNSA, une patate chaude pour Olengha Nkoy
  • dim, 23/07/2017 - 23:37

Ni l’UNC Kamerhe, ni le MLC Bazaïba n’en veulent… pour l’instant.

KIN’S, n°8, daté lundi 24 juillet 2017.

A qui finalement revenait la présidence de ce CNSA? Après un premier couac - le président du Sénat Léon Kengo wa Dondo s’était annoncé aux abonnés absents - voici que la présidence du Conseil national de suivi de l’Accord est attribuée. A Joseph Olengha Nkoy Mukundji, l’un des deux signataires - au titre du Rassop - de l’Arrangement particulier. L’autre étant Jean-Pierre Lisanga Bonganga depuis entré au Gouvernement comme ministre d’Etat en charge des Relations avec le Parlement. Il ne restait que Joseph Olengha Nkoy sur les bancs. Sauf qu’au titre des FONUS, il avait réussi l’exploit de placer son propre jeune frère au Gouvernement: le Député Emery Ukundji, nommé ministre des PTNTIC.
Après le départ de Lisanga, ils étaient restés à trois qui briguaient ce poste: l’UNC Vital Kamerhe Lwa-Kanyiginyi (pour le compte des signataires du Dialogue de l’UA, Eve Bazaïba (dont le MLC avait refusé d’entrer au gouvernement et, pour cause!) et Olengha Nkoy.
C’est ce dernier qui aura enlevé la mise...
Il y a une semaine, devant ses partisans, il avait annoncé la couleur. «Impossible de tenir les scrutins avant le 31 décembre 2017», avait-il déclaré, rejoignant la CENI et la MP avant de se faire huer par ses siens propres! Qu’importe! Le chef des FONUS restait convaincu de sa thèse...
A lui désormais de prendre, en l’espèce, la tête de la campagne de communication aux côtés du Gouvernement et de la CENI.
Il bénéficie du soutien de la SADC qui vient de déclarer «irréaliste» la tenue des scrutins avant le 31 décembre et appelle le Gouvernement, le CNSA et la CENI à s’engager à expliquer cette réalité aux Congolais...
Reste l’épine Kamerhe qui, après cette défaite, s’est dit d’ores et déjà «pas concerné» par cette désignation. Tout comme le MLC. Quand le Rassop/Kamitatu Etsu traite, dans un tweet mortel, «l’enfant terrible de l’opposition radicale», Docteur ès-Villes Mortes, de «Père Ubu». Du nom du célèbre hebdo satirique belge de droite, né d’un personnage ubuesque de théâtre. Symbole des délires du pouvoir, Olengha Nkoy serait un homme pour rire...
ALUNGA MBUWA.


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